Des cris lugubres résonnent sur la lande... Et voici que la légende prend corps. Un chien énorme, créature fantomatique et infernale, serait à l'origine de la mort de sir Charles Baskerville. Maudit soit Hugo, l'ancêtre impie et athée, qui provoqua, en son temps, les forces du mal... Sherlock Holmes ne peut croire à de telles sornettes. Aussi, lorsqu'il dépêche le fidèle Watson auprès de sir Henry, l'héritier nouvellement débarqué d'Amérique, il ne doute pas de mettre rapidement fin à ces spéculations. Pourtant, la mort a frappé plusieurs fois sur la lande et le manoir est le théâtre de phénomènes bien étranges... Se peut-il que la malédiction des Baskerville pèse encore ?
Des évènements étranges ont lieu à l'Opéra : un lustre s'effondre pendant une représentation, un machiniste est retrouvé pendu. C'est alors que les directeurs de l'Opéra se voient réclamer la somme de 20 000 francs par mois part un mystérieux « Fantôme de l'Opéra » qui exige par ailleurs que la loge n° 5 lui soit exclusivement réservée. Mais, inquiétant encore, une chanteuse nommée Christine Daaé, entend son nom pendant la nuit et elle affirme même avoir vu et rencontré le fameux « Fantôme de l'Opéra... »
Le célèbre détective Sherlock Holmes reçoit un message l'avertissant de l'assassinat d'un certain Douglas, originaire de Birlstone Manor House. Le défunt a été tué d'un coup de carabine Winchester, et est par conséquent méconnaissable. Très rapidement, Sherlock Holmes élimine de la liste des suspects l'ami et la femme du défunt et démontre finalement que le mort n'est pas Douglas. Celui-ci sort alors de sa cachette et raconte son histoire...
« Allô, le service de la Sûreté ? M. l'inspecteur principal Ganimard est-il ici ? Pas avant vingt minutes ? Dommage ! Enfin. Quand il sera là, vous lui direz ceci de la part de Mme Dugrival. Oui, Mme Nicolas Dugrival. Vous lui direz qu'il vienne chez moi. Il ouvrira la porte de mon armoire à glace et, cette porte ouverte, il constatera que l'armoire cache une issue qui fait communiquer ma chambre avec deux pièces. Dans l'une d'elles, il y a un homme solidement ligoté. C'est le voleur, l'assassin de Dugrival. Vous ne me croyez pas ? Avertissez M. Ganimard. Il me croira, lui. Ah ! J'oubliais le nom de l'individu : Arsène Lupin »
Pendant quelques minutes les deux amis bavardèrent tranquillement à coeur ouvert ; leur prisonnier se débattait en vain pour se libérer de ses liens. Quand ils regagnèrent la voiture, Holmes se retourna pour contempler la mer éclairée par la lune et hocha pensivement la tête. « Le vent d'est se lève, Watson ! »
Une mère vampire s'attaquant à son propre enfant : qui voudrait croire à une telle horreur ? Tel est pourtant bien, en apparence, le drame que Sherlock Holmes et son inséparable Watson doivent tenter d'éclaircir.
Suite à la mort de Monseigneur d'Abbeville, de l'Académie française, tous les nouveaux candidats à l'immortalité qui sont désignés pour occuper son fauteuil, meurent lors du discours d'hommage fait au prédécesseur. Hippolyte Patard, secrétaire perpétuel commence à désespérer, car personne ne veut alors être le successeur de Mgr d'Abbeville, craignant une malédiction. C'est alors qu'arrive Gaspard Lalouette, un simple antiquaire et marchand...
C'était horrible ! Il n'y a pas de mots pour dépeindre le cadre d'un visage quand le visage n'est plus. Deux très beaux yeux noirs vivants émergeaient tristement d'une ruine effroyable et ajoutaient à l'horreur de cette vision. Holmes leva les mains dans un geste de pitié et de protestation. Ensemble nous quittâmes la pièce.
Un trésor volé et un pacte secret entre quatre bagnards, Mary Morstan, future épouse du docteur Watson, Toby, chien au flair très développé...
Arthur Conan Doyle commence à nous dévoiler les habitudes de Sherlock Holmes, et notamment, son utilisation des drogues pour tromper l'ennui qui l'accable entre deux enquêtes...
Extrait
« Et maintenant, un mot sur ma maison, monsieur Holmes, car je tiens à ce que vous vous fassiez une idée très nette de la situation. Mon garçon d’écurie et mon groom couchent au-dehors et sont, par conséquent, hors de cause. J’ai trois servantes qui sont chez moi depuis des années et dont l’honnêteté est au-dessus de tout soupçon. Une autre, Lucy Parr, la seconde femme de chambre, n’est à mon service que depuis quelques mois. Mais elle s’est présentée avec des certificats excellents et m’a donné jusqu’ici entière satisfaction. C’est une fort jolie fille, qui a beaucoup d’admirateurs, et l’on en voit assez souvent, aux alentours, qui la guettent sur son passage. C’est la seule chose qu’on puisse lui reprocher, mais nous n’en sommes pas moins convaincus qu’elle est très sérieuse.
« Voilà pour les domestiques. Quant à ma famille, elle est si peu nombreuse qu’il ne me faudra pas longtemps pour vous la décrire. Je suis veuf et n’ai qu’un seul fils, Arthur, qui ne m’a apporté que des désillusions, monsieur Holmes, les plus pénibles désillusions. Mais c’est peut-être un peu ma faute. On m’a toujours dit que je le gâtais trop, et c’est fort possible. Quand j’ai eu le malheur de perdre ma femme, qui m’était si chère, j’ai naturellement reporté sur lui toute mon affection. Je ne pouvais supporter de le voir soucieux un seul instant, et je ne lui ai jamais rien refusé. Peut-être aurait-il mieux valu, pour lui comme pour moi, que je fusse plus sévère, mais je croyais bien faire en agissant ainsi.
« Comme tous les pères, je n’avais qu’un désir : celui de lui voir prendre la suite de mes affaires ; malheureusement, il n’avait aucun goût pour cela. Il était trop capricieux, trop fantasque, et, pour dire la vérité, je n’aurais pas osé lui confier les sommes importantes journellement déposées à la banque. Tout jeune encore, il était devenu membre d’un cercle aristocratique où, grâce à ses charmantes manières, il ne tarda pas à devenir l’ami intime de beaucoup de gens très riches et habitués à jeter l’argent par les fenêtres. Entraîné par leur mauvais exemple, il essuya de si lourdes pertes au jeu et aux courses qu’il en fut maintes fois réduit à venir me supplier de lui faire des avances sur l’argent de poche que je lui accordais, afin d’acquitter ses dettes d’honneur.
Sherlock Holmes passe à Scotland Yard et son ami lui fait part d'une énigme : un fou détruit des bustes de Napoléon Ier, sans raison apparente, en s'infiltrant chez les gens.
Ce qui me glaçait de terreur, c'était cet alpenstock, qui me prouvait que mon ami n'était pas allé à Rosenlaui. Holmes avait dû rester là, sur cet étroit sentier, bordé d'un côté par une paroi abrupte et de l'autre par un précipice, et c'était là que son ennemi l'avait surpris. Aucune trace du jeune Suisse, bien entendu, Moriarty l'avait payé, le gamin était parti, laissant les deux hommes face à face. Que s'était-il passé ensuite ? Qui pourrait jamais nous le dire ?
De curieux gribouillages d'aspect enfantin sont apparus dans la propriété des Cubitt dans le Norfolk. Ils représentent de petits bonhommes en train de danser. Ces dessins surgissent de façon mystérieuse : parfois sur des bouts de papier déposés pendant la nuit, parfois griffonnés à la craie sur un mur, une porte ou le rebord d'une fenêtre. Chaque fois, leur découverte semble terrifier Elsie, mais elle n'en donne aucune explication à son mari. Holmes demande à Cubitt de lui transmettre une copie fidèle de chaque nouveau message des « hommes dansants ». Grâce au matériel ainsi rassemblé, Holmes parvient à briser le code secret des mystérieux graffiti. C'est alors que Cubitt est tué d'une balle en plein coeur et sa femme gravement blessée à la tête. Est-ce un meurtre suivi d'un suicide ? À la stupéfaction de l'inspecteur de police local, Holmes découvre vite qu'il n'en est rien. Plusieurs indices lui font suspecter l'implication d'une troisième personne, qui est aussi certainement l'auteur des messages codés. Pour étayer ses soupçons, Holmes devra recourir de nouveau à ses compétences de cryptologue...
Mrs. Violet Smith vient pour s'entretenir avec Sherlock Holmes d'une affaire qui l'intrigue. La jeune femme explique être une enseignante en musique issue d'une famille pauvre depuis la mort de son père plusieurs mois auparavant. Outre sa mère restée à ses côtés, la jeune femme avait aussi un oncle du nom de Ralph Smith, mais ce dernier est lui aussi décédé. Il vivait en Afrique du Sud, et sa mort lui a été rapportée, ainsi qu'à sa mère, par deux hommes du nom de Bob Carruthers et Jack Woodley, des connaissances de Ralph Smith en Afrique. Voyant la pauvreté de la jeune femme, Bob Carruthers lui a alors proposé de venir habiter chez lui à Charlington pour donner des cours à sa fille en l'échange d'un très bon salaire, ce qu'elle a accepté à condition de pouvoir revenir voir sa mère chaque week-end par le train. La jeune femme réalise donc chaque semaine l'aller-retour, et utilise sa bicyclette pour faire le trajet entre la demeure de son hôte et la gare de Charlington, en empruntant une route particulièrement calme à travers la lande. La jeune femme se montre satisfaite de sa situation, mais a remarqué, depuis quelques temps que lors de ses fréquents parcours en bicyclette, qu'un homme barbu, qu'elle ne connaît pas, la suit à vélo en gardant une distance d'environ 200 mètres par rapport à elle. La jeune femme, davantage intriguée qu'apeurée, demande à Holmes de comprendre ce qui se trame autour d'elle.
1840, Londres vibre au rythme des frasques d'un irlandais, le marquis de Rio-Santo, un dandy insolent dont la richesse paraît sans limite. Cet homme qui subjugue l'aristocratie règne également sur les bas-fonds de la capitale. En effet, Rio-Santo est à la tête d'une association de malfaiteurs baptisée « Les Gentilshommes de la nuit », et prépare en secret une révolution destinée à libérer l'Irlande...
L'affaire Lerouge est directement inspiré d'une affaire qui défraya la chronique en 1865.
Un crime odieux a été commis dans un infâme bouge parisien baptisé « La Poivrière ». Après une longue filature, l'inspecteur Lecoq arrête un saltimbanque. Une énigme passionnante qui s'impose par l'analyse psychologique et sa dimension historique.
Victorien Beaugrand séjourne chez son oncle Noël Dorgeroux en attendant sa nomination comme professeur. Il y entretient une idylle avec Bérangère, la filleule de cet oncle. Dorgeroux, chercheur solitaire qui travaille dans le secret au fond d'un hangar de son enclos, va le mettre au courant d'une découverte fantastique qui l'a bouleversé. Un pan de mur mystérieux que le chercheur dissimule habituellement sous un voile noir fait apparaître, une fois activé, un oeil immense mais, à l'intérieur duquel deux yeux expressifs semblent bouger et vivre. Puis une fantasmagorie se développe. Les deux hommes se rendent compte bientôt qu'à chaque fois, elle projette le « film » d'un événement du passé dont ils ont eu connaissance au cours de leur existence ; et, peu après, ils s'aperçoivent que ces deux yeux sont en réalité le regard de l'acteur principal de l'événement qui va suivre. Les faits retracés deviennent de plus en plus rapprochés dans le temps... Finalement, Dorgeroux décide de transformer son enclos et son hangar en amphithéâtre afin de montrer son invention au public et de gagner l'argent nécessaire à la poursuite de ses travaux. Un jour, Victorien qui a maintenant rejoint son poste à Grenoble, reçoit un courrier inquiet de son oncle qui se sent espionné et « l'objet d'un complot savamment ourdi »...
Jabez Wilson demande l'aide de Sherlock Holmes après avoir intégré une certaine Ligue des Rouquins. Quelques semaines auparavant son jeune assistant, Vincent Spaulding, lui a montré une annonce où il était écrit que toute personne rousse pouvait espérer pouvoir intégrer la Ligue des Rouquins et ainsi gagner quatre livres par semaine. Monsieur Wilson s'est alors présenté et a été engagé par un certain Duncan Ross. Sa mission est de recopier des pages de l'encyclopédie britannique de 10 h à 14 h. Il faut aussi ajouter que Monsieur Ross a bien insisté sur le fait qu'il devait toujours être ponctuel et ne jamais sortir pendant ces quatre heures de travail sous peine d'être licencié. Tout se passe très bien pendant plusieurs semaines mais un jour alors que Monsieur Wilson allait à son travail il trouve sur la porte une feuille annonçant la dissolution de la Ligue des Rouquins. Cette affaire devenant de plus en plus floue, il décide d'aller voir Sherlock Holmes et, avec son aide, découvre que Mr. Ross s'appelle en réalité William Morris...
Hector et Cordélia sont promis l'un à l'autre depuis l'enfance. A son retour d'un long séjour en Amérique, le jeune homme se réjouit de retrouver sa fiancée dont les lettres se sont pourtant faites au fil des mois, plus rares et plus distantes. Le père de Cordélia confesse alors à son gendre que sa fille s'est retrouvée pendant plusieurs mois sous l'influence d'un singulier artiste anglais...
Deux braconniers trouvent Berthe de Trémorel sauvagement assassinée dans le parc du chateau du comte de Trémorel. Ils sont vite accusés du meurtre de la jeune femme. Les suspects, connus de la police, s'enferment dans un mutisme qui pour les enquêteurs est révélateur. Mais l'inspecteur Lecoq constate que l'enquête a été baclée et la reprend à zéro. Il propose alors une tout autre version des faits...
La fille du comte de la Ville-Handry est sauvée in extremis par un brocanteur. Cependant, l'homme a trouvé une feuille de papier sur le corps de la pauvre fille. Dessus, il était écrit : « Qu'on n'accuse personne. Je meurs volontairement. Je prie Madame Chevassat de porter à leur adresse les lettres jointes. Henriette. » Mais ce pourrait-il que quelqu'un ait voulu déguiser en suicide la mort de l'héritière ?...
Vers le milieu de la nuit dernière, le plus fameux des hors-la-loi modernes, aidé de quelques complices, a pris à l'abordage le Allô-Police , yacht de M. Mac Allermy junior. L'équipage, attaqué par surprise, a été désarmé et les officiers enfermés dans leurs cabines. Les assaillants se sont alors trouvés maîtres du navire. Cette situation invraisemblable a duré jusqu'aux environs de midi. À ce moment, les officiers captifs ont pu communiquer entre eux, par un trou percé dans une cloison, et l'un d'eux a réussi à ouvrir les portes de ses camarades, délivrer les matelots, et bataille a été livrée aux pirates. Ces derniers ont enfin, malgré leur résistance, été contraints à se rendre. Arsène Lupin lui-même, après un combat acharné, dut céder au nombre. Traqué comme une bête fauve dans tout le navire, il fut enfin acculé à l'avant contre le bastingage. Mais au moment d'être pris, il s'est jeté par-dessus bord et a plongé dans les flots. Aucune des innombrables personnes qui assistaient à la scène ne le vit remonter à la surface...
Il y a des années que les incidents dont je vais faire le récit se sont déroulés, et pourtant j'hésite à en parler. Longtemps, il eut été impossible, même avec un maximum de discrétion et de réticences, de rendre les faits publics ; mais maintenant le principal intéressé est hors d'atteinte des lois humaines, et, avec les suppressions qui s'imposent, l'histoire peut être contée sans faire de tort à quiconque. Elle relate une expérience absolument unique dans la carrière de Sherlock Holmes aussi bien que dans la mienne. Le lecteur m'excusera de garder sous silence la date ou tout autre élément qui lui permettrait de retrouver les faits authentiques.