"- Où est ma fille ? Dites-moi où est mon enfant, je vous en supplie... implora Denise, mais son agresseur resta de marbre. L'inconnu avait déposé délicatement Loïs sur un matelas. La petite fille eut juste le temps d'apercevoir d'autres lits avant que la lourde porte se referme sur elle. Au matin elle fut réveillée par une petite main qui caressait sa joue. - Je m'appelle Cristal et voici Simon, comment tu t'appelles ? - Loïs. - Cette enfant est un ange. Elle est si belle, paraît si pure avec ses boucles blondes, sa peau de porcelaine et ses yeux si bleus. - Elle vaut bien un petit supplément, dit l'inconnu en tendant la main vers son interlocuteur. Elle n'est arrivée qu'hier soir. Personne n'y a encore touché. - Alors elle a encore plus de valeur, dit-il en sortant quelques billets qu'il glissa dans la poche de la chemise de l'inconnu."
Un avion en détresse, un orage de fin du monde qui l'emmène au crash au coeur d'une région montagneuse et désertique au centre du Kenya. De toutes les personnes à bord, elles sont deux à survivre au chaos effroyable de l'accident : Mylêna Milan et Julien Levernois. Deux inconnus qui se retrouvent agrippés l'un à l'autre et qui, en l'absence de secours rapides, vont s'épauler et partir à l'aventure pour sauver leur vie. C'est ainsi que débute leur histoire... Une histoire dont la prolongation les conduit dans une maison perdue aux fins fonds d'une campagne française. Ils espéraient pour la circonstance, passer une soirée plaisante ; malheureusement, très vite tout a dérapé. Au petit matin, Levernois groggy a tout oublié, ou presque, des évènements du début de nuit ; Mylêna quant à elle, n'est plus dans la demeure... Tenace, acharné, inébranlable malgré les difficultés et menaces dont il est l'objet, Julien Levernois s'obstinera à démêler les fils d'une énigme oppressante ; il ira jusqu'au bout, là où il a rendez-vous avec son destin...
À Paris en novembre 1962, Alicia Grandin est tuée par trois hommes. Dieu l'accueille dans son royaume, puis la renvoie sur Terre. Tout commence. Alicia et son amie Adeline traquent les coupables pendant que l'inspecteur Pierre Jaspar mène l'enquête. Le policier est confronté à des forces invisibles, à deux femmes vengeresses et un inconnu portant une redingote. « La prostituée releva le couteau et tourna la tête vers Alicia. Elle la regarda en lui souriant, puis planta le couteau dans la poitrine de Robert, une fois, deux fois, trois fois... plusieurs autres fois, avec un acharnement et une frénésie diabolique. Ses cris et ceux d'Alicia traversèrent la longue avenue, des hurlements de louves enragées. Il y avait en eux une énergie remplie de certitudes nourries des souffrances de la femme. »
Cinq femmes passent une semaine de vacances dans le golfe du Morbihan. Est-ce un hasard si un ressortissant belge trouve la mort dans le seul hôtel de Saint-Gildas-de-Rhuys, station désertée des touristes en cette semaine de Toussaint ? Pour le commissaire Guehennec, le hasard n'a de sens que par sa nécessité et il y a forcément un lien !
Affectée à la P.J. de Lyon, le lieutenant Lou Grimaud est confrontée dès sa prise de fonction à une série de meurtres aussi subtils que violents. Comme si le tueur, mélomane et pervers, l'avait attendue pour la tester. La musique de Mozart, n'adoucit pas vraiment les moeurs. Jeu de piste noire sur fond d'opera seria, une sombre partition où la moindre erreur peut conduire à la mort du chasseur sur la trace du fauve, une partie d'échec entre un chef d'orchestre masqué et une inspectrice, aussi obstinée que séduisante, qui apprend vite la musique.
Paris, demain. Une nuit d'été dans la capitale tentaculaire assommée par la canicule. Les rues sont calmes, peut-être un peu trop. Pas un souffle d'air, le silence pour seule rumeur. Et pour cause : véhicules à l'arrêt, poussettes abandonnées, corps inanimés sur le bitume... La cité, en un instant, est devenue le théâtre d'un mal étrange et foudroyant. Pour les rescapés, le cauchemar commence.
Si vivre à Agen est à la portée de tout le monde, y finir d'aussi étranges façons à de quoi titiller le commun des mortels.... L'inspecteur Vladimir Karnaukhov sait bien que ses semblables sont multiples. Il sait sentir leurs troubles, déceler leur failles et débusquer leurs démons. Mais cette enquête va l'obliger à revoir des connaissances en sciences humaines qu'il croyait gravées dans le marbre de ses certitudes. Le jeu social auquel il va participer, le mettra en présence d'une galerie de portraits destinés davantage à le perdre qu'à le faire progresser pour découvrir cette vérité à laquelle tout le monde aspire si, bien sûr, elle n'est pas trop dérangeante. Que ces événements tragiques croisent le monde du cabaret donne aux artifices dont chacun se pare, un sens et une tournure imprévus. Ils rapprochent le bien du mal en dissipant la frontière qui les sépare, sans pour autant mettre en évidence ce qui leur va le mieux. L'inspecteur va devoir redoubler de discernement pour révéler les souffrances et faire tomber les masques. Mais sait-on jamais qui sont les autres ? Ce que nous sommes ? Ce qu'il faut laisser de soi pour mieux comprendre l'autre ?
- Il y a un hic, pressentit immédiatement Léa. Pour garder le suspense, le commissaire partit chercher un café et revint, quelques minutes plus tard, le gobelet brûlant dans les mains. Enfin, il reprit: - Mais, nous ne sommes pas dans le cas d'un crime «
« Mercenaire du crime et volontaire pour n'importe quel trafic louche, pourvu que cela me rapporte, voici ma carte de visite. C'est un métier qui n'exige pas de compétences particulières pense-t-on, tuer (ou éliminer) ne paraît pas difficile. En réalité cela exige une quantité de qualités, autant que pour être pilote de course ou pianiste. Je dois être patient, bon observateur, avoir la main ferme et du sang froid pendant l'« action » et surtout, je ne dois pas être embarrassé par une conscience tatillonne et volubile ou par un coeur d'enfant de Marie. Bien que je ne me souvienne pas d'avoir eu à supprimer un honnête travailleur, un bon époux ou un brave à trois poils, je le ferais si cela m'est commandé et payé car qui sait quelle crapule se cache derrière l'apparence de l'honnête homme ou de la femme sérieuse ? »
Été 1938. À Houlgate, station balnéaire du Calvados, une dame du meilleur monde s'éprend d'un séduisant employé saisonnier. En septembre 1939, le jour même de la déclaration de guerre, un pêcheur retrouve le corps de la malheureuse, abandonné sur la plage au voisinage du kursaal. L'enquête démarre dans l'ambiance de la « drôle de guerre », ralentie par l'absence de nombreux hommes mobilisés. Des difficultés supplémentaires vont se présenter avec l'arrivée des troupes d'Occupation en juin 1940. La victime ayant eu antérieurement à son service une jeune Allemande, la possibilité d'une affaire d'espionnage vient en outre compliquer la donne. Enfin la petite Simca de la victime avait été volée la nuit du drame, peut-être en relation avec le meurtre. Beaucoup de pistes donc seront passées au crible avant que soit enfin faite la lumière complète...
Alors, depuis vingt ans, oui vingt ans déjà, tout le monde me croit concertiste. Bien sûr pour donner le change, je travaille mon piano plusieurs heures par jour. Je vois des maîtres pour me perfectionner en vue des concerts, je fais des « Master classes », des stages. Je fais tout ce qu'il faut pour que personne n'ait le moindre doute à ce sujet. Et comme je suis vraiment passionné par le piano, enragé même, je n'ai pas vraiment beaucoup de mal à convaincre ceux qui ne demandent qu'à me croire. Pour le commun des mortels, une Étude de Chopin, c'est une Étude de Chopin. Basta. J'en interprète quelques-unes à ma façon, et mon béotien ne se pose aucune question. Pour lui je suis un véritable artiste. C'est un odieux mensonge. La vérité, c'est que pour gagner ma vie j'exerce une profession parallèle. Un métier qui lui aussi demande beaucoup de doigté, surtout en public. Je vous ai prévenu. J'ai un côté obscur...
Quand Julien Amiot est envoyé à Saint-Jean-de-Luz pour dénouer une affaire de meurtre, personne dans la commune basque ne croit au succès du policier parisien. Et encore moins le capitaine Bixente Etchart, fort de son expérience locale, qui, pour l'instant, patauge dans ses recherches. Les deux hommes vont travailler de pair, sur fond de rivalité, de rancoeurs et de jalousie. Le policier parisien, qui connaît la ville depuis son enfance, n'a pas été envoyé par hasard : la cité des Corsaires n'a aucun secret pour lui.
Didier Méroni est un citoyen comme des millions d'autres, menant une petite vie tranquille en Haute Normandie, entre sa famille et son travail d'ouvrier fondeur. Jusqu'au jour où il perd et son emploi et son épouse qu'il surprend dans d'autres bras. C'est alors que commence une lente descente en enfer : divorce, éloignement de sa fille de douze ans, recherche d'un emploi et désoeuvrement total. Fragilisé psychologiquement, et afin de faire face aux difficultés financières du quotidien, il décide de « faire un coup », un seul, qui lui permettra de se reconstruire et de se mettre à l'abri. Ça peut marcher... si le hasard ne s'en mêle pas.
Ce 21 juin, jour de la fête de la musique, un corps gît dans une flaque de sang, un enfant se débat entre la vie et la mort, d'un téléphone portable une sonnerie joue la sonate Au clair de Lune. Théodore Lordoni, brillant commissaire de police aimé de tous ses collègues, déchire le procès-verbal qu'il était en train de rédiger. Il sanglote, ses poings cognant les murs de son bureau, un cri rauque et long sort soudain du plus profond de son être. « Foutez-moi la paix. » Pendant ce temps-là, dame Loire clapote...
« Alors voilà : elles vont toutes mourir... Les unes après les autres... Tu l'apprendras par les journaux que ta putain d'auxiliaire médicale te lit sans doute tous les jours, ou par la télé. Tu ne pourras rien faire pour les avertir... Et je te jure qu'elles sauront avant de mourir !.. » Les mousquetaires du SRPJ de Lyon sont sur les dents : un tueur en série frappe ! Et celui-ci utilise un modus operandi particulièrement tordu... Autour du cou de ses victimes, une énigme bien étrange : « Un pour toutes, toutes comme elles ! » Épaulés par la sémillante Sylvianne de Ronzon, profileuse parisienne chouchoute des médias, Addamah et Manset se lancent dans une traque d'autant plus vitale que les meurtres... rituels se succèdent désormais à un rythme alarmant. Et que le serial killer nargue la police... Qui est-il ? D'où vient-il ? Pourquoi cet acharnement ? La traque les mènera de la tour Incity de Lyon à Annecy, Grenoble et Chambéry... pour un dénouement en forme de coup de théâtre.
Elena est une prostituée qui aime son métier. Mais tout bascule lorsqu'elle se fait violer une nuit en boîte et que son agresseur lui avoue être séropositif. Elle se dit que c'est la fin et que c'est son destin, mais elle fait l'erreur de coucher avec un client à qui elle avoue sa maladie. En colère, il la séquestre et la torture. Elena n'est plus qu'une épave, seule avec elle-même, et remonte loin dans ses souvenirs pour comprendre comment elle a pu devenir si pathétique. En brossant le portrait de sa mère, blanche et acariâtre, de son père, noir et gay, de sa soeur reniant ses origines africaines, de ses amours perdues et de son parcours, Elena nous emmène dans un Paris brut fait d'exil, de violence et de haine, où tout tourne autour de l'identité. S'ensuivent une chute familiale, une chute amoureuse, des chutes irréversibles. Elle devient un danger pour son entourage et pour elle.
« La pestilence est à son paroxysme. J'aperçois dans un coin de la pièce, éclairé par un rai de lumière passant entre les panneaux des volets clos, un corps allongé sur un lit. Nicolas ouvre brusquement les volets et la fenêtre, n'apportant qu'une bouffée d'air frais. L'homme est couché sur le dos, dans un vêtement de travail de laine brune, les mains croisées tenant un éventail noir sur le ventre ». Dans ce troisième roman, Adémard de Prensac est chargé de résoudre une énigme à Sarlat : on peut imaginer qu'en mai 1643, les braises des guerres de religion y sont encore brûlantes... et les meurtres monnaie courante.
Janet Danton et son équipe enquêtent sur une série de meurtres particulièrement sordides. La résolution de l'affaire éloignera Janet de Londres, entraînant le lecteur dans quelques pays européens et en Inde, accompagnant ainsi l'héroïne dans un nouveau cycle de sa vie.
La Carte des anges est le troisième volet des aventures de Janet Danton. Après Avec ou sans toi et Yama, la voici plongée au coeur d'une enquête à la poursuite d'un tueur laissant derrière lui une carte de visite, celle d'un ange pas comme les autres... Janet va mettre toute son énergie à résoudre ce mystère, n'hésitant pas à mettre son équilibre personnel en danger...
Une fin de week-end, Xavi, étudiant en biologie, doit regagner Martigny où il effectue un stage. À Romont, où habite sa famille, un copain lui propose de prendre en vitesse une bière avec leur bande de potes avant de partir. Il s'attarde un peu et manque son train. Quand il arrive chez lui à Martigny, il trouve son colocataire assassiné. Il est accusé du meurtre et incarcéré. Il s'évade rapidement... S'ensuit alors une série de conséquences, d'événements et de péripéties qui se poursuivront sur quelques mois puis rebondiront quelques années plus tard. Il faudra longtemps avant que le jeune homme et sa famille découvrent la nature de la menace que fait peser sur eux un impitoyable réseau de trafiquants d'êtres humains et qu'ils en soient enfin libérés.
Tout les sépare. Elle est avocate à Paris, lui médecin en Afghanistan. Quand elle part à Mexico défendre un Français emprisonné, il tente de comprendre le saccage d'une banque du sang à Kaboul : ils ne devaient pas se rencontrer ! Pourtant, leurs histoires vont se croiser et lors d'une enquête à hauts risques, Chris et Léa progresseront jusqu'à tutoyer la vérité. Mais parfois, il vaut mieux ne pas savoir...
Un meurtre a été commis dans la belle ville de Nice. Est-ce un cambriolage qui a mal tourné ou bien un drame passionnel ? La pianiste qui menait une vie retirée a-t-elle été tuée par un rôdeur qui a croisé son chemin par hasard ? À moins que sous son apparence froide et distante, cette musicienne n'ait déclenché des passions irrationnelles. Ses amants, anciens ou récents, refusaient-ils de partager son amour avec un concurrent ? Le personnage du commissaire Mariani qui mène l'enquête à sa façon n'est pas sans rappeler un célèbre policier parisien dont les enquêtes sont racontées par un ancien journaliste belge.
L'Afrique, en ces années 80 ! 1984, c'est une année de sécheresse qui annonce la famine. C'est une année où une nouvelle maladie, le sida, apparaît. C'est une année où l'OMS lance son programme de contraception que le Vatican va combattre. C'est une année pas comme les autres où des enfants sont tués, affamés, où des femmes sont assassinées, violées, où des pères disparaissent et meurent. C'est une année comme il y en a eu et comme il y en aura encore sur ce continent martyrisé par les enjeux économiques et financiers. Au Rwanda, des extrémistes religieux profitent de lois édictées par les autorités politiques catholiques pour organiser des purges. Au Kivu, les Mai-Mai resurgissent pour chasser les étrangers. Au Kenya, des milliers de réfugiés, qui fuient le Darfour en guerre, s'installent dans des camps. En Ouganda, Museveni, aidé par les Tutsis expatriés, dont le « Che rwandais » combat le président Obote. Au milieu de tout ce fatras, Gérald, accompagné par son amie Myrine, essaie de retrouver son mercenaire de beau-frère afin d'avoir des éclaircissements sur l'assassinat de sa soeur survenu un an plus tôt au pays des mille collines. Une aventure qui va lui faire traverser l'Afrique centrale et rencontrer des personnages dont on ne peut que tomber amoureux. Une histoire basée sur des événements et des personnages historiques.
« C'est la huitième affaire de ce genre. Des politiques, des hauts fonctionnaires, des dirigeants de la société civile... Tous hommes de pouvoir, tous enlevés, humiliés, ridiculisés. Qui se cache derrière ces aventures qui feraient plutôt penser, si elles n'étaient si nombreuses, à des blagues de carabins ? Quel message veulent envoyer les ravisseurs ? Toutes les victimes sont retrouvées nues et estampillées du symbole macabre... Chaque fois, la presse est directement informée... Pourquoi ces mises en scène ? Anatole, le sourire aux lèvres... » Si l'auteur s'amuse dans ce roman, véritable satire du monde d'aujourd'hui, il nous fait sérieusement toucher du doigt, les perversions des hommes, dans une société minée par la cupidité, l'intérêt personnel, les lâchetés et l'incompétence. Anatole, le héros de son dernier livre, Les Cupides reprend du service.