Une crise mondiale d'envergure a provoqué une vague de violence sans précédent aux États-Unis. La population, récalcitrante à l'idée de voir de nouvelles prisons se construire à proximité des villes, préfère se défendre par ses propres moyens. Un programme d'abord écarté par le Pentagone est remis au goût du jour : transformer une ancienne plateforme pétrolière abandonnée en un pénitencier sous-marin ultra-sécurisé dont nul ne peut s'échapper. Les plus dangereux criminels y sont enfermés, à deux cents mètres de profondeur. Gérée par l'U. S. Army, cette base est, durant trois années, un modèle du genre. Jusqu'au jour où son médecin en chef, le lieutenant Bradley Cayne, y descend pour effectuer sa toute dernière mission. Pour le valeureux soldat, rien ne va se dérouler comme prévu. Dès les premiers jours, d'étranges événements se produisent, dont l'apparition d'un mystérieux virus qui semble sévir chez les détenus de Prison Bank Water.
Cayne ne sortira pas indemne de cette ultime plongée dans les fonds marins, jusqu'à envisager l'irréparable ?
Observateur averti, G. Saryan est passé maître dans l'art du thriller psychologique où l'imagination laisse place à nos pires angoisses. Il porte dans ce nouveau roman un regard attentif sur la bonne marche de notre société et de ses travers. Porté par une plume résolue, ce récit mené tambour battant nous invite à suivre un homme dans son combat de... la dernière chance.
Elise Boyer laisse les jeux de mots et de langue danser dans ces pages hybrides, slam et poésie, en un savoureux mélange qui pétille en noir et blanc. L'autrice nous ouvre la porte de son univers, qui laisse entrevoir son âme toute vraie, et plonge sans hésitation dans l'imaginaire, sans reprendre son souffle. Le maître mot de tous ces mots-là : une désarmante sincérité.
Manier le verbe comme une glaise que l'on modèle à sa guise, Elise Boyer éprouve ce frisson que peut donner la phrase juste, la rime tranchante qui, seules, restituent intacte l'émotion. Lorsque la voix s'étrangle, la poésie est son exutoire, sa catharsis.
6 juin 1944 - Après des années d'un entraînement intense, Jean participe au débarquement. Souhaitant plus que tout libérer son pays, il doit, avec ses camarades, participer à des luttes acharnées. Mais le combat se mène aussi de l'intérieur et Marguerite, elle, s'engage dans un réseau de résistance. C'est au manoir de Tyrel que les routes de ces deux jeunes Français vont se croiser et que le passé va ressurgir.
Fruit d'un important travail de recherche et de l'amour que porte Aude Triollier à la Normandie, ce premier roman au style épuré et fluide entraîne le lecteur à la découverte de la guerre par l'intermédiaire de gens sincères aux destins vacillants.
Victor Hugo est de retour au XXIe siècle. L'incendie de Notre-Dame de Paris l'a fait réapparaître. Dans un long échange avec le narrateur, il fait part de ses désirs de voyages et de rencontres. Il fera les deux, pour notre plus grand bonheur.
À la croisée du fantastique et du réel, ce roman captivant nous entraîne à travers l'oeuvre d'un Hugo, tout à la fois humain et hors de toute mesure.
Fiction ? Réalité ?... Pascal Daulny a convoqué le géant des lettres françaises à l'instant dramatique où s'est enflammée Notre-Dame. Il fonde son récit sur ses connaissances érudites de la vie, des textes et des réalisations de l'auteur des « Misérables ». Et il les partage avec le lecteur. Amoureux de la littérature, Pascal Daulny met son sens du rythme de l'écriture au service d'une composition tout en lyrisme.
Rejoindre à vélo le Centre de Ressources et de Compétences de la Mucoviscidose de Roscoff dans le Finistère depuis Carry-le-Rouet dans les Bouches-du-Rhône, soit un périple de 1 500 km, c'est le défi un peu fou qu'Emmanuel de Calan a relevé en 2021.
Parce que deux de ses 4 enfants sont atteints de mucoviscidose, il a voulu faire le lien de façon tangible entre toutes les parties prenantes dans la lutte contre la maladie : les patients, leur famille et les soignants.
Tout à la fois récit de voyages, recueil de témoignages et d'informations médicales, « Le sel de nos vies » touche du doigt ce qui rend belles nos existences, malgré les doutes, malgré les blessures.
Après « La roue libre » qui nous emmenait de l'île de Vardo au Sud de la Roumanie, Françoise Dion nous entraîne cette fois de Strasbourg à la Russie, juchée sur son vélo. Elle nous raconte les rencontres, les bivouacs, l'histoire des pays traversés et nous livre les réflexions qui s'amoncellent dans sa tête au rythme des pédales, jusqu'au monastère des Solovki, près du cercle polaire. Un pèlerinage personnel et intime qui lui fait approcher « l'âme russe ».
Des envies d'ailleurs scandent la vie de Françoise Dion, des envies de rouler librement au plus près de la nature. Savoir écouter, observer et plonger en soi-même pour finalement découvrir l'autre. Un voyage émouvant jusqu'en Carélie.
Entre le 18 mars et le 2 juin 2020, Hervé Macé a tenu son journal, un jour sur deux.
Chaque marche représente une étape, une évolution, un instant saisi et contemplé à la lumière de cette étrange période. L'actualité est passée en revue, croquée par la plume exigeante de l'auteur. Et si ces pages sont au présent, elles relatent un passé recomposé, avec subtilité et une certaine ironie.
Professeur d'histoire dans deux collèges des Sables-d'Olonne, Hervé Macé livre cet état des lieux d'un confinement quelque part en Vendée. Acceptation, renoncement, choix, distance puis liberté très mesurée, pas après pas.
Un tableau au sujet religieux rebattu est découvert par une sacristain sur le seuil de sa maison. Comment ? Pourquoi ? L'homme interloqué décide d'avertir la police. Un digne émule de Maigret devra redoubler d'ingéniosité pour dénouer les fils de cette étrange affaire.
Ce qui se déroule derrière les murs d'une prison demeure mal connu, pour la plupart d'entre nous. Ce témoignage nous donne à entendre le bouillonnement des voix qui résonnent derrière les grilles.
Dans ce recueil, des mots rares côtoient des mots précieux au creux de vers libres parfaitement agencés, transmettant un message d'espoir, d'amour et de solidarité. Quand l'attention à l'autre est portée par une si belle expression, c'est la magie de la poésie qui prend vie.
Michel Tauziède utilise l'écriture comme un retour à soi et comme une ouverture au monde. Il lui suffit d'un coin de table pour bureau, d'un morceau de papier comme un bout de ciel et d'un crayon pour chavirer dans la poésie et y entraîner ses lecteurs.
Avec « La queue du lézard », Muriel Batave-Matton nous livre le septième opus d'une fresque humaine orchestrée de main de maître. On y retrouvera d'un côté Anne, sur le point de prendre sa retraite, et de l'autre Mathieu et Pauline, qui se questionnent sur le déroulement de leur futur. Quel est le rôle de la transmission, dans ces relations ? On observera à travers ces personnages aux émotions bien réelles, ciselées avec finesse, un cycle sans cesse renouvelé, celui de la vie humaine qui se prolonge à l'infini, déjouant la mort, au propre comme au figuré.
Muriel Batave-Matton reste fidèle aux auteurs réalistes du XIXème siècle qui ont baigné sa jeunesse et ses études littéraires. Analyste éclairée de ses semblables, elle excelle à traduire les sentiments de ses personnages avec lucidité et pertinence. Son écriture rythmée nous emporte dans son élan, de la première à la dernière page.
À travers ce recueil, Cyrielle Héronneau emmène le lecteur dans un voyage à la fois familier et toujours nouveau : celui du sentiment amoureux, de ses ressentis et ses contradictions, ses émotions et ses exaltations. Dans les mots qu'elle dessine avec sensibilité, elle nous fait traverser toutes ses formes avec une incroyable intensité.
Ouvrir grand les yeux face au monde, s'émerveiller, se tourmenter parfois, mais surtout se découvrir : ces écrits égrènent la mélodie de la vie, révélant d'une plume singulière les contours de nos amours.
Depuis des décennies, le Soudan se caractérise par une évolution particulièrement tourmentée : guerres civiles, rébellions et insurrections s'y succèdent. Après le coup d'État de 1989, les femmes, les intellectuels, les artistes, les minorités et des populations de la marge ont subi une répression féroce et continue. L'accumulation des haines, les frustrations et multiples contradictions ont conduit à la révolution de décembre 2018 et à son triomphe, le 11 avril 2019. Une grave crise politique a alors éclaté entre une multitude d'acteurs civils et militaires, menaçant le pays d'une implosion violente et meurtrière.
Une médiation africaine s'est rapidement mise en place et est parvenue, avec ingéniosité, à un accord efficace de mise en oeuvre d'une transition démocratique et inclusive au Soudan.
Dans ce livre, Mohamed El Hacen Lebatt raconte, dans un style fluide et attractif, l'histoire de cette retentissante réussite africaine.
Il confirme ici que lorsque l'Afrique prend elle-même en charge la solution de ses problèmes, dans un esprit d'ouverture à ses partenaires internationaux, elle fait la différence.
Mohamed El Hacen Lebatt, universitaire mauritanien, a contribué avec succès aux principales négociations et médiations en Afrique ces vingt dernières années.
« Soudan, chemin de paix » apporte une contribution vivante à la doctrine internationale des médiations, facilitations et dialogues nationaux des pays en graves crises politiques.
Mohamed El Hacen Lebatt est également l'auteur de « Facilitation dans la tourmente » (éditions de L'Archipel).
Dans cette première pièce de théâtre audacieuse, Christophe Dupuis nous emmène sur les pas d'un spécialiste de la biologie arctique et d'une artiste contemporaine reconnue, embarquant ensemble pour une expédition d'observation des ours polaires. Tout les oppose et pourtant, ils seront confrontés l'un à l'autre dans un huis clos passionnant, où un événement tragique de leur passé les reliera contre toute attente... et au péril de leur propre vie.
Rêver à de vastes étendues alors que l'on doit s'enfermer en raison d'une pandémie, qui ne l'a fait ? L'auteur a transformé ce désir en un texte qui nous emporte dans les paysages et les mystères du Svalbard.
La forme dramatique s'est naturellement imposée à Christophe Dupuis qui, depuis une quinzaine d'années, participe à l'aventure d'une troupe de théâtre en amateur.
Aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands écrivains français, Alfred de Musset ne pouvait jouir de cette étiquette de son temps.
En 1840, arrivé dans un gouffre déserté par l'inspiration, Musset se laisse dépérir dans son appartement depuis seize mois. Gustave, éditeur et meilleur ami du poète, tente de le réveiller de cette léthargie qui s'apparente à une mort artistique afin qu'il se relève et écrive à nouveau. De cette confrontation naîtra un poème « Une soirée perdue ». L'inspiration trouvée pour écrire ces quelques lignes ne sera pas sans conséquences...
Dans cette pièce, l'auteur relate les trois jours où la vie de De Musset a basculé, notamment au contact d'une certaine George Sand...
À la croisée de l'histoire et de la littérature, cette pièce de Gaspard Champetier imagine les ressorts d'une rencontre, ces liens noués à l'occasion d'une collision des coeurs.
Comment se construire alors que l'on a subi, petite fille, des agressions commises par un prêtre, membre de la famille qui plus est ? Quelle réaction peut-on avoir alors que les adultes semblent ne nous accorder aucune importance ?
Le chemin sera évidemment long et solitaire.
Marie-Claire Silvestre est sortie du silence, passant du statut de victime à celui de témoin. Dans ce récit, elle évoque son enfance, ses ancrages, les stratégies qu'elle a mises en place pour sortir de l'horreur qu'aucun enfant ne devrait connaître.
Dans ce nouvel opus, Elise Boyer porte à la fois un regard tendre et intime sur ses proches, et un regard frais, neuf, sur la société contemporaine. Elle s'arme de mots sincères pour décrire le quotidien, les émotions ordinaires qui ne le sont jamais vraiment tout à fait. À travers la poésie, elle nous fait découvrir son refuge et nous laisse nous y blottir, le temps d'un vers, d'une rime, d'un son.
Elise Boyer manie le verbe comme une armure et une arme. Elle trouve dans l'écriture cette respiration intuitive, première, qui nous fait plonger tête baissée dans la beauté de la vie.
Elle est également l'autrice de « Recueil de slam et de poésie » (Éditions du Panthéon, 2020).
Imaginez ! Vous coulez une vie paisible dans le Var jusqu'au jour où votre quiétude est interrompue par l'arrivée d'un couple sympathique de professeurs d'histoire et d'archéologie. Ceux-ci viennent en effet vous convaincre que votre propriété dissimule un trésor ! C'est ce qui advient à notre héros en semi-retraite, Hippolyte Bousquet, dont l'emploi du temps consistait en quelques travaux des champs, repas roboratifs et relations campagnardes. Sa vie, mais aussi son terrain, vont être bouleversés par la recherche du trésor, source inépuisable de péripéties et de surprises.
La collision des deux mondes, paysans versus intellectuels, rats des champs contre rats des villes, est au coeur de cette fable narrée avec une verve toute pagnolesque. Elle s'accompagne d'une petite leçon d'histoire de France, en particulier sur nos ancêtres les Francs.
Après une enfance provençale, Bernard Roux « monte » à Paris achever ses études puis entame une carrière bancaire. Percevant ses désirs d'évasion et ses facultés d'adaptation, son établissement le propulse au Japon, aux Pays-Bas, aux Philippines et enfin en Iran, après avoir couvert d'autres zones, dont l'Europe communiste, au moment de la chute du Mur.
Cette vie riche en mésaventures a été narrée dans son premier ouvrage, « Mes Lettres Persanes ».
Né quelques mois après la catastrophe de Tchernobyl, César Luce voit le jour avec une santé défaillante. S'ensuit une enfance sombre, compliquée par une surdité apparue à ses trois ans et une tendance autistique. Adolescent et découvrant son homosexualité, il devra apprendre à embrasser et apprécier la personne qu'il a construite dans la douleur, la tête haute et le regard tourné vers la liberté.
S'affranchir du regard pesant des autres pour, enfin, accéder à l'autonomie. C'est tout l'enjeu de ce témoignage porté par la plume sincère de César Luce
Dans l'entre-deux-guerres, la station thermale auvergnate de Châtel-Guyon accueillait des curistes du monde entier, notamment les colons revenus d'Afrique. L'arrivée, un jour, d'une famille du Dahomey bouleversera les moeurs et les esprits de la petite cité. La galerie de portraits singuliers et touchants qui s'entrecroisent, tant avec douceur qu'avec fracas, est une ode à la tolérance et une invitation au questionnement sur la condition humaine.
Le père d'Yvan Perreton a accompli sa passion : être paysan à Palogneux dans les Monts du Forez. Comme ses ancêtres depuis 1633, il a vécu du travail de la terre familiale et l'a transmise à son tour. Il a connu toutes les évolutions apportées par le XXe siècle.
À travers les anecdotes retraçant les étapes de son parcours (son service militaire, son travail à la ferme, son engagement public...), c'est toute l'histoire récente qui est revisitée, de la guerre d'Algérie à la modernisation de l'agriculture en passant par l'évolution des modes de vie.
À l'heure où le père se souvient, le fils recueille ses confidences. Faire quelques pas à sa suite sur les chemins du XXe siècle est un moment aussi émouvant que grave, un témoignage sensible sur l'esprit paysan.
Historien de formation, Yvan Perreton est directeur d'un musée de société, l'Atelier-Musée du Chapeau à Chazelles-sur-Lyon (Loire). Il a fait de sa passion pour le patrimoine, son métier sans jamais oublier ses origines.
Dans « Superficie », Olivier Smeyers établit un « inventaire poétique » contenant un éventail d'émotions aux couleurs changeantes. Entre cri du coeur et réflexions, entre évasion réelle et saut dans l'imaginaire, il nous emmène en voyage pour toucher du doigt la beauté d'un instant, dans la courbe d'un sourire gracieux.
Allier rigueur scientifique et passion pour les oeuvres de Prévert et Camus... Olivier Smeyers jongle entre ses inclinations comme autant de possibilités offertes à la palette des sensations.
Après trois essais consacrés à la voix, dans sa portée humaine et spirituelle, Véronique Klesse explore un continent plus intime. Ses expériences de vie sont ici mises au service de ses idées, sans fausse pudeur, à la recherche d'une conscience élargie et avec un grand respect pour le sacré et le divin.
D'abord rédigée à l'intention de sa fille, pour l'éclairer et l'accompagner, cette autobiographie se révèle d'une portée plus étendue. Elle dit comment en s'extrayant des traumas de la prime enfance, une femme a conquis de haute lutte sa liberté spirituelle. Une relation lumineuse soulignée par l'enfant en un refrain émouvant : « Un jour je serai comme elle ! »
Toute existence a un sens sur terre. Véronique Klesse le dit, l'écrit, le chante. C'est son étendard, la force de son témoignage.
Quand Margot et Justine découvrent le corps sans vie d'une jeune femme près de la lagune d'Esposende, au Portugal, c'est tout un processus qui s'amorce, et qui révèle les troubles, les doutes de chacune.
Le destin de ces étudiantes croisera celui de Carole et son mariage parfait, ou encore de Jade, jeune femme sensuelle adepte de la poésie et de la luxure. Quel est le lien entre ces femmes que tout oppose ? Qu'est-il arrivé à la jeune fille de la lagune ? Une galerie de portraits intimes et dérangeants qui mettra l'inspecteur chargé de l'enquête en grande difficulté...
Mêlant les codes du roman policier à celui de la fiction psychologique, « Le chant des cigales » invite à un questionnement sur la féminité. L'autrice propose des pistes de réflexion à travers un apparent fait divers. Une façon novatrice d'aborder des interrogations finalement intemporelles.