Rien ne prédestinait un jeune Réunionnais d'origine comorienne à arpenter les rues grouillantes de la ville de New York, au début des années 80. Pourtant, son destin était déjà tout tracé vers une route connue de lui seul...
Ismaël est ballotté entre un père peu présent et une très jeune mère, observant des principes rigoureux hérités des ancêtres de son Île. Pour réaliser ce rêve d'entreprendre, il faut se battre contre des obstacles multiples, administratifs, financiers, appréhender les doutes, les craintes, se protéger de l'absurdité et de l'ignorance de certains individus tenant des propos racistes.
Le milieu new-yorkais n'est pas si aisé à intégrer pour ce jeune Noir des îles de l'océan Indien. Entre tristesse, peurs, frustration, souffrances physiques, il ne peut compter que sur lui-même. Parviendra-t-il à prendre son envol et s'élancer à la poursuite de son rêve ? Pourra-t-il le faire loin des siens ? Saura-t-il faire face aux difficultés ?
Ismaël Aboudou est né à l'île de La Réunion. Il est un danseur-chorégraphe à la carrière internationale. Il effectue ses débuts à Paris et côtoie Maurice Béjart, Mia Frye, puis rejoint rapidement New York où il se forme au Dance Theater of Harlem, au contact de grands danseurs comme les Nicholas Brothers ou Gregory Hines. En 1988, il fonde sa première école de danse à La Réunion, Re Dom Danse. Puis en 1995, il crée le Centre & Compagnie Ismaël Aboudou de l'Océan Indien (CIAOI), très réputé aujourd'hui, et milite pour la création de la formation au diplôme d'État, encore inexistante à La Réunion.
Ce que faisait Théophile devant la Seine, je l'ai oublié après l'avoir su. Ce qui est sûr, c'est que je l'ai vu. Je l'ai vu avant qu'il ne rencontre cette femme.
C'est durant cette nuit interminable et pleine de doutes que se joue leur amitié. Celle-ci devient insupportable parce qu'elle rompt la solitude de Théophile, cette solitude qui semblait le caractériser. Théophile et Madame E., Théophile ou Madame E. : c'est l'équation que devra résoudre, avec fracas, l'histoire de leur amitié.
Paul Fort-Blouin est étudiant en khâgne au Lycée Condorcet à Paris. La ville qu'il habite et les relations qu'il y noue le poussent à écrire sur ce quotidien inspirant, entre travail et vie nocturne. Les multiples références qui jalonnent son roman avec distance et souvent ironie, lui ont été transmises durant son étude des humanités.
L'auteur, aux côtés de son fils, redécouvre les gestes et les sons qui ont marqué son enfance. Nous avons tous, à un moment de notre vie, éprouvé cette envie irrépressible de jeter un caillou dans l'eau - dans la joie ou la colère, de façon mélancolique ou en criant sa détresse.
Né à Madagascar, Nicolas Roy est professeur d'Histoire et diplômé en histoire de l'art et archéologie. Passionné par l'art de la récupération, la littérature et la poésie, il réside désormais à La Réunion.
« Il y a un super jeu que ma meilleure amie m'a appris, qui me plaît beaucoup, qui consiste à dire « titre » lorsque quelqu'un prononce une phrase qui pourrait faire l'objet d'un titre de film X.
Exemple :
« Est-ce que tout va rentrer ? » Titre !
Ou encore :
« Qu'est-ce qu'elle est bonne. » Titre !
Donc, lorsque ma patiente de quatre-vingt-quinze ans m'a demandé en me montrant ses comprimés :
- Le gros, il faut le sucer ? Je n'ai pas pu résister de lui répondre : Titre !
Heureusement, elle ne connaît pas le jeu. »
Née dans le Loir-et-Cher en 1981, Solen Winckler fait ses études à Amboise et obtient son diplôme d'état infirmier en 2002. Passionnée par la lecture, le sport, les voyages et les chats, elle part vivre deux ans en Martinique avant de s'installer à la Réunion en 2006, pour y rejoindre sa soeur.
Elle passe son diplôme de puéricultrice en 2007 et travaille au sein de différents services. Depuis 2009, elle exerce en libéral. Côtoyant de près le monde du livre - sa soeur a créé sa maison d'édition, Austral Éditions -, Solen se lance à son tour dans l'écriture afin de raconter ses journées de travail avec beaucoup d'humour et d'ironie, sous la forme d'un journal de bord.
1998, sur les routes de l'Inde. Au fil des échanges et des confidences, un homme et son chauffeur se lient d'amitié, au point que l'un demande à l'autre de retrouver l'amour de sa vie.
Près de sept ans plus tard, par le plus grand des hasards, cette histoire rejaillit et est le déclencheur d'une aventure unique.
Partez en voyage dans ce pays fascinant et laissez-vous entraîner par une histoire d'amour inspirée de faits réels, qui vous surprendra autant qu'elle vous charmera.
Écrivain et conteur depuis toujours, Marc Aucouturier n'avait jamais publié ses histoires, mais se lance aujourd'hui sur l'insistance de ses proches.
D'un esprit dynamique et sportif, toujours en activité après avoir été à la tête d'une petite entreprise depuis ses 25 ans, l'auteur a fait du voyage une de ses passions et y puise son inspiration pour son écriture.
L'intrigue de ce roman se déroule durant la Seconde Guerre mondiale. Alors que des scientifiques français s'associent aux Allemands dans le but de créer des êtres humains aryens, leurs expériences tournent mal : une femme enfante des triplées. Depuis leur naissance en 1943, ces trois jeunes femmes vieillissent beaucoup moins vite que les autres humains. Mais pour quelle raison ?
Jusqu'à présent, personne n'a réussi à percer ce mystère. Karole, Karel et Karine mènent une vie difficile dans le contexte de l'après-guerre. Lorsqu'elles rencontrent Ethan, un tueur à gage, leur destin est bouleversé. Bien des mystères entourent leur existence...
C'est en 2021 que Max Durand décide de s'adonner à l'écriture. Parfois, en écoutant une phrase, un mot ou une remarque, il imagine des biographies, des légendes, des feuilletons, des aventures humoristiques, sociétales ou surnaturelles.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : La politique de demain et La robe rouge insolite.
Ce roman fiction fait suite à un premier essai philosophique intitulé Skopos - Notre futur : l'ordre ou le chaos. Ce nouvel ouvrage s'inscrit dans le contexte de la pandémie qui frappe l'espèce humaine. Les auteurs, armés de leur bagage scientifique, financier et philosophique, s'interrogent. Sommes-nous des bonobos masqués, ces proches cousins admirablement étudiés dans les réserves de Centreafrique ? Avons-nous une chance d'être enfin des hommes clairvoyants et lucides ? Que penser de ceux et celles qui nous gouvernent ?
Ces questions parsèment ce roman, qui relate la rencontre entre deux personnages, Louis et Michel, et des entités venues d'un autre monde pacifique, doté d'un savoir incommensurable.
Fort d'une solide expérience des investissements publics, Michel Delacollette s'interroge quant à la possible dissolution de l'éthique dans la gouvernance étatique. Il s'est tourné vers la philosophie pour y chercher d'éventuelles réponses.
Imprégné par la recherche informatique des structures des langages et l'analyse des données, Louis Ledonne tente de décortiquer les nombreux paramètres inclus dans les sciences humaines et éléments constitutifs de la vie en société. Cette passion l'a incité à écrire plusieurs essais philosophiques.
Lorsqu'elle perd sa grand-mère, Hailey est placée dans une famille d'accueil à l'autre bout de la Californie. À Santa Monica, elle fait la rencontre de River : un garçon de son âge, en plein deuil lui aussi. Cela fait plus de six mois qu'il est à la recherche du meurtrier de sa soeur. Néanmoins, Hailey et River vivent une relation idyllique.
Mais ce bonheur est de courte durée : le tortionnaire en cavale semble être de retour.
Née en 2006, Noémie Nguyen commence l'écriture alors qu'elle est âgée de 12 ans. Ses nombreuses lectures l'inspirent et la poussent à écrire ses propres histoires. Sans elle est son premier ouvrage édité.
Découvrez la vie étonnante et inattendue d'un modeste agriculteur, partageant son temps et son énergie entre sa ferme d'élevage, Paris, Bruxelles ou l'autre bout du monde, au service d'une profession solidaire et organisée. Voilà de quoi battre en brèche les préjugés ou les idées reçues de certains, qui n'ont pas suivi de près la formidable évolution de cette activité tournée vers le progrès et l'innovation. La nature et le vivant, au coeur de ce métier et de notre alimentation, concernent chacun d'entre nous. Le consensus entre tous est possible, si nous faisons place au bon sens.
Aujourd'hui âgé de 69 ans, Gilbert Bros a été agriculteur durant quarante-trois ans. Engagé sur les terres de Haute-Loire et du Massif central, cet éleveur de brebis a été parmi les premiers à expérimenter, en association avec son père, la formule des GAEC. Il n'a cessé de défendre une agriculture innovante. En tant que représentant syndical au sein de la FNSEA, d'abord au niveau départemental et régional, puis aux côtés des têtes d'affiche de ce syndicat majoritaire dans la profession, cet homme de tempérament - qui a également occupé la fonction de président de la chambre d'agriculture de Haute-Loire - a été de tous les combats. Il n'a manqué ni d'idées ni d'énergie pour observer, analyser et accompagner, en France mais aussi en Europe, un monde agricole qui a vécu, des années 70 aux années 2010, d'importantes crises : quotas laitiers, vache folle, sécheresses et calamités...
Ce roman inspiré de différentes thématiques sociétales aborde divers sujets tels que l'immigration, le mariage mixte, l'absence de compromis, et plonge ainsi les personnages au sein d'une union disparate et épineuse. Un cocktail de tempéraments contrastés issus de deux ethnies opposées, étonne, rebute, sensibilise, enrage, face à d'inévitables revers poignants, stricts, blessants ou muets.
Les personnages parviendront-ils un jour à s'aimer vraiment ? Au rythme des années qui passent, leur petite fille, partagée entre ces deux cultures, grandit. Animée de joies, de peines, d'espoirs et désespoirs - tous parsemés d'innombrables souvenirs dans un cadre spatio-temporel -, l'histoire se construit. Cette petite fille devenue une femme merveilleuse, à la recherche du moindre souvenir, elle raconte.
Fa Bamovska est née en 1964 à Bruxelles. Vidéaste, elle collabore avec différentes troupes artistiques. À l'affût des secousses émotionnelles dans le geste, le regard, la position du corps, son propre regard et ses émotions profondes guident ses captures. Sensible aux thématiques sociétales, elle écrit de jour comme de nuit. Ses ressentis intérieurs silencieux trouvent la parole sur papier.
Elle est l'auteure de deux autres ouvrages : zBOrade post B.O. et Passé parle-moi.
Contrée du sud vous plonge au coeur de la Provence sous le second empire, au beau milieu du XIXe siècle. Dans cette histoire romantique, Catherine Soustelle de Fourcade - jeune fille de la noblesse provençale - et Maximilian Ambroi - fils d'une riche famille de manadiers éleveurs de taureaux de Camargue - se côtoient depuis l'enfance.
Cent cinquante ans plus tard, leurs arrière-arrière-petits-enfants Marina Blonov et Constant Ambroi connaîtront une inimaginable histoire familiale en Provence.
Ce roman unique vous bercera entre Camargue et Provence, au sein du château de Trisanac, propriété des Soustelle de Fourcade. Une saga qui ravivera la période oubliée du faste et de l'élégance des grandes familles provençales.
Née en 1965 au coeur de la Petite Camargue dans une famille provençale, Carole Rios grandit dans les traditions camarguaises. Grâce à son père cavalier gardian, elle monte rapidement en amazone et s'habille en Arlésienne. Elle fait ses premières classes de danseuse classique avec sa maman, professeure, puis à Monte-Carlo à l'Académie Princesse Grace. À 16 ans, elle devient danseuse classique professionnelle avant d'être promue première danseuse. Elle exerce ensuite comme professeure et chorégraphe de danse classique. Toujours passionnée par ses racines provençales, elle est la première cavalière arlésienne de l'histoire de la Feria de Nîmes à entrer en amazone dans les arènes lors de la pégoulade. En 2021, elle donne naissance à son roman, Contrée du sud, ainsi qu'à la composition chorégraphique et la création du grand ballet classique romantique du même nom. Ce premier ouvrage rend hommage à toute la vie provençale de la Camargue d'antan et d'aujourd'hui.
L'auteur a écrit Le rêve d'Amphora de jour en nuit, sans qu'il ne sache où il le menait. À la seule lumière des noctiluques bousculées par les vagues au plafond d'une grotte sous-marine où il s'était tapi, il a incrusté de sa plume - nourrie d'encre de seiche - un parchemin de grandes algues laminaires, arrachées de livres antarctiques.
Elle, fille des tropiques, nymphe d'aquarium, explore l'univers récifal tissé de rencontres émouvantes et de profonds questionnements. De Lui qui l'a conçue, voyez ce qu'Elle en dit : « Comme la houle de l'océan, de jour en jour, Il m'invente. » Lecteur, sauras-tu toi aussi l'inventer ?
Chris Lacant est un migrant, sans domicile fixe. Il n'habite que là où il écrit et Le rêve d'Amphora est à cet égard l'une de ses maisons sous-marines. Il est âgé de ses dizaines d'années d'expérience littorale et océanique, des côtes atlantiques et méditerranéennes aux plages du Pacifique. Nourri de ses voyages et de ses aventures collectives ou solitaires d'océanographe et de biologiste mais aussi de peintre, de poète et de musicien, il a couvert des pages et des pages d'observations, de réflexions et de témoignages personnels, d'écriture poétique.
« La voyant installée à la caisse au moment de partir, j'avais tenu à régler les consommations, juste pour la revoir une dernière fois. Elle m'avait accueilli avec un petit sourire triste, les yeux légèrement rougis. Et c'est à ce moment-là qu'elle m'avait remis sa carte de visite sur laquelle figurait son adresse e-mail, comme si elle avait un besoin urgent de communiquer...
Je compris bien plus tard que son geste avait été une main tendue, celle d'une jeune fille qui avait, dès le départ, jeté sur moi son dévolu. Pourquoi moi ? Ce dont j'étais certain c'était que sa présence avait déclenché en moi un flot tumultueux d'émotions incontrôlables et qui étaient indubitablement rattachées au passé... Juhane m'avait projeté vingt ans en arrière et fait émerger de mon passé le visage, si semblable au sien, de cette jeune fille que j'avais découverte là-bas dans le Drakensberg. »
Née en 1936, Rose-Marie va connaître une enfance rude et difficile entre la maladie et une maman sévère. Mais c'était l'époque... Sa jeunesse a été perturbée par un viol, qui s'est ensuivi quelques jours plus tard d'une agression sexuelle par vengeance, exactions toutes deux passées sous silence.
Prédestinée à être couturière, sa vie a changé lorsqu'elle a rencontré Georges Lefetey, alors jeune boulanger. Elle a consacré sa vie à la boulangerie et aux boulangères, pour lesquelles elle s'est battue afin d'obtenir une formation pour ce métier que la plupart découvraient avec le mariage et une juste reconnaissance de leur place dans l'entreprise. Ce dévouement a valu à Rose-Marie Lefetey d'être reconnue par ses pairs, d'être décorée de la Légion d'honneur et de recevoir de nombreuses autres nominations.
Mais tout a basculé en 2001. Rose-Marie a vécu des moments difficiles en perdant tout ce qu'elle avait, se retrouvant à la rue à cause d'un mari flambeur et ludopathe. Sa force et sa détermination lui ont permis de se reconstruire et de devenir une femme heureuse et accomplie.
Auteur de huit ouvrages et encore chef d'entreprise à 82 ans, Rose-Marie continue d'exercer sa passion : transmettre son savoir-faire. Comme elle le dit toujours : « Vive la vie ! ».
Nous sommes le 11 mars 2020 lorsque le monde cesse de tourner. Depuis mon berceau de lune, je contemple les couleurs de cet univers, comme un tableau d'aquarelle. Mes souliers de fer aux pieds et mes chaussettes remontées, je glisse chaque jour jusqu'à la Terre, empruntant un précieux fil de soie. Les « loups » y sont nombreux mais ils ne m'effraient pas. Au contraire, ils attirent ma curiosité. Tout au long de mon voyage je les approche, les touche, leur apporte toute mon affection et ma bienveillance, jusqu'au jour où je rencontre un loup différent, un loup qui ne porte pas de masque.
Née à Nancy, Jeanne grandit en région parisienne avant d'accomplir des études universitaires en psychologie. Puis elle réalise l'un de ses plus grands rêves : entrer à l'École Normale. Aujourd'hui et depuis trente ans maintenant, elle est enseignante dans le sud de la France. Passionnée de lecture et d'écriture, Lune de ciel est son premier roman.
Rob fixait le soleil couchant. Son regard s'attardait sur les derniers rayons rougeoyants à l'horizon, par-dessus la colline où le champ de rooibos - également nommé « l'arbre rouge » - allait bientôt disparaître dans l'ombre de la nuit. Quand le soleil envoya son ultime rayon vert, la réaction de Rob fut immédiate : « Monsieur Sébastien, je garde malgré tout un petit espoir car vous êtes comme ce dernier rayon vert dans la vie de Madame Anel. Souvent, Monsieur Adrian me parlait de vous. Un jour, je l'ai entendu dire : "Tu vois, Rob, j'adore ma petite-nièce, Anel... Quand je serai parti, elle devra trouver quelqu'un pour l'accompagner dans la vie et protéger son bébé. Une femme comme Anel n'est pas faite pour vivre toute seule avec un enfant. Elle a besoin d'un homme. Le seul homme qui puisse l'aider c'est celui qu'elle a aimé depuis toujours..." »
« Un bock de café à la main, Robin s'installa devant les hublots de la Coupole d'Observation de la Station Spatiale des Verts, la SSV. Il ne se lassait jamais d'admirer la Planète Bleue à partir de l'Espace pendant ses moments de repos, de préférence pendant les quarante-cinq minutes de « jour » où elle se livrait dans toute sa splendeur. [...]
Pendant qu'il sirotait son café devant ce tableau unique de la Planète Terre sertie d'un écrin noir dans lequel le reste de l'univers était plongé, il fut envahi, comme cela lui arrivait fréquemment ces derniers temps, par un sentiment d'exclusion et de profonde solitude. [...]
Il était condamné à vivre en la seule compagnie de Rob.
Pour le consoler, on n'avait pas manqué de souligner que Rob, le robot anthropoïde qui l'assistait, valait à lui seul deux astronautes. Il avait l'avantage de ne consommer ni oxygène, ni eau, ni provisions de bouche. On avait rajouté, non sans ironie et avec un brin de condescendance, que la faveur qu'on lui avait faite de lui fournir un assistant - compagnon ou compagne ! - aussi performant à tout point de vue, méritait quelques menus sacrifices de la part de celui qui avait osé remettre en cause la Green Vision du GPS, le Guide Penseur Suprême. »
« Bonjour, je suis l'infirmière que vous allez voir aujourd'hui, je m'appelle Eléa ! dis-je enjouée, en entrant dans la chambre.
- Eléa ? Mais ils ont vraiment des goûts de chiottes vos parents ! Ou alors ils ne vous aiment pas beaucoup ! »
Ils s'appellent Fred, Paulette, Henriette, Pamela... Ce sont des personnes avant d'être des patients, des hommes et des femmes de tout âge, avec leur franc parlé, leurs envies, leurs doutes, leurs peurs et leurs maladresses. J'ai pris soin de chacun d'eux. Ces rencontres, aussi bouleversantes que déroutantes, m'ont permis de tirer de belles leçons de vie : je m'en suis nourrie, j'en ai pleuré, j'en ai ri. Mais eux, qu'en ont-ils pensé ? Dans ce livre, j'imagine leurs points de vue.
Âgée de 30 ans, Anaïs de Souza est infirmière depuis bientôt dix ans. Elle exerce successivement son métier à l'hôpital puis à domicile, en France puis au Canada. Riche de ses expériences et passionnée par les rapports humains, elle ressent désormais l'envie de partager certains de ses échanges. Emportée par sa plume, l'auteure prête ses mots à Eléa dans cet ouvrage mêlant fiction et réalité.
Chloé Rizan est une dirigeante en pleine ascension dans une multinationale en forte croissance. Sur fond de voyages au bout du monde, elle mène sa vie et sa carrière avec ambition et détermination. Rien ne l'arrête. Ni la relation houleuse qu'elle entretient avec son patron, ni ses sentiments pour son amant, un homme marié. Autour d'elle gravitent des personnages originaux, dont Antoine Vannier, le mari de sa collègue Émilie, animé par une profonde quête d'identité.
La vie trépidante de Chloé va être chamboulée par une série d'évènements inattendus. Confrontée à un étrange handicap, elle devra composer avec la maladie. Dans le même temps, elle découvrira au sein de son entreprise une opération de détournement de fonds qu'elle se donnera pour mission d'arrêter. Avec courage et simplicité, Chloé va mettre à profit les circonstances pour commencer à chercher ce qui la rendra vraiment heureuse.
Avec Black test, Magdalena Thurin signe son premier roman. Ancienne élève de l'École Normale Supérieure de Lettres et Sciences Humaines, elle se tourne vers l'économie et complète sa formation à l'ESCP Europe puis à l'Asian Institute of Technology. Passionnée par l'Asie, elle commence sa carrière à Hong Kong. Son parcours professionnel l'amène ensuite à travailler pour le groupe EDF à Bangkok, où naît son fils Victor en 2010. Elle déménage ensuite à Pékin et enfin à Houston. Elle s'investit également dans plusieurs projets communautaires, dont la création, en 2016, d'une association pour rendre l'art accessible au plus grand nombre. De 2017 à 2019, de retour en France, elle dirige l'activité de formation professionnelle de l'école de management Montpellier Business School, avant de co-créer LiFT, un cabinet de conseil et de formation. Magdalena Thurin vit dans le sud de la France, dont elle est originaire, avec sa famille.
« Un mois encore à être assignés à résidence, et plus si vous êtes vieux. »
Découvrez le journal d'un simple citoyen, écrit entre mars 2020 et juillet 2021, durant cette étrange « covidie » surgie de nulle part et bousculant nos vies, dans un monde déjà ébranlé par des enjeux sociaux, politiques, économiques et environnementaux.
Assistez aux interrogations quotidiennes de l'auteur entre angoisses, coups de gueule et espoirs, lutte de son épouse contre un troisième cancer et souvenirs du monde d'avant avec, ressurgissant en permanence, une interrogation sur l'état de la démocratie.
Sa petite fille découvrira son journal juste avant la campagne présidentielle, et elle aussi chantera à son tour « Imagine » en pensant au monde de demain qu'elle devra inventer.
Jean-Claude Lemasson commença sa carrière professionnelle à l'âge de 17 ans en tant qu'employé de bureau, avant de la terminer dans des fonctions de direction nationale. Durant onze ans, il prend part à différentes missions d'expertise en Roumanie, en Ukraine et en Azerbaïdjan.
À l'âge de 76 ans, il entreprend la rédaction de son premier ouvrage : Journal d'un citoyen confiné déconfiné.
Ce roman historique suit les aventures de Marie-Rose à Decazeville, commune née du charbon dans l'Aveyron. Surnommée Maria, elle se marie avec Pierre-Augustin, cordonnier. Nous sommes en 1886 : après plus de deux mois de grèves, le directeur de la Compagnie est défenestré.
Il n'y a plus de travail, plus d'argent, plus de quoi acheter de la nourriture : la population émigre. Augustin part chercher du travail en Argentine. Deux ans après, sans nouvelles de sa part, Maria prend la gabarre et descend le Lot avec ses deux enfants. Le bateau les emmène jusqu'à Bordeaux où, après quelques péripéties, ils embarquent sur un cargo pour rejoindre Buenos Aires où Augustin les attend.
Cependant, à l'arrivée, Augustin n'est pas là.
Psychosociologue à la retraite, Pierre Poujol est marié et père de quatre enfants. Il n'écrit que sur la psychiatrie et la belle vallée du Lot.
Confinée à cause de la crise du coronavirus, Yvette voit ressurgir ses souvenirs de la guerre, de l'Occupation et de la Résistance. Elle évoque des événements dramatiques ainsi que des anecdotes. Fond historique et faits réels se côtoient et se mêlent au contexte actuel. Ils nourrissent sa réflexion et suscitent un questionnement chez Yvette. C'est par le truchement de sa fille que le récit prend forme.
Yvette Laurens-Seus née en 1929 à Rabastens, a vécu sous l'Occupation. Elle suit des cours de dessin avec l'illustrateur Gaston Jacquement, puis avec l'école Marc Saurel. Plus tard, elle s'engage dans le soutien scolaire en tant que bénévole. Sa contribution est telle qu'elle reçoit les Palmes académiques. Elle milite également de façon active aux côtés d'anciennes résistantes à l'UFF - aujourd'hui Femmes Solidaires -, ainsi qu'au Mouvement de la Paix.
Katia Seus-Walker est née en France en 1951. Elle enseigne à l'université de Washington et à l'université de Californie, puis à l'université de Toulouse où elle fait de la recherche en didactique des langues. Très tôt stimulée par le vécu et les récits de sa mère, elle s'intéresse à l'Occupation et la Résistance, au point de s'enrichir de rencontres telles que celles avec Pierre Seghers et de rédiger une thèse sur la poésie de la Résistance.
Tu es un étudiant accompli, tu viens d'obtenir ton master en histoire de l'art dans une petite université du sud de la France. Seulement, tu n'es pas heureux, il te manque quelque chose. Le soir même de ta soutenance, tu décides de partir en voyage pour explorer le monde qui s'offre à toi. Jules, je dois te le dire, ce n'est pas une mauvaise idée... mais tu as oublié un détail. Dans l'avion que tu viens de prendre, il y a la seule personne que tu voulais oublier à tout jamais. Elle est devant toi : le Gontran ! Je ne peux que te souhaiter bon courage pour le semer.
Et pour toi, qui t'apprêtes à découvrir la fabuleuse histoire de Jules, en lisant ces lignes, tu te dois de rester sur tes gardes. Qui sait qui pourrait se cacher derrière une porte, à attendre patiemment la moindre occasion pour te surprendre ?
Ben crée le personnage de Gontran sur les bancs de la fac. Pendant ses cours de préhistoire, il s'amuse à écrire des petites histoires pour surprendre ses amies. Après avoir obtenu son diplôme, il continue l'écriture pour chasser l'ennui. Peu à peu, il complexifie les personnages et détaille leurs rencontres. Il se met à la place de Jules, lui prête ses souvenirs - ceux de son enfance et de ses voyages. Il crée un monde où l'inattendu est constant. Puis, continuant ses études en science du langage, il réfléchit à la forme de son récit et fait en sorte que son discours soit le plus proche du langage actuel. Une fois son manuscrit achevé, il le laisse de côté jusqu'à ce qu'une amie lui conseille de le publier, ce qui donnera naissance à son premier roman, À lire avec beaucoup de second degré.
Un poème... une autre planète ? Inaccessible étoile ?
Si vous saviez !
Une émotion, une histoire, des sensations, des images.
Une aventure de la chair complice de l'âme.
Exploration des sens jusqu'au tréfonds de l'être.
Le chant et la danse de la vie avec des mots, des sourires et des larmes,
de l'humour et des peurs.
L'odyssée humaine vers la liberté.
Un poème, une offrande personnelle à résonance universelle.
Un compagnon discret et amical.
À fréquenter au calme, intimement.
Née à Rouen, Anne Montariol réside désormais à Bruxelles. Psychologue de formation, elle se passionne pour l'aventure humaine, qu'elle cultive au quotidien avec sa famille et ses amis ainsi que durant ses nombreux voyages sur les six continents.
Peau d'âme est son premier recueil de poésie.