Kimpa Vita, la jumelle née de la guerre. - Rentrée littéraire 2023 -Kongo, 1685. Le royaume, sous occupation portugaise, n'est qu'une terre de désolation. Une fillette aux yeux de lune voit le jour dans les eaux de la rivière Mpozo. Sa soeur jumelle ne survit pas. L'enfant miraculé est nommée Kimpa Vita, qui signifie " la jumelle née de la guerre ".
En grandissant, Kimpa traverse des épreuves, et bientôt ses discours de résistance magnétisent. Pour ses fidèles, elle incarne l'espoir d'un avenir meilleur, telle une sainte africaine liée aux esprits. Ses détracteurs, eux, la réduisent au rang de sorcière. Kimpa Vita, aussi adulée que haïe, parviendra-t-elle à ranimer un peuple déchiré par les conflits ?
Inspiré d'un personnage réel,
La Reine aux yeux de lune conte avec émotion le destin d'une femme sacrifiée.
Un hommage vibrant à la muse de Saint-Germain-des-Prés, Juliette Gréco.- Rentrée littéraire 2023 -" Son chef-d'oeuvre sera essentiellement mystique puisque Juliette Gréco perçoit toute chose sous l'angle de l'amour et de la liberté. Et, bien loin de toutes les gloses psychanalytiques et de simples auto-projections affectives, son éclat fascinant de femme - qui est plus qu'une femme (et qu'un homme donc) -, frange et longs cheveux noirs sur les épaules, toute de noir vêtue, n'est qu'une des infinies manifestations du divin ou, autrement dit, l'un des fourmillants réceptacles de l'absolu. "
Dans cet hommage flamboyant rendu à la muse de Saint-Germain-des-Prés, l'esprit et la spiritualité croisent le fer au fil d'une méditation poétique et littéraire.
Le nouveau roman de Camille Pascal : une plongée haletante au coeur de la Régence de 1718. Rentrée Littéraire 2022. 27 avril 1718. Un incendie ravage le Petit-Pont, menaçant Notre-Dame. Alors qu'à Paris l'air est tout en feu, au château de Sceaux, la duchesse du Maine souffle sur un autre brasier bien plus dangereux pour le Régent, celui du complot.
Mariée à l'aîné des bâtards de Louis XIV, haute comme trois pommes mais animée de l'orgueil d'une princesse du sang, cette précieuse règne sur sa petite cour de beaux esprits comme sur son mari. Soutenue en secret par le prince de Cellamare, ambassadeur du roi d'Espagne, et encouragée par les survivants de la vieille cour du Roi-Soleil, elle va intriguer avec passion.
Ainsi, en ce printemps 1718, un vent de fronde se lève sur la France et une véritable course-poursuite pour le pouvoir s'engage entre la duchesse d'un côté et le Régent de l'autre.
À travers les méandres des conspirations politiques, les haines familiales et une galerie de portraits tous plus extravagants les uns que les autres, Camille Pascal fait renaître avec virtuosité le temps enflammé et haletant de la Régence.
Autopsie d'une passion. - Rentrée littéraire 2023 -" Quand j'ai rencontré l'écrivain qui allait devenir mon mari, j'ai cru à une vie possible. Malgré l'ambiguïté de nos rapports mêlant intimement séduction et littérature, l'amour fou existait. Puis tout a basculé. L'inspiration est devenue transgression, jusqu'à rendre la famille dysfonctionnelle. Pendant des mois, j'ai voulu m'échapper, en vain.
Mon histoire est celle d'une femme mariée en proie à l'emprise. La descente aux enfers que j'ai vécue, je devais l'écrire pour qu'émerge la vérité. "
Un texte qui médite sur le pouvoir émancipateur de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec la vie.- Rentrée littéraire 2023 - Toute mon adolescence, j'ai entendu parler des personnages d'
À la recherche du temps perdu, persuadée qu'ils étaient des cousins que je n'avais pas encore rencontrés. À la maison, les répliques de Charlus, les vacheries de la duchesse de Guermantes se confondaient avec les bons mots entendus à table, sans solution de continuité entre fiction et réalité. Car le monde révolu où j'ai grandi était encore celui de Proust, qui avait connu mes arrière-grands-parents, dont les noms figurent dans son roman.
J'ai fini, vers l'âge de vingt ans, par lire la
Recherche. Et là, ma vie à changé. Proust savait mieux que moi ce que je traversais. il me montrait à quel point l'aristocratie est un univers de formes vides. Avant même ma rupture avec ma propre famille, il m'offrait une méditation sur l'exil intérieur vécu par celles et ceux qui s'écartent des normes sociales et sexuelles.
Proust ne m'a pas seulement décillée sur mon milieu d'origine. Il m'a constituée comme sujet, lectrice active de ma propre vie, en me révélant le pouvoir d'émancipation de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec le Temps.
UNE BOULEVERSANTE AMITIÉLe nouveau roman de Tatiana de Rosnay
Lui, dix-huit ans, fils de bonne famille, solitaire et rêveur. Elle, sans âge, sans domicile, abîmée par la vie et l'alcool. Tout les sépare.Pourtant, un jour, rue du Bac, à Paris, leurs chemins se croisent. Contre toute attente, une extraordinaire amitié se noue. De celles qui changent une vie. De celles qui forgent à jamais une personnalité.Saisir sa chance, affronter le mystère familial qui le hante, c'est ce que Célestine va transmettre à Martin. Et plus encore..." Ce roman, je l'ai écrit en 1990. J'avais rangé le manuscrit dans un carton, puis l'avais oublié. Jusqu'au jour où, à l'occasion d'un déménagement, nous nous sommes retrouvés, lui et moi. Je l'ai relu avec émotion et il m'a semblé qu'il avait aujourd'hui une résonance particulière. Il est là, entre vos mains. " Tatiana de Rosnay
Un soir, Silvia, la jeune patronne du restaurant parisien Amore & Pasta, sauve une cliente en train de s'étouffer en dégustant ses pâtes. Le lendemain, en venant la remercier, la cliente rescapée lui demande qui elle aime le plus au monde. Silvia pense à son père, Jacopo, et à son amoureux, Julian, mais ne répond pas. Pourtant, la cliente - psychanalyste de profession - réagit comme si elle avait distinctement prononcé leurs deux noms et lui annonce qu'ils sont tous les deux en sursis. En ajoutant que, pour l'avoir sauvée, Silvia a " gagné une vie en échange ", et peut donc choisir lequel des deux sera épargné... Silvia la prend pour une folle et refuse de l'écouter. Mais, le soir même, son père et son amoureux se trouvent tous les deux en danger de mort. La menace était donc bien réelle. Et il reste à Silvia deux jours pour choisir...Une comédie romantique pleine de rebondissements, à la lisière du fantastique.
Avec Dans la nuit blanche, Olivier Adam nous offre un roman choral sensible mâtiné de thriller, entre nuits blanches et faux-semblants.C'est blanc. Partout.Un champ de neige immense, sous un ciel incroyablement lumineux.Je flotte à quelques centimètres du sol.Des sons assourdis me parviennent comme à travers un mur.À un moment j'ai senti que je quittais mon corps.Je ne sais plus quand c'était.Il y a deux secondes.Deux heures.Deux jours.Deux mois.Je me suis élevé.Antoine était dans le coma.Il s'était fait renverser par une bagnole et on l'avait emmené aux urgences alors qu'il avait perdu connaissance.Physiquement, il n'y avait pas trop de dégâts.Deux côtes cassées. Le poignet fracturé. Des hématomes et des contusions un peu partout. Mais pour le moment il était dans les limbes. J'ai mis un petit temps à réaliser.D'abord j'ai pensé à son poignet. C'était le droit ou le gauche ? Je sais, c'est débile, mais c'est ça que je me suis demandé en premier. S'il pourrait rejouer au tennis et quand. Et la guitare. Et puis le plus important a fini par se faire une place dans mes pensées. Il était dans le coma. Entre la vie et la mort.
Six foyers, et un point commun : Eléonore, femme de ménage. Mais leur routine risque de se voir chamboulée...
Lundi, dottore Di Martino. Veuf au coeur brisé. Mardi, signora Rizzo. La doyenne à l'esprit mal tourné. Mercredi, les Ferrara. Culs-bénits, autoritaires. Jeudi, signora Marino. Voyante : lit dans les cartes et les pensées. Vendredi matin, signor et signora Landi. Aisés, bronzés, désespérés... Vendredi après-midi, signor D'Amato. L'homme invisible ! À Salerno, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas pour Éléonore. Entre ses ménages et ses jumeaux ados, elle n'a pas le temps de goûter à la
dolce vita.
Surtout, Éléonore ne parvient pas à oublier Marco, dont elle vient de se séparer.
Pendant qu'elle récure chez les autres, au moins, son esprit est occupé.
Mais en pénétrant dans l'intimité de ses clients, elle va s'apercevoir que les apparences sont trompeuses, et sa routine bien huilée pourrait se trouver chamboulée...
Son rêve de toujours deviendra-t-il réalité ?
Et si un hasard s'apprêtait à rebattre toutes les cartes ?
Entre rivalités et transmission, voici l'aventure extraordinaire de nos ancêtres.Mon nom est Raghad. Du clan des Mahalis.Tout au long de ma longue vie, j'ai vu des animaux aussi grands que des collines.Des éléphants sauvages capables de vous broyer le crâne,des félins dont le rugissement pouvait vous exiler au Pays-qui-n'a-pas-de-nom.J'ai vu des êtres qui nous ressemblaient comme des frères.Jusqu'au jour où, mystérieusement, il n'est resté que nous.Là où naquit l'humanité, il y a des centaines de milliers d'années.C'était... À l'aube du monde.Dans ce roman aux confins de l'histoire et de l'imaginaire, Gilbert Sinoué raconte le périple des premiers hommes, de l'ouest de l'Afrique à la péninsule Arabique.
En quête d'une terre aussi hospitalière que mythique, ils entament une marche longue et périlleuse. Ponctuée de la découverte du feu, d'affrontements avec les forces de la nature et de questionnements sur leur propre évolution.
Bouleversant et lumineux. Le nouveau roman de Claire Norton, l'auteure qui a bouleversé 300 000 lecteurs. " À tous nos grands-parents qui nous ont tant de fois rebattu les oreilles de : ''Tu verras, quand tu seras grand(e) ...'', ''Tu verras, quand tu auras mon âge...'', et dont les paroles prennent de plus en plus de sens au fur et à mesure que nous marchons dans leurs pas... " Claire Norton Rien n'aurait dû réunir Auguste, quatre-vingt-cinq ans, et Philomène, quinze ans.
Pourtant, la quête que le vieil homme et la jeune fille vont entreprendre ensemble et loin de chez eux se révélera le plus précieux cadeau que la vie pouvait leur réserver, à l'un comme à l'autre.
Prix Solidarité Harmonie Mutuelle 2022
" La vie, c'est dommage, ne peut pas toujours être une comédie. " - Rentrée littéraire 2023 -Lorsque Paul le provincial rencontre Henri le Parisien, c'est l'amitié immédiate. Ils sont étudiants et s'imaginent des destins flamboyants. Devenu un journaliste dilettante, Henri découvre les arrière-cuisines de la presse et de l'édition. Paul publie un premier roman ambitieux - que personne ne lit. Malgré cet échec, un éditeur rompu à tous les coups lui propose d'écrire dans l'ombre les best-sellers des autres. Mais peut-on prêter sa plume sans venre son âme ?
Dans un Paris dont la cruauté pousse à la mélancolie ou au détachement, même l'amitié est mise à l'épreuve ; tout autant que l'amour, dernier carrefour des illusions. Paul et Henri s'étaient rêvés grands écrivains, ils ne seront jamais que de petits farceurs...
Le premier recueil de nouvelles de Christiane TaubiraVous n'imaginez pas le plaisir que nous procure de disséquer vos défauts et vos vices lorsque nous sommes entre femmes. C'est notre aliénation, notre dépendance masochiste, notre revanche confuse et confite, notre consolation aigre et notre joie affligée. La preuve que, malgré nos bravades, nous sommes encore bien inféodées. Nos bruyantes professions d'indépendance ? De la jactance ! Ici, une femme battue qui ose tout pour fuir la compagnie des hommes. Là, un ancien et pitoyable directeur d'école qui se souvient d'une revanche mesquine prise sur la vie. Ici encore, un choeur féminin qui confie des pans ensanglantés de son histoire familiale, entre esclavage, marronnage et devoir de mémoire... Qu'importe l'époque, chacun lutte pour sa liberté, pour se défaire d'un destin ligoté, contrarié, ou d'un amour déçu, et, parfois, pour accepter sa propre fin. Ce recueil de nouvelles, porté par une langue réaliste et poétique, lyrique et unique, dépeint ces morceaux de vie, comme carreaux cassés, qui chacun à leur manière offrent une fenêtre sur le monde.
Une bouleversante histoire de résilience qu'on lit le coeur battant dans l'espoir que son héroïne s'en sorte.
Valentine vit dans une petite résidence d'une ville de province. Elle travaille à temps partiel au rayon librairie d'une grande surface culturelle. Les livres sont sa seule évasion ; son seul exutoire, le journal intime qu'elle cache dans le coffre à jouets de son fils. Et son seul bonheur, cet enfant, Nathan, qui vient de souffler ses six bougies. Pour le reste, Valentine vit dans la terreur qu'au moindre faux pas, la colère et la jalousie de son mari se reportent sur Nathan... L'arrivée d'un couple de voisins âgés dans l'appartement d'en face va complètement bouleverser sa vision du monde. Car comment résister à la bonté de Guy, qui se conduit avec Nathan comme le grand-père qu'il n'a jamais eu ? Comment refuser la tendresse de Suzette, cette femme si maternelle, elle qui a tant manqué de mère ? Peu à peu, Valentine se laisse apprivoiser. Jusqu'au jour où elle commet une minuscule imprudence aux conséquences dramatiques... Mais une chose change tout, désormais : elle n'est plus seule pour affronter son bourreau et reconstruire sa vie volée.
Marie grandit dans un appartement semé de cachettes, car on ne sait jamais. Dans la table de nuit parentale, une étoile jaune prend la poussière. Aux murs figurent des tableaux muets.
Jacques, son père, est médecin. Il a la gaieté angoissée. Pour évoquer son enfance, il s'enferme dans un silence intransigeant. Pourquoi ?
Lorsqu'il disparaît, Marie hérite d'une enveloppe. Dedans, des lettres d'amour à l'orthographe incertaine, et une supplique, griffonnée au crayon, en 1943 : " N'oublie pas l'enfant. " Qui l'a écrite ? Et à qui s'adresse-t-elle ?
Quatre destins se rencontrent dans ce récit. Un secret les lie qui, aujourd'hui encore, stupéfie.
La Promesse dit l'amour filial, l'instinct de survie, la violence née du silence, et la réconciliation entre des générations.
Dis-moi, c'est juste, de rire dans un monde qui radie les chômeurs, flique les érémistes, largue les femmes à leurs maris sauvages, néglige les vieux, renvoie les enfants de la cantine, regarde des gens se noyer à deux miles de jolies plages de sable fin ?... C'est juste que la société soit un boxon à ciel ouvert où des hommes forniquent à tour de bras, niquent la planète et les utérus, donnent des leçons à tout va, pendant que les pauvres remboursent la dette ?...
Que ce soit au Chaudron savant ou ailleurs, treize femmes discutent à bâtons rompus. Au coeur de leurs débats piquants, aucune approximation n'est permise : chaque mot à un sens, et l'Histoire est racontée pour mieux éclairer le présent, dans un monde qui devient de plus en plus éreintant.
Mais si elles se font toutes les porte-parole des opprimés, elles s'inquiètent aussi du sort d'Olivia, la fille de l'une des leurs, qui semble s'éteindre peu à peu...
Ainsi entend-on le choeur s'interroger, gronder, chanter et pleurer.
Avec
Frivolités, Christiane Taubira offre un texte littéraire et unique, d'un genre nouveau, profondément vivant.
Rentrée Littéraire 2021Des tranchées, des arbres, les tourments d'un homme et l'espoir du monde." J'ai toujours envie de te gifler... Continue à écrire et on va continuer à faire l'amour puisqu'il n'y a que ça qui marche entre nous. Tu vas signer la paperasse de mon père... Je vais avoir une autre vie, Jean, mais, dans cette autre vie il y aura un tiroir secret, et dans ce tiroir il y aura toi. Et si un jour tu as quelque chose à me proposer, dis le-moi. Ne regarde pas mes larmes, elles ne veulent pas dire grand chose, écris, mon Jean, surtout n'arrête pas, j'aime que tu écrives... Je m'offrirai certaines de tes phrases, même si elles ne sont pas pour moi. Je suis jalouse de cette guerre qui te garde pour elle, qui te fait marcher seul je ne sais où... sans moi... sans ta femme... Je pense que je suis la seule veuve de guerre dont le mari est vivant et devant ses yeux. "Du grand massacre de 14-18, Jean Fournier revient indemne physiquement mais broyé de l'intérieur. Démobilisé, il fait tout ce qu'il peut pour y croire, croire qu'un avenir est encore possible après cinq années à voir et entendre ce que des yeux et des oreilles de vingt ans ne devraient pas avoir à saisir. Il retrouve son emploi discret dans une banque et le destin lui fait grimper les échelons par la grâce d'un amour fol : celui d'Alice. Mais Alice, malgré ses efforts, le voit rêver de hauteurs qu'elle ne connaît pas, celles des cimes où un berger lui a, un jour, offert un autre regard sur les hommes et sur la vie.Retrouvez toute la Rentrée Littéraire Robert Laffont ici : http://rentreelitteraire.robertlaffont.com/
Quand l'amitié devient emprise.Mère célibataire de vingt-huit ans, ébranlée par le décès récent de son père, Candice Louradour mène une vie sans saveur. Un soir d'hiver pluvieux, à Paris, elle est témoin d'un accident de la circulation. Une femme est renversée et grièvement blessée.
Bouleversée, Candice lui porte assistance, puis se rend à son chevet à l'hôpital. Petit à petit, la jeune ingénieure du son et la convalescente se lient d'amitié.
Jusqu'au jour où Dominique demande à Candice de pénétrer dans son appartement pour y récupérer quelques affaires.
Dès lors, tout va basculer...
Pourquoi Candice a-t-elle envie de fouiller l'intimité d'une existence dont elle ne sait finalement rien ? Et qui est cette Dominique Marquisan, la cinquantaine élégante, si solitaire et énigmatique ?
Nous irons mieux demain retrace le chemin d'une femme fragile vers l'acceptation de soi, vers sa liberté. Il fait aussi écho aux derniers mots d'Émile Zola, le passager clandestin de cette histoire.
Une fresque russe familiale dans les pas de Lou Andreas-Salomé, Rilke, Nabokov, Fabergé et bien d'autres encore.Ils rentrèrent en traîneau à Saint-Pétersbourg, dans le paysage bleuté de l'hiver. Les sapins, les bouleaux et les trembles se détachaient sur fond blanc telles des gravures à la pointe sèche. Le froid et le silence figeaient le monde dans une immuabilité rassurante. Le crissement des patins, le halètement des chevaux, le claquement du fouet, chaque son prenait une intensité particulière dans la pureté de l'atmosphère. La neige effacerait vite les deux sillons laissés derrière eux, la vie comme un passage. Dans cette fresque russe, Marina Dédéyan explore la mémoire familiale pour retracer l'histoire de ses arrière-grands-parents au tournant du XXe siècle, entre grandeur d'avant-guerre et tourmente révolutionnaire.
442 accusés de commerce de sorcellerie.36 condamnés à mort, dont ma mère, brûlée vive.Sur ordre du roi. Et moi, sa fille, dois-je tout dire pour sauver ma tête ?Depuis cinq heures du matin, la foule rassemblée devant le bûcher piaffe d'impatience de voir brûler celle que l'on surnomme " la Voisin ". Son supplice sera le divertissement à ne pas manquer. Ordre du roi.
On ne badine pas avec la colère de Louis XIV.
Accusée de sorcellerie et de crimes atroces, elle repousse le curé qui tente de sauver son âme et s'agite comme une possédée.
- Allez tous vous faire foutre !
Et d'un seul coup la fumée montant vers le ciel emporte les cheveux fondus de la plus redoutable empoisonneuse de Paris.
Bientôt, on soupçonne de complicité sa fille âgée de vingt et un ans. Ainsi, Marie-Marguerite devra tout dire : livrer les secrets de sa mère, révéler ses formules et la liste de ses clients dans la haute noblesse courtisane.
Mais cela suffira-t-il à sauver sa tête ?
L'un des plus gros scandales qui ébranla le règne du Roi-Soleil est ici raconté avec la truculence et la précision historique si singulières d'Isabelle Duquesnoy.
" Viscéral et vital. " The GuardianLorsque Abigail et une dizaine d'autres jeunes filles sont aperçues dansant nues en pleine nuit dans la forêt, quelques puritains de Salem s'empressent de crier à la sorcellerie. Bientôt, un procès plonge cette communauté de Nouvelle-Angleterre dans la colère et la confusion. Ceux qui sont accusés d'être des oeuvres du démon encourent la potence.
En 1953, alors que l'Amérique est en proie au maccarthysme et à la " chasse aux sorcières ", Arthur Miller écrit une pièce incisive sur un célèbre épisode de l'histoire américaine : le procès qui, en 1692, ébranla la petite ville de Salem, gagnée par une crise d'hystérie puritaine, et se solda par la condamnation de nombreuses personnes soupçonnées de pratiques sataniques et par vingt-cinq exécutions.
Cette oeuvre illustre de façon magistrale comment peut être franchie - à toute époque - la frontière entre raison et folie, justice et fanatisme.
Après le succès de Mademoiselle Papillon, une saga familiale originale : l'histoire d'un clan de femmes puissantes.Dans la famille de
Rose, les femmes règnent. Ce clan joyeux possède sa légende et ses traditions. De mère en fille, elles sont accoucheuses. Le destin de Rose paraît tracé. Jusqu'à ce drame qui va la bouleverser.
À quelques kilomètres de là,
Ella se retrouve soudain allongée sur le sol devant ses élèves. Les jours passent et l'institutrice s'évanouit encore. Alors qu'elle tente d'élucider ce mystère, ses chutes répétées la poussent à faire ce qu'elle n'aurait jamais imaginé.
Deux femmes, deux voix, deux facettes d'une même histoire. Celle qui commence quand tout semble perdu.
Alia Cardyn offre un récit lumineux sur la quête de soi et la poursuite d'un rêve. Parce que rien n'est plus puissant qu'une génération de gens heureux.
Que garde-t-on de nos amours d'enfance ? Un revival amoureux, sur fond des années 1980-1990.Juin 2019. Emmanuelle se rend au mariage de sa soeur cadette. Si la journée s'annonce festive, elle redoute néanmoins de croiser un invité : Vincent, son premier amour.
Qu'auront-ils à se dire ? Que reste-t-il de leur enfance révolue, de leur histoire inachevée, de leurs souvenirs faussement endormis ?
Tandis que la noce bat son plein, Emmanuelle rembobine le film de sa jeunesse et de sa relation avec Vincent tout en redonnant vie aux années 1980-1990, à " Cendrillon " de Téléphone, à la vieille Renault 19 de ses parents et à une bande d'enfants inséparables.
Avec finesse et humour, Caroline Michel questionne la place de nos premières amours dans nos vies d'adultes.
Comment la rose est arrivée en France : le grand roman de sa conquête." Je m'appelle Morjiane El Saadawi, je suis née au nord de Damas. Je sais soigner et je cultive les roses. Je veux consigner ce que je fais, tout inscrire ici, mes progrès comme mes peines, car mes conseils et mes efforts peuvent servir à d'autres pour qui les roses représentent plus que l'or jaune... " 1240. Gatien de Mortery revient de Terre sainte où il a combattu sous les ordres de Thibaut, comte de Champagne. À ses côtés, une femme, Morjiane, et une fleur, la rose de Damas dont la splendeur et les senteurs sont encore inconnues en France. Thibaut demande à Gatien de la replanter et de la multiplier. Il veut en faire l'offrande à la reine Blanche, mère de Saint Louis. Son parfum envoûtant n'est-il pas gage d'amour ?
Grâce à Morjiane, les plants s'acclimatent sur ces terres champenoises. Alors, les ennemis se lèvent. L'Église voit dans cette réussite fabuleuse un pacte signé avec le diable. Les jaloux rêvent de la fortune que cette fleur inestimable leur assurerait. Et d'autres, plus sournois encore, sont décidés à se venger de Gatien. La rose mérite-t-elle qu'on meure pour elle ?
Liber Rosae est un livre exaltant, subtil et vif, magnifié par les somptueuses illustrations originales de Laurent Gapaillard. Ce roman nous plonge dans la France du XVIIIe siècle, où tout est possible, sans jamais trahir la vérité historique. Enfin, défiant les siècles, la voix de Morjiane résonne encore et nous apporte de précieux conseils sur la culture de cette fleur mythique.