Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Monsieur de Diesbach nous montre ces princes, ces grandes duchesses, livrés à leurs instincts, raffinés et pervers. Toute une galerie de personnages étonnants passe sous notre regard. Chaque fois, Monsieur de Diesbach nous captive par un don d'évocation souligné d'une ironie sans méchanceté ; chaque fois, il nous laisse en suspens sur une moralité secrète. On le lit avec une satisfaction sans cesse renouvelée... Monsieur de Diesbach est tout à la fois un conteur classique français et un fabulateur à la manière d'Hoffmann.
A quoi bon grandir ? Telle est la question que se pose Toni, un enfant dont le seul désir ici-bas semble être l'amour qu'il porte à sa cousine Maï. Ils vivent aux Angéliques, une maison située dans les marais des Sphaignes et comme oubliée des temps. Si Maï est jolie ? Oh oui. La plus jolie pour Toni. L'âme soeur, l'unique. A dix ans elle a déjà des lèvres de femme. Elle est assez froide et secrète pour le hanter à chaque instant. Assez orgueilleuse pour faire de lui, au fil des années, un être solitaire, écorché vif, jaloux, dissimulé. Il finit par inspirer la méfiance à tous. A son ami l'Antillais Julius, un manipulateur de charme. A ses parents. A Maï qu'il veut à lui sans partage. Est-ce l'amour frustré qui tue chez Toni l'innocence et la fantaisie ? Est-ce le clan familial replié sur des maux inavouables et qui craint de voir Toni lui échapper ? Si Maï l'aimait Toni pourrait s'accepter lui-même, accepter les mystères et la honte. Comment savoir avec Maï ? Et si jamais elle préférait Julius ? Drame de la solitude, de la jalousie qui ronge et rend fou, Prends garde au loup met en scène les jeux périlleux de l'amour et du désir. Mais qui joue ? Qui tire les ficelles de la comédie humaine ? Le temps finit par emporter les amours, les espérances. Quant au loup, c'est le mal sans visage à l'affût dans chaque instant. C'est le mal qu'on nous veut, celui que nous sommes.
Avant de tenir pour Télérama la chronique littéraire où l'on sait qu'elle excelle, Michèle Gazier a enseigné pendant treize ans. A ce titre, qui pouvait mieux qu'elle dépeindre les désillusions des universitaires placées par les hasards de l'exil au tréfonds de lointaines banlieues où elles ont la charge d'inculquer leur savoir à des adolescents rebelles ? L'angoisse est un état d'esprit. Michèle Gazier incarne la fragilité brûlante de ses héroïnes. Ce livre transperce. Il suggère de bouleversantes images et leur instille, couche après couche, l'acharnement têtu d'une succession de fondus enchaînés. C'est comme si, obsédée par la persistance des détresses entrevues, Michèle Gazier montrait encore et encore le visage d'une femme défaite, éternellement renouvelée et cependant toujours étrangement la même. Une prof. Presque une enfant passée sans transition des bancs du lycée à la chaire du maître. Une prof. Une enseignante pleine d'imagination, qui, décalque de ses soeurs submergées par l'insidieuse usure, abandonne un jour toute idée de lutte, et devient, folle recluse, l'otage consentante d'une situation, d'un vocabulaire, dont l'infantilisation confine à la ruine de l'esprit. A l'aune de cet abandon, la raison s'emballe. Rien de surprenant à ce que les rêves brisés de ces nonnes laïques entraînent le lecteur jusqu'à l'extrême bord de la vie.
Les secrets de la lumière sont mieux gardés que ceux de la nuit. Jean-Pierre Milovanoff le sait bien, comme il sait aussi découvrir, derrière l'éclat des fêtes mélancoliques et des amours brèves, le drame caché de l'homme qui s'est trompé de destin et qui doit aller jusqu'au bout de la tragédie pour sauver son rêve d'enfant.
Lorsque Cléa Resslingen boit sa première gorgée de cognac, elle a six ans : elle en ressent un bien-être immédiat, une sorte de réconfort. Très vite, l'alcool va devenir pour elle une habitude, une servitude. A douze ans, elle vide les fonds de verre, à seize, elle vole pour se procurer cette « médecine » qui seule la soulage et apaise en elle les vieux démons. C'est que, chez les Resslingen, chacun souffre d'une peine ancienne, inoubliable. Que s'est-il passé il y a plus de vingt ans, par un beau jour d'été, au bord de la rivière ? L'un d'entre eux s'est-il fait l'instrument du destin ? Le malheur a-t-il besoin de prendre appui sur un geste, une parole, pour s'abattre sur nous ? Ou frappe-t-il au hasard, sans préméditation, en aveugle ? Tout le drame des Resslingen tient dans ce questionnement douloureux, obsédant. Inconsolables, prisonniers du souvenir de cette funeste journée qui les a brisés, ils interrogent encore et encore leur mémoire meurtrie...
Gitan, orphelin, fils de prostituée, Valentin est voué à l'errance. Qui voudrait s'embarrasser du Simploque, bon à rien, pas même à mendier ? On aimerait qu'il passe à la trappe, mais la mauvaise herbe est tenace. On croit que le gitan est parti, qu'il est loin déjà, alors qu'il se sera mis d'accord avec son ombre : va faire un tour, moi je reste. On le voudrait plus loin, qu'il déguerpisse, ouste ! On le voudrait mort, fini, cassé, les bras en croix, la langue pendante. Et, même mort, fini, cassé, on l'assassinera encore, et le faire mourir trois fois ne suffira pas. Car le gitan a plus d'un tour dans son sac, vieux traficoteur ! Voleurs de poules et ensorceleurs, on dit tout et son contraire, mais seuls les gitans savent de quoi sont capables les gitans. Capables de tout. Tio égorge les femmes par dépit. Légitimus protège les petits va-nu-pieds qu'il fait travailler sur la décharge. Grâce à Gina, la fille de joie qui lui offre son coeur, Valentin survivra. Né pour donner la parole aux siens, il les sauve en endossant leurs peines et leur cruauté. Ainsi va-t-il, nourrissant la légende et la grandeur des gitans.
Dans la nuit étoilée du 5 au 6 juin 1944, Alexandre Renaud, maire de Sainte Mère Eglise, a vu les premiers parachutistes américains sauter sur la terre normande. Dans les heures qui suivirent, il a vécu la libération de son village, maison par maison, verger par verger. De ses. notes, prises au jour le jour, naît une évocation précise et imagée de ces combats qui décidèrent de la réussite du débarquement. Face à la farouche résistance des Allemands, ces soldats d'élite allaient connaître ici, après l'Afrique et la Sicile, des pertes terribles. Cet ouvrage, publié dès 1945, best-seller des années 1945, 1946, 1947 constitue un témoignage exceptionnel, enrichi dans sa nouvelle présentation de nombreuses photos, dont certaines inédites.
De Hyères à Florence, d'Istanbul à Trieste, de Palerme à Montpellier, un homme du Sud pourrait trouver dans chaque ville où il s'est provisoirement fixé un lieu révélateur de sa personne et de son destin. S'il entrevoit chaque fois le secret des êtres et des paysages, c'est un mystère sur lequel il n'est pas nécessaire de lever tout à fait le voile pour en éprouver la séduction. En neuf étapes qui occupent près d'un demi-siècle, ce Télémaque provençal cherche le visage du père dont l'absence devient exemplaire, se familiarise avec des figures d'Eros sculptées par les ténèbres et se livre à l'apprentissage sans fin de signes noirs sur le papier blanc. Avec ces récits rapides, incisifs, Marcel Spada poursuit une oeuvre dont la sensualité et l'humour gardent une saveur toute méditerranéenne.
Autour de six personnages principaux, c'est toute la vie du théâtre dans les années 80, avec ses anecdotes, ses déboires et ses multiples péripéties, qui nous est racontée dans Une mort de théâtre. Lemaresquier a connu une sorte d'extase en jouant Ce soir on improvise de Pirandello, au festival d'Avignon, Julius se sent déchiré entre son homosexualité et son mysticisme, Edith est blessée par un amant indifférent ; Serge et Emma s'aiment le temps d'un Roméo et Juliette au TNP de Villeurbanne ; VHS, aimable trublion qui, lui, déteste le théâtre, sert de révélateur aux autres. Un jour, après une étape à Venise sous les eaux, le grand navire de la dernière croisière les emporte. Jusque-là, ils auront improvisé, comme nous le faisons tous, nous qui sommes peut-être plus comédiens qu'eux. Un roman à clés, sans doute, car vedettes et comparses pourraient porter des noms connus, et aussi un livre drôle, quelquefois amer, mais toujours chaleureux.
En 1942, la France, vaincue, se trouve coupée en deux par la Ligne de démarcation. Saint-Clar, sur le gave de Pau, est en zone occupée, à deux pas de cette Ligne. Francis de Balansun, dix-sept ans, est un des passeurs bénévoles qui aident les Résistants à fuir de l'autre côté. L'un d'eux promet de rechercher le fiancé de sa soeur Hélène, disparu alors qu'il tentait de gagner l'Angleterre. Francis charge alors un camarade de classe, Philippe Arréguy, d'en avertir Hélène qui vit à Paris... Collaboration et ombres donnent aux « Forêts de la nuit » de Jean-Louis Curtis un ton de chronique de ces temps de ténèbres.
Un matin de décembre, trois soldats venant d'Algérie arrivent en permission à Paris : le sergent Lachaume, le caporal Valette, le deuxième classe Lasteyrie. Ils arrivent pleins d'espoir ; mais, malgré la bonne volonté et l'affection de quelques-uns, ils ne rencontrent que la solitude et l'incompréhension. Ils parlent, on leur parle, mais personne n'entend personne. Ils se voient « à part », rejetés à leur colère et à leur désespoir, pleurant leur jeunesse perdue. Et, à la dernière heure, ils lancent à la face de Paris indifférent un défi dérisoire et tragique. Une tristesse violente, une amertume désolée, donnent à ce livre un ton qui saura toucher ceux pour qui il a été écrit. Tous les jeunes hommes de cette génération y trouveront l'écho de leur propre colère et cette fraternité qui, au milieu de l'absurdité, est leur plus sûre sauvegarde.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Voici le « roman » de l'Olympique de Marseille, enfant terrible du football français, aussi célèbre que la Canebière, le mistral et la bouillabaisse. Personne, en 1975, ne peut ignorer son existence et ses tribulations, tout à fait au sud de la France, à l'ombre des platanes mouchetés, parmi les parties de pétanque. À l'image du Midi paroxystique et brûlant, voici l'Ohème et son histoire folklorique et tumultueuse, ses aventures et ses révolutions de palais, ses brutales poussées de fièvre qui enflamment tout le football français. Voici l'O.M. et son public, ses joueurs et ses entraîneurs, ses vedettes et ses dirigeants, ses « transferts » à sensation, ses crises et ses convulsions, ses rêves comme ses exploits, ses soudaines descentes en vrille comme ses remontées en flèche également spectaculaires. Voici l'O.M. et son football de soleil, ce club « à nul autre pareil », assurent les uns, « où rien ne se fait comme ailleurs », prétendent les autres, mais qui ne peut se passer de faire parler de lui, même en perdant des matches, et qui, légendairement en France, exaspère le plus de passions antagonistes. Enfin, voici l'O.M. et sa ville, une des composantes essentielles du « phénomène olympien », sans laquelle l'Olympique de Marseille ne serait pas ce qu'il est, et dont on peut dire que, s'il n'existait pas, les Marseillais devraient l'inventer. Vous aussi revivrez cette aventure, retracée et analysée par l'auteur du « Débarquement de Provence », des « Cartes du diable » et des « Grands dossiers du IIIe Reich ». Car « L'O.M. que j'aime » n'est pas, lui non plus, un livre comme les autres : historien autant que témoin, Jacques Robichon a vécu pour vous cette histoire passionnée et passionnante, que traverse un souffle d'épopée.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.