Crime crapuleux ou règlement de comptes politique ? Affaire d'État ou bavure policière ? Le 24 décembre 1976, Jean de Broglie, député de l'Eure et ancien ministre des Affaires algériennes, est assassiné. Avec Joseph Fontanet et Robert Boulin, il est de ces ministres de la Ve République qui trouveront la mort dans des conditions mystérieuses. Trois mois auparavant, pourtant, les rapports de l'inspecteur Roux annonçaient le meurtre du prince : une information dont la police n'avait pas su mesurer l'importance, et qu'elle avait négligé de transmettre à la justice. Le mobile officiel - une histoire de prêt - hâtivement exprimé dans une conférence de presse par le ministre de l'Intérieur Michel Poniatowski, ne satisfait personne et ne suffit pas à enterrer l'affaire. Alors, 17 ans après les faits, peut-on savoir pourquoi on a tué Jean de Broglie ?
Diplômé de l'université, enseignant et cadre du Parti, Tchikatilo ne faisait pas un bon coupable. Andréi Tchikatilo, 56 ans, coupable de 52 meurtres et condamné à mort le 15 octobre 1992, occupe sans doute une place à part dans l'histoire des tueurs en série. Conjuguant sévices sexuels, mutilations et cannibalisme, il massacre au couteau ses victimes. Mais au-delà des faits, son cas est exemplaire en ce qu'il révèle de l'attitude des autorités soviétiques. Pour les agents de Rostov, soumis à la planification, les chiffres sont plus essentiels que la vérité. D'où leur tentation de clore rapidement l'affaire - quitte à condamner un innocent -, afin de ne pas attirer l'attention de Moscou.
Rentrer chez soi et trouver assassinée la femme dont on se croyait veuf depuis trois mois est une aventure peu banale. Il est vrai que rien ne peut être ordinaire dans une affaire où se trouvent mêlés le gros Ned Muratti, grand patron de la drogue, et un artiste qui, pour peindre des marines, tourne le dos à la mer. Rien ne devrait étonner dans le grand New York, pas même, pour Sally, de trouver un cadavre dans sa baignoire ; ni même, pour Sam, de se faire kidnapper et rançonner par deux jolies lesbiennes.
Un cadavre dont se débarrassent une fille nue et un homme en chaussettes n'est pas un spectacle si courant... Avec Sam et Sally, il ne faut s'étonner de rien, surtout quand le respect de la famille les entraîne sous les cieux brûlants de la frontière mexicaine où Amour et Mort vénèrent le Veau d'Or aux chants des guitares... Un risque de 100 000 dollars pour Conchita, cela semble cher ; mais son baiser humide...
Qui s'amuse à expédier des mouches et des moustiques porteurs de germes sur le nord de la Chine, dans des bombes à tracts américaines ? C'est à Rangoon, en Birmanie, avec l'aide de Bert Morrisson, le plus grand trafiquant d'armes de l'Orient, après une partie mortelle au jeu du chat et de la souris dans les forêts birmanes, qu'Hubert Bonisseur de la Bath finira enfin par répondre à cette question.
Sam n'aime pas les assassins, particulièrement quand ils ont tendance à considérer le meurtre comme un des beaux-arts. Quand Sally s'en mêle, ça fait toujours du dégât. Mais, tuer pour que son cheval gagne et gagner sans avoir eu besoin de truquer, ça c'est bien la glorieuse incertitude du turf !
Elle vint du bout de la nuit, souriante, ne réalisant pas que, par sa connerie, vingt hommes allaient mourir. En pleine vacherie, Sam lui donna une fessée méritée. Seulement, il la lui donna cul nu, ce qui déplut à Sally. Pour tout vous dire, Amélia avait plutôt de très jolies fesses !
Elle riait. D'un coup de tibia en pleine face, l'homme lui imposa le silence. Des lambeaux de chair pourrie s'accrochèrent à ces dents. Elle secouait la tête, essayant de cracher les fragments grouillant d'asticots. Le goût était infect.
Le mot trésor fait étinceler les yeux de Sally, pourtant, déjà, de pure lumière. Il peut aussi conduire Sam en prison sous l'inculpation de meurtre. Et, comment pourrait-il lui en vouloir si, pour la sauver, elle doit, telle la vérité, sortir toute nue d'un puits, un riot gun à la main ?
Jezabel aurait pu être la plus belle fille du monde, si Sally n'avait pas existé. Ce n'est pas de la pure jalousie, mais le dessein machiavélique de toucher un héritage de 5 000 000 de dollars qui lui donne l'idée d'expédier Sally dans un bordel arabe où, assurément, on va faire la queue pour une aussi jolie pensionnaire. Seulement, si Jezabel dispose d'une équipe de tueurs, Sally a Sam. Et quand Sam se met en rogne, ça fait mal.
Il vomit douloureusement sur le squelette de Josépha, qu'il se rappelait vivante, de chairs et de sourires, en un flash violent, à la seconde où couché sur ses os brisés il l'aspergeait de glaires et de sa propre puanteur intérieure. Il était couché sur elle, sur Josépha éparpillée au fond de son cercueil, dont la langue grise se mit à bouger dans sa bouche, dont les yeux ouverts brusquement le regardaient, dont les dents cherchaient à saisir sa propre langue...
Depuis l'offensive aveugle des troupes d'Azur, la planète Espérance ne méritait plus son nom. La guerre avait tourné au massacre. La confédération menaçait de se disloquer et sa survie dépendait désormais de deux hommes : Forville, un diplomate, et Kherson, un flic qui haïssait les ordinateurs. « Copyright Electre »
L'affaire Troppmann reste, sans nul doute, une des plus étonnantes et une des plus sinistres des annales criminelles françaises du XIXe siècle. L'horreur qu'elle a suscitée a été telle qu'elle a frappé l'imagination de quelques-uns des plus grands écrivains de l'époque, que ce soit Flaubert, Barbey d'Aurevilly, Tourgueniev ou Rimbaud en personne. Mais qui était au juste ce Troppmann ? Mécanicien, faux-monnayeur, chimiste, espion, fossoyeur, médecin, poète - on lui a prêté tous les emplois - et, surtout, tous les vices. Dans ce livre passionnant, Christophe Claro raconte Troppmann à travers ses meurtres épouvantables et montre comment un homme ordinaire peut un jour devenir un véritable monstre.
L'histoire honteuse, et malgré tout bouleversante, d'une femme qui est également le reflet de son époque, par un jeune journaliste très informé.
L'humanité a démontré, depuis son émergence, l'impossibilité de maintenir une société sans l'aide d'une croyance en un être suprême, dont il revient aux concepteurs des religions de fournir une image acceptable. Ce qui explique qu'à la fin de la terreur anti-blancs, qui marqua la fin de la dernière des guerres atomiques, l'Église de Grand Dieu Bon fut imposée, un peu par la persuasion, pas mal par la force, à des populations déboussolées. Mais, après deux siècles de pratique, la religion officielle n'est plus adaptée à l'évolution de la société. L'homme Rockandin du vingt-troisième siècle cherche autre chose, et pense le trouver dans les protecteurs proposés à chaque instant par la Nature, issus de la longue, très ancienne tradition de l'espèce.
Voilà qu'en présidant le défilé du 1er Mai, en pleine Place Rouge, le numéro 1 du Parti tourne de l'oeil, s'effondre en criant de douleur... et on relève une loque pâteuse et piteuse ; regard terne, membres raides, la mémoire et le reste qui flanchent... Conspiration, empoisonnement, envoûtement, les Américains, les juifs ? Dimitri Sokolov, colonel de la Sécurité d'État et poète désespéré, au terme d'une analyse très peu marxiste de ces événements, y perd sa peau et sa raison, mais y gagne une éternelle errance. Bof ! Tant que tournent les Spoutniks....
Le sourire de Sophie se fit malicieux. - ... Dans dix minutes, mon cher Adrien, si Marek n'est pas arrivé, ce qui est infiniment probable, c'est moi qui ferai cette opération... et tu seras mon assistant. O.K. ? - Mais... tu es complètement folle... ! Le patron va nous virer aussi sec !
Thomas se leva d'un bond et la saisit par les poignets. - Tu es capable de tout, Julia. De jouer la comédie, d'assommer un homme d'une manchette et d'un tas d'autres choses aussi rocambolesques. Mais qui es-tu, bon sang ?
Dans l'Egide Majeure harcelée par l'ennemi Hiffiss, Calderon Belfast siège pour la première fois à l'Assemblée, bouleversant l'équilibre des forces. Il l'ignore encore, mais son destin lui échappe. Il est celui que les Mondes Morts ont désigné...
La planète a été ravagée par le pire des fléaux : une maladie sexuelle à la contagion foudroyante. Le néovirus EMO est incurable. Même s'il existait malgré tout un remède, détenu peut-être par des mutants, les Rêveurs ? Il y aurait alors un espoir : capturer un Rêveur ! Mais comment capturer un rêve ?
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Il s'exclama en colère : - Mais c'est insensé ! Il s'agit tout de même de tes affaires, de ton fric, non ! Sylvie se tourna vers lui sans répondre à sa question. - Marc, j'ai besoin que tu m'accordes quelque chose, c'est très important... !
Après avoir quitté la Nouvelle-Orléans, Charlotte Beaulieu, 26 ans, ne pensait pas que la guerre de Sécession se poursuivrait à Cherbourg ! Installée chez son oncle français, Pierre Debois, directeur de la Gazette, Charlotte réalise un vieux rêve : devenir journaliste. Elle rencontre Adrien Wilcott, correspondant du Times en France. Ils tombent amoureux au moment où la France et l'Angleterre décident de ne plus soutenir les sudistes. Après la guerre, l'horizon s'éclaire... Adrien, blessé lors d'une mission, revient. L'amour ne connaît plus alors ni les sudistes, ni les nordistes, ni les frères ennemis. La paix va-t-elle leur permettre de s'aimer librement ?
Le professeur eut un geste large. - Soyez patient Mr. Kern, dans quarante-huit heures, devant les micros de toutes les radios, face aux journalistes réunis ici-même, je dévoilerai le nom dès éminences grises qui tissent la toile de la subversion à travers les cinq continents. Kern ne put se contenir : - C'est de la démence ! Augustin Mee leva les yeux au ciel, joignit à nouveau les mains et d'une voix douce : - Il faut, dit-il, de temps à autre, un fou ou un visionnaire pour ramener les hommes à la raison... Mr. Kern.