«C'est vrai, on croisera, sur notre chemin pendant le voyage, des êtres qui embarqueront, d'autres qui fileront au fil du temps. Ceux qui nous tatouent de leur nom et ceux qui nous le feront oublier.»
À quoi bon pleurer la mort
Quand on sait que la terre est un abri
À quoi bon pleurer la vie
Quand on ne vit que sous la peur
Jeune Canadienne d'origine algérienne, Ikene Rezika tombe rapidement amoureuse de la langue française. Partie vivre quelques années à Tours, elle a immédiatement été saisie par l'accueil chaleureux de la région. Grande passionnée, elle a puisé dans chacun de ses voyages une inestimable inspiration qu'elle a couchée sur papier pour fournir ce tout premier ouvrage aux Éditions Amalthée.
Ma mère a été mise à mort sauvagement une nuit d'hiver alors qu'elle dormait paisiblement dans sa chambre. Au-delà des émotions, nous avons besoin de comprendre, de trouver un sens à cette tragédie soudaine. Qui, pourquoi, comment ? Personne n'est préparé à faire face à l'extrême violence. Dans le cadre des procédures pénales, la famille de la victime est la partie gênante, celle qui réclame « justice » au sens large, mais à qui on ne propose qu'une indemnisation financière. Ce livre est une quête de « vérité ». Il relate dix ans de lutte d'une « victime par ricochet », pour garder une dignité dans un monde qui en manque cruellement. On y croise un dangereux personnage, des gendarmes, des infirmiers, des médecins, un vice-procureur, des juges, des avocats, les dirigeants du F.G.T.I., un Député... Mais ce livre, basé sur de nombreux témoignages, est avant tout un hommage à la femme formidable qu'était ma mère. Toute son existence, elle a vécu avec beaucoup d'amour, de courage, d'intégrité et a su transmettre ces valeurs à ses enfants. Sa mort ignoble, inacceptable, ne pouvait tomber dans l'oubli.
Gustave, au service d'une agence de contrôle du surnaturel, a 24 ans lorsqu'il découvre au cours d'une mission un nourrisson né d'une mère loup-garou. Ne pouvant se résigner à livrer l'enfant à son collègue, ce qui le condamnerait à une mort certaine, il décide de l'adopter. Dix-sept ans plus tard, la découverte du portrait de son fils adoptif dans la poche d'une créature surnaturelle fraîchement abattue va venir éveiller les soupçons d'un collègue. De toute évidence quelqu'un s'est lancé à la recherche de son fils. Il devient de plus en plus certain que l'équilibre de la vie de Gustave va être chamboulé.
Au travers d'un récit haletant campé dans
l'atmosphère du XIXesiècle, Justine Amélie Lucile
plonge son lecteur aux racines du récit
fantastique aux couleurs gothiques.
Passionnée de fiction depuis toujours et particulièrement de culture fantastique, Justine Amélie-Lucile imaginait déjà de très courtes histoires à l'école, souvent peuplées de personnages étranges et de monstres. C'est pendant ses études de langues, en 2013, qu'elle écrit Chasseur, son premier roman fantastique. Un récit proche de ses personnages, dans un style qu'elle veut simple et accessible.
« Ce n'est pas un conte choisi parmi les merveilleuses aventures imaginaires de l'Afrique. Ce n'est pas non plus un roman, bien que ma vie s'en approche terriblement. Les pages qui vont suivre racontent simplement mon histoire. Une histoire vraie qui a déjà fait couler beaucoup d'encre, de la salive et des larmes. »
Sur les hauts plateaux de l'ouest du Cameroun, dans le pays Bamiléké, Papou Andréas a uni son propre destin au berceau de sa belle-famille.
Avec son épouse Philomène, native de Tonga, il partage chaque année la vie de son peuple d'adoption. Au coeur d'une nature sauvage, il témoigne de leurs coutumes et de leurs traditions préservées.
Après son premier ouvrage Pour l'amour d'une femme noire, Papou Andréas raconte ses aventures, comme un voyage entre les îles de l'océan Indien, de La Réunion à Mayotte, de Maurice à Nosy Be, du Kenya à son village africain.
« Mais un matin, réveillé par un rayon de soleil, filtré par les persiennes de la fenêtre de sa chambre, Axel ouvre les yeux et c'est la stupéfaction ! À quelques centimètres de son visage deux perles noires, cerclées d'une peau blanchâtre, le fixent. Le mamba, la tête dressée, le reste du corps lové sur le sol, est immobile. »
Lorsque Lucas, Thomas et Axel décident de découvrir le Burkina Faso, ils n'imaginent pas que leur voyage pourra réserver tant de surprises !
Sous le charme de l'Afrique, Axel se laisse tenter et ramène en France un souvenir ô combien inhabituel et interdit : un oeuf de mamba noir, un des serpents les plus dangereux et rapides au monde.
Comment les trois amis vont-ils gérer cette situation rocambolesque ? Arriveront-ils à s'occuper du reptile sorti de son oeuf ou devront-ils ramener ce compagnon devenu encombrant dans son pays d'origine ?
« Il était là le déclic. La mort ? Non, je ne veux pas y penser. Je veux vivre, je veux guérir. Sortir de cette maladie oui, mais à quel prix ? Pour faire connaissance avec une nouvelle ? Au revoir anorexie, bonjour boulimie - naturellement -, et pire encore, bonjour hypocondrie [...] On ne s'en sortira pas, n'est-ce pas ? Quand on met un pied dans la maladie, c'est comme si on sautait à cloche-pied dans un bon gros tas de vase. »
Orlane est prisonnière de la maladie, prisonnière de ses peurs et de ses angoisses qui ont pris possession de son bonheur et de sa personnalité tout entière. Elle n'est plus Orlane, elle est... hypocondriaque. Comment vit une hypocondriaque ? Ses amis ? Sa famille ? Ses amours ? Son travail ? Tant de tourments qui ne font qu'aggraver sa psychose...
Découvrez le quotidien d'une jeune femme hypo-condriaque, une histoire vraie bouleversante qui oscille entre drame et humour.
« Nous sommes la troupe des pensées, les fées de l'esprit. Chacune son rôle dans celle que nous sommes, c'est ainsi. ELLE nous connaît bien. Il y a L'Amoureuse qui n'arrête pas de virevolter et de chatouiller son coeur. Il y a L'Écrivaine qui ne cesse de l'interrompre au beau milieu de ses réflexions pour lui faire composer quelques vers. Il y a L'Enfance : c'est la plus jeune et la plus fragile. [...] Il y a aussi La Crise, messagère de la haine, de la peine. Enfin, il y a La Raison. Elle protège ses petites soeurs et elle sort quand dehors le monde gronde. Elle ne peut retenir les flots de larmes que sa fratrie déverse aux coins des yeux, mais elle dompte le noir et fait revivre l'espoir. »
ELLE c'est une jeune fille comme vous et moi, une jeune fille qui vit avec son coeur et se retrouve plongée dans un monde où chaque pensée, chaque frisson lui sont étrangers. Elle tente alors de ne pas se perdre dans son univers intérieur, seule face à elle-même et à ses sentiments qui divergent, se contredisent et se répondent. La Raison, L'Enfance, La Crise, La Muse sont des fragments d'elle-même qu'elle doit apprendre à connaître et à comprendre.
Véritable voyage intérieur, ELLE nous renvoie notre propre reflet et nous invite à notre tour à nous réconcilier avec les voix émotionnelles qui nous morcellent.
« Je sais ce que je vais trouver en Algérie mais j'y pars néanmoins avec une certaine curiosité et la volonté de pouvoir être militant de l'Homme, malgré l'étau militaire et la perte de ma liberté d'expression. Savoir mais aussi voir constitue ma disposition d'esprit. »
Au travers de son journal de bord, tenu entre 1959 et 1960 en plein coeur de la guerre d'Algérie, René Knégévitch nous présente son parcours d'appelé sursitaire, affecté au 403e R.A.A., à Aflou, dans le Djebel Amour.
De cette guerre violente découle un témoignage violent. Lorsque le quotidien est rythmé par des ratissages, des accrochages, des sévices, la torture, mais aussi par la peur et la mort, que reste-t-il pour un humaniste pacifiste ?
Sans tabou, l'auteur nous livre ses émotions et ses réflexions tandis que le djebel tonne et que le sang coule. Un récit nécessaire et intime qui offre un regard de l'intérieur sur la guerre qui a bouleversé l'Algérie.
Après avoir enseigné les Lettres classiques, René Knégévitch a exercé la fonction de Principal de collège dans la Sarthe puis en Haute-Vienne. Militant syndical, il s'est impliqué dans la vie publique et dans de nombreuses causes associatives.
«J'ai peur, comme jamais je n'ai eu peur auparavant. Peur de ne plus connaître mes limites, de ne pas savoir relever la tête, de finir noyé sous toutes ces pensées de culpabilité, de dégoût envers moi.»
Les souffrances ne sont pas toutes physiques
Affligé du Syndrome de Stress Post-Traumatique, Julien Bry se livre à coeur ouvert pour que cette plaie «invisible» ne soit plus un tabou. Pour panser les souffrances, l'écriture devient son salut, sa victoire sur son expérience personnelle. De ses opérations militaires bouleversantes en Afghanistan et au Mali au retour à la réalité, nous découvrons l'être humain derrière l'uniforme.
Un témoignage émouvant qui fait la lumière sur les blessures de guerre psychiques.
Chantal Mortier a été percutée, au cours de son chemin de vie, par la mort d'un de ses enfants. Broyée par la douleur, elle décide de se relever et de témoigner d'un chemin possible allant du chaos à l'apaisement. Au long de son parcours, elle est accompagnée par des signes : ces «clins d'oeil» émanant de son fils envolé, qui l'ont grandement apaisée et encouragée. Son souhait est que, à la lecture de son récit, toute personne confrontée à la perte d'un être cher puisse trouver, au-delà de l'expression de la souffrance, des mots porteurs d'espoir.
En revenant sur le suicide de son fils,
et au travers d'une écriture sincère et poignante,
l'auteure exprime toute la douleur de la séparation,
mais surtout l'espoir et l'appel de la vie qui a résonné.
Infirmière puis agricultrice, Chantal Mortier est mariée, maman de quatre enfants et mamie de cinq petits-enfants. Très attachée à ses origines en Ardèche et à son berceau de vie en Drôme, elle éprouve avant tout un sentiment d'appartenance à l'humanité au sens large du terme, tout en se sentant très proche des parents endeuillés qu'elle rencontre plus particulièrement au sein de l'Association Nationale Jonathan Pierres Vivantes dans laquelle elle s'investit. Son livre, qui relate son parcours de résilience, se veut être, surtout, un encouragement à vivre.
Voyage en Bretagne à coeur ouvert est une invitation au voyage à travers une région emplie de richesses, tant par son histoire, ses monuments et ses légendes, que par l'authenticité de ses habitants.
Réalisé en 2007 avec son épouse, ce récit, tel un carnet de voyage, est le regard porté par Jean-Claude Leyat sur la Bretagne. À la manière d'un reporter, l'auteur parcourt ce territoire historique et nous partage ses découvertes, le tout accompagné d'anecdotes personnelles mêlées au passé historique.
De la prestigieuse Anne de Bretagne en passant par les Penn sardines, célèbres coiffes portées par les femmes de Douarnenez depuis le 18e siècle, cet ouvrage est un véritable hommage à l'une des plus belles régions de France.
En 1857 Henriette Vercoutre, stagiaire dans un grand journal du Nord, est envoyée pour couvrir les célébrations de la naissance d'Arcachon que l'empereur vient de proclamer par décret.
La jeune femme se prend au jeu et tombe deux fois amoureuse : du Bassin d'Arcachon - forcément ! - et d'Auguste, un fils de famille bordelaise qui rêve de fonder une pêcherie moderne sur la Petite Mer.
Alors sa vie va basculer. Elle va découvrir l'extraordinaire temps des « Fofolles », ces villas insensées qui poussent en Ville d'hiver, le quartier chic de la toute jeune cité.
Mais tout n'est pas rose pour autant. À cette époque des premiers chalutiers à vapeur les naufrages se font certes plus rares mais beaucoup plus meurtriers. L'ostréiculture cherche à s'organiser dans un contexte d'incertitude. Et pour les familles la vie n'est pas toujours facile...
Après La Pinasse Mauve (1919-1977) et Friture sur la Petite Mer (1978-2015), Au Temps des Fofolles (1857-1918) est le troisième volet attendu de la saga romanesque de Jean-Pierre Castelain. Découvrez ou redécouvrez 160 ans de l'histoire passionnante du Bassin d'Arcachon.
Éprouvée par de récents événements, Sophie se laisse transporter dans son monde imaginaire, à califourchon sur le rebord d'une fenêtre. Elle s'invente une bulle, en dehors du réel et de sa vie étudiante, où l'accueille la maison de son enfance. Elle y trouve une pile de livres poussiéreux.
L'un d'eux, particulièrement ancien et abîmé, retient son attention. Curieuse, elle en cherche le titre et lit :
L'Oiseau d'or.
L'aidera-t-il à dépasser les limites tracées entre des souvenirs heureux et l'entrée dans le monde adulte ?
Maître de conférences des universités, mère de quatre enfants, Clotilde Brunetti-Pons travaille dans le domaine du droit de la famille et de la protection de l'enfance. Elle nous livre ici son premier roman.
Algérie, 30 juin 1962, six heures du matin, agitation sur le port maritime d'Annaba, Kheïra jeune femme algérienne de vingt ans, resserre sa grande veste beige informe, autour d'elle. Elle arrange rapidement sa coiffe de sorte à ce qu'aucun cheveu brun ne dépasse, surtout ne pas se faire remarquer. Une vieille écharpe en laine noire trouée enserre son cou. D'un regard rapide et circulaire, elle scrute les premiers passagers qui arrivent pour embarquer sur ce grand bateau à destination de Marseille. La France : Paris, elle en a tant rêvé, il lui en a tant parlé qu'il suffit qu'elle ferme les yeux pour se retrouver à son bras dans la plus belle des capitales du monde. Soudain un doute énorme l'assaille et son coeur se met à battre de plus en plus fort ; il lui semble manquer d'air. Et s'il n'était pas au rendez-vous ! Qu'adviendrait-il alors de sa vie ? Mais elle chasse très vite cette affreuse pensée et se concentre à nouveau sur les arrivants qui ont déjà formé une file imposante. Kheïra est grande, ce qui lui permet de voir alentour et au-dessus de la foule bigarrée qui s'agglutine lentement. Ses yeux noirs forment deux minuscules fentes d'où brillent de toutes petites tâches couleur d'or qui scintillent au soleil. Même cachée sous son large vêtement, cette jeune femme semble d'une beauté époustouflante. Elle est mince malgré trois grossesses rapprochées, seulement aucun enfant ne l'accompagne. Où va cette jolie femme seule un matin de juin 1962 ?
L'auteure a publié un récit autobiographie en 2007, L'amour en adoption (aux éditions La Société des Écrivains) sur la vie des enfants de la DDASS, dont elle a fait partie et qui ont grandi ensemble dans le Morvan dans les années 1960.
Improbable rencontre est un « clin d'oeil romancé » mêlant une large part à cette enfance, si atypique passée au milieu de cette jolie région qu'est la Bourgogne.
Maman de trois filles, Mathilde Delorme devient « Famille d'accueil », des rêves et des convictions plein la tête.
Mais, en ouvrant son coeur et sa porte aux enfants placés chez elle, elle est confrontée à la misère humaine, la détresse sociale et la maltraitance tant physique que psychologique. Une dure réalité qui la poussera à se battre encore plus fort pour voir briller leurs yeux autrement qu'avec des larmes.
Avec douceur et amour, elle s'occupera du petit Adrien, autiste, de Medhi qui ne se laissait plus aimer ou encore de Noa, un bébé de deux mois seulement.
Au-delà des clichés relatés par les médias ou les séries télévisées, Milana Nel nous plonge avec vérité, pudeur et émotion dans le quotidien peu ordinaire d'une famille d'accueil, un quotidien qui est le sien.
Une caisse duplicatrice contre laquelle le guide se heurte chaque jour ;
Des bouteilles de vin immergées dans un « bainmarie » pour que les acheteurs puissent boire dès le lendemain matin leur vin tiède à souhait ;
Des boîtes de conserve sur des étagères ;
Des cloches de verre sous lesquelles vivaient de grosses mouches encore ailées ;
Bienvenue chez les Korrigans, ces petits êtres pleins de mystères ! Partagez leur quotidien au coeur de la nuit et vivez avec eux l'amour, la vérité et l'acceptation de soi !
Stéphane Thoumelin est né en 1969 à Hennebont (Bretagne). Après des études à l'École des Beaux-Arts dans les années 1988-1989, il se passionne pour la musique Hard-rock, le surréalisme pictural et la littérature.
« Tu es folle ! Ma pauvre fille ! Non maman, je suis comme vous m'avez faite, toi et lui. Mais je sais, au plus profond de moi, que je vais sortir de ce tunnel infernal. La lumière arrive, enfin... Merci petite boîte bleue, sans toi, que serais-je devenue ? »
Éva est une jeune femme souriante, toujours de bonne humeur, soignée et disponible. Pourtant, son chemin n'a pas toujours été un long fleuve tranquille, bien au contraire...
Quel est ce secret qu'elle cache au plus profond d'elle-même et qui semble la détruire à petit feu ?
Pour atteindre ce bonheur pourtant si proche, Eva devra accepter de se livrer à coeur ouvert et de révéler au monde qui elle est vraiment.
« Selena, la mort dans l'âme, vit s'éloigner le village de son peuple qui en quelques heures avait basculé dans l'horreur, et changé à tout jamais l'avenir des deux jeunes princesses amazones. »
Morgana et Selena n'ont que quinze et dix ans lorsqu'elles fuient le massacre de leur tribu amazone en août 1812. Livrées à elles-mêmes face à la colonisation espagnole, elles devront se battre pour survivre.
Morgana embarque sur une frégate de corsaires, Selena rejoint la Californie. Elle y rencontre Don Ramon de la Esperanza et son fils Esteban, qui se prennent d'affection pour elle et l'accueillent.
Son grand coeur, son sens de la justice et son courage hors du commun poussent Selena à la révolte contre les injustices faites aux Amérindiens et aux plus pauvres. Elle rejoint sa soeur sur les mers et rallie à sa cause des anciens corsaires du roi d'Espagne. Devenus pirates, tous commencent une formidable aventure pour lutter contre les inégalités et libérer le peuple du joug d'une poignée de riches colons !
Née à Orléans, Anne Bauffe vit en Vendée depuis l'âge de deux ans. Passionnée par les enfants, la musique et le chant, elle est assistante maternelle, donne des cours de piano et chante. Le Galion de la justice est son premier roman, dont la suite est en cours d'écriture.
Dans un futur proche, après avoir connu une révolution et une guerre civile, la France est devenue une République socialiste marxiste. Un nouveau monde sans contraintes publicitaires ni dictature du paraître.
Mais des nostalgiques de la démocratie bourgeoise éteinte se sont rassemblés afin de créer une organisation politico-militaire : l'Alliance nationale républicaine ou ANR. Découvrant que cette dernière cache en son sein des dissidences, le pouvoir socialiste envoie un commando d'enquêteurs d'un tout nouveau genre, afin de traquer et tuer les traîtres.
Né en 1960, Jean Grimal a grandi en région bordelaise puis toulousaine avant de finir ses études à Paris. Depuis 1989, il exerce son métier avec passion au sein de la même école élémentaire. Syndicaliste invétéré, il fait aussi partie d'organisations pédagogiques progressistes. Il nous livre ici son tout premier roman.
Derrière sa fenêtre, Daniel, solitaire invétéré, observe. Il observe le monde, les passants, et les jours qui défilent, avec toujours cette même rage au creux du ventre. Autrefois ambitieux, le voilà prisonnier de sa situation et sans perspective d'avenir, une cigarette à la main, une bouteille dans l'autre.
Un soir, alors qu'il finit en cellule de dégrisement. Il y fait la connaissance de Harry, un homme mystérieux et insaisissable. Une curieuse rencontre qui bouleversera sa vie et le mènera sur les chemins d'une liberté qu'il s'interdisait jusqu'alors.
Plongez ! Plongez dans le périple d'un homme somme toute ordinaire et dans sa quête de bonheur et d'aventure.
Plongez dans l'odyssée des hommes libres.
Né en 1998, Titouan Fougeray, étudiant en sciences politiques à Montpellier, est déjà l'auteur de quelques nouvelles et de nombreux poèmes. Scénariste de la série en cours de tournage La Coupe rose, il est aussi le fondateur de la micro-entreprise de production audiovisuelle « Les Nouveaux Pirates ». L'Odyssée des Hommes libres est son premier roman.
« Elle n'avait pas souhaité connaître le sexe de l'enfant. À quoi bon ? Peut-on changer les rayures du zèbre ? L'annonce d'un quatrième garçon l'aurait peut-être déçue. Elle voulait se réjouir de la naissance d'un beau bébé en bonne santé, fût-ce un petit mâle. En revanche, éprouver une déception, si ténue fût-elle à l'annonce du sexe de son enfant l'aurait terriblement culpabilisée. »
Toutes sortes de gens se côtoient dans une maternité, le monde de la naissance est une planète surprenante.
Photographe de bébés pendant quinze ans, j'ai partagé les joies et les doutes des jeunes accouchées. D'une chambre à l'autre, j'ai vu naître des parents. J'ai regardé partir des petits d'hommes vers des destinées ô combien différentes.
Derrière chaque porte, l'histoire est unique,
il n'y a pas de naissances ordinaires.
Elles sont toutes extraordinaires.
« Avez-vous déjà vu une fille comme elle ?
Une fille pareille ne se voit pas, ne s'entend pas, ne s'écoute pas.
Une fille pareille fait partie de nous, de notre côté le plus sombre.
La jeune fille brune aux yeux marron, la pauvre, la faible - appelez-la comme vous le souhaitez, mais souvenez-vous qu'au moins une fois dans votre vie vous avez été comme elle.»
Dans un récit bouleversant de sincérité, une jeune fille lutte de tout son être pour traverser les difficultés de l'adolescence. De la rupture au harcèlement, du courage à l'amour, découvrez l'intimité d'une auteure de quinze ans à coeur ouvert. Quelques mots suffisent parfois pour tout comprendre.
« ... Elle lui demanda solennellement d'écouter ses paroles et ensuite de jurer : il n'y aura plus de repos tant que ton frère ne sera pas vengé, tant que la justice des Cacciaguerra ne sera pas faite et que le sang ne lavera pas le sang coulé... En revanche, le marquis était au premier rang, arborant un costume noir de circonstance. Il essayait par tout moyen de capter le regard de Filomena mais ses yeux étaient amarrés au cercueil devant l'autel... »
Dans le sud de l'Italie soumis aux passions, aux fatalités historiques, sociales et économiques, les Cacciaguerra, famille calabraise, se battent pour survivre.
Ici, le mal n'est pas nommé, tout un chacun possède sa part d'ombre et de lumière.
Découvrez le premier tome d'une saga familiale où les personnages traversent le temps, entourés d'étranges individus pittoresques dont les veines sont chargées de tragédies, de vengeance, de larmes mais aussi et surtout d'amour.