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Littérature argumentative
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Comment ça va pas ? - Conversations après le 7 octobre
Delphine Horvilleur
- Audiolib
- 21 Février 2024
- 9791035416386
Depuis le massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, l’auteur, comme tant d’autres, a vu son monde s’effondrer. Elle, dont la mission consiste à porter sur ses épaules la souffrance d’autrui et à la soulager par ses mots, se trouve soudain en état de sidération.
Dans la stupeur, elle écrit alors ce petit traité de survie qui interroge ses fondements existentiels.
Le texte est composé de dix conversations, réelles ou imaginaires : avec sa douleur, avec ses grands-parents, avec la paranoïa juive, avec Claude François, avec les antiracistes, avec Rose, avec ses enfants, avec ceux qui lui font du bien, avec Israël, avec le Messie.
Sa manière si particulière d’entrelacer l’intime et l’universel, l’exégèse des textes sacrés et l’analyse de la société, la gravité et l’humour, transforme progressivement le déchirement en réparation, la fièvre en force et le doute en espoir.
Une lumière dans la nuit pour tous ceux qui refusent de se laisser déshumaniser par la haine.
Durée : 03H01
© Éditions Grasset & Fasquelle, 2024 © et (P) Audiolib, 2024 -
Un texte sur le pouvoir émancipateur de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec la vie.
Toute mon adolescence, j'ai entendu parler des personnages d'
À la recherche du temps perdu, persuadée qu'ils étaient des cousins que je n'avais pas encore rencontrés. À la maison, les répliques de Charlus, les vacheries de la duchesse de Guermantes se confondaient avec les bons mots entendus à table, sans solution de continuité entre fiction et réalité. Car le monde révolu où j'ai grandi était encore celui de Proust, qui avait connu mes arrière-grands-parents, dont les noms figurent dans son roman.
J'ai fini, vers l'âge de vingt ans, par lire la Recherche. Et là, ma vie a changé. Proust savait mieux que moi ce que je traversais. Il me montrait à quel point l'aristocratie est un univers de formes vides. Avant même ma rupture avec ma propre famille, il m'offrait une méditation sur l'exil intérieur vécu par celles et ceux qui s'écartent des normes sociales et sexuelles.
Proust ne m'a pas seulement décillée sur mon milieu d'origine. Il m'a constituée comme sujet, lectrice active de ma propre vie, en me révélant le pouvoir d'émancipation de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec le Temps.
" Ce que rappelle avec force ce livre, c'est le formidable pouvoir émancipateur de la littérature. "
Elisabeth Philippe, L'Obs
" Erudit, réjouissant, euphorisant. "
Nathalie Crom, Télérama
" Un des meilleurs livres qu'on puisse rêver sur Proust. "
Tiphaine Samoyault, Le Monde des livres
" Éblouissant. "
Jérôme Garcin, Le Masque et la plume
Prix Médicis essai 2023
Prix Jean d'Ormesson 2024 -
Limonov n'est pas un personnage de fiction. Il existe. Je le connais. Il a été voyou en Ukraine ; l'idole de l'underground soviétique sous Brejnev ; clochard, puis valet de chambre d'un milliardaire à Manhattan ; écrivain branché à Paris ; soldat perdu dans les guerres des Balkans ; et maintenant, dans l'immense bordel de l'après-communisme en Russie, vieux chef charismatique d'un parti de jeunes desperados. Lui-même se voit comme un héros, on peut le considérer comme un salaud : je suspends pour ma part mon jugement. C'est une vie dangereuse, ambiguë : un vrai roman d'aventures. C'est aussi, je crois, une vie qui raconte quelque chose. Pas seulement sur lui, Limonov, pas seulement sur la Russie, mais sur notre histoire à tous depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Jacques Frantz donne corps au personnage énigmatique de Limonov en restituant toute la violence et les contradictions de son combat.
Ben Whishaw prête ses traits à Limonov dans le biopic réalisé par Kirill Serebrennikov et adapté du roman d'Emmanuel Carrère. Sortie le 4 décembre 2024. -
Le couteau : Réflexions suite à une tentative d'assassinat
Salman Rushdie
- Gallimard Audio
- Écoutez lire
- 18 Avril 2024
- 9782073064509
"Il était essentiel que j'écrive ce livre : une manière d'accueillir ce qui est arrivé, et de répondre à la violence par l'art."
Pour la première fois, Salman Rushdie s'exprime sans concession sur l'attaque au couteau dont il a été victime le 12 août 2022 aux États-Unis, plus de trente ans après la fatwa prononcée contre lui. Le romancier lève le voile sur la longue et douloureuse traversée pour se reconstruire après un acte d'une telle violence ; jusqu'au miracle d'une seconde chance.
"Le Couteau" se lit aussi comme une réflexion puissante, intime et finalement porteuse d'espoir sur la vie, l'amour et le pouvoir de la littérature. C'est également une ode à la création artistique comme espace de liberté absolue.
Clément Bresson met tout son talent au service de la plume limpide et directe de Salman Rushdie, qui témoigne ici de l'attentat dont il a été victime.
Couverture : d'après photos © Nenov / MirageC / Getty Images -
Correspondance (1944-1959)
Albert Camus, Maria Casares
- Gallimard Audio
- Écoutez lire
- 14 Juin 2018
- 9782072790867
Le 19 mars 1944, Albert Camus et Maria Casarès se croisent chez Michel Leiris. L'ancienne élève du Conservatoire, originaire de La Corogne et fille d'un républicain espagnol en exil, n'a que vingt et un ans. L'écrivain vit alors seul à Paris, la guerre l'ayant tenu éloigné de son épouse Francine, enseignante à Oran. Sensible au talent de l'actrice, Albert Camus lui confie le rôle de Martha pour la création du Malentendu en juin 1944. Et durant la nuit du Débarquement, Albert Camus et Maria Casarès deviennent amants. Ce n'est encore que le prélude d'une grande histoire amoureuse, qui ne prendra son vrai départ qu'en 1948.
Jusqu'à la mort accidentelle de l'écrivain en 1960, Albert et Maria n'ont jamais cessé de s'écrire, notamment lors des longues semaines de séparation dues à leur
engagement artistique et intellectuel, aux séjours au grand air ou aux obligations familiales. Sur fond de vie publique et d'activité créatrice, leur correspondance croisée révèle quelle fut l'intensité de leur relation intime, s'éprouvant dans le manque et l'absence autant que dans le consentement mutuel, la brûlure du désir, la jouissance des jours partagés, les travaux en commun et la quête du véritable amour, de sa parfaite formulation et de son accomplissement.
Lambert Wilson et Isabelle Adjani nous emportent au coeur de cette correspondance amoureuse intense et émouvante entretenue pendant près de quinze ans. -
Je me souviens
Georges Perec
- Des femmes-Antoinette Fouque
- La Bibliothèque des voix
- 7 Septembre 2020
- 3328140021325
"Ces "Je me souviens" ne sont pas exactement des souvenirs, et surtout pas des souvenirs personnels, mais des petits morceaux de quotidien, de choses que, telle ou telle année, tous les gens d'un même âge ont vues, ont vécues, ont partagées, et qui ensuite ont disparu, ont été oubliées ; elles ne valaient pas la peine d'être mémorisées, elles ne méritaient pas de faire partie de l'Histoire, ni de figurer dans les Mémoires des hommes d'État, des alpinistes et des monstres sacrés. Il arrive pourtant qu'elles reviennent, quelques années plus tard, intactes et minuscules, par hasard ou parce qu'on les a cherchées, un soir, entre amis : c'était une chose qu'on avait apprise à l'école, un champion, un chanteur ou une starlette qui perçait, [...] un geste, ou quelque chose d'encore plus mince, d'inessentiel, de tout à fait banal, miraculeusement arraché à son insignifiance, retrouvé pour un instant, suscitant pendant quelques secondes une impalpable petite nostalgie."
G.P.
Recueil de minuscules souvenirs réunis entre 1973 et 1977, qui s'échelonnent entre la 10e et la 25e année de l'auteur (1946-1961), "Je me souviens" fait revivre l'air du temps de l'après-guerre et des années 50. -
Le chagrin conduit le coeur vers la littérature et la philosophie dans l'espoir d'y trouver une consolation, comme un enfant se réfugie dans les bras de sa mère. Mais les mots des autres ne consolent pas. Regarder la mort en face, n'est-ce pas constater notre condition d'êtres résolument inconsolables ?
Qu'est-ce que ça change, vraiment, de perdre son père ? Sans croyance en un au-delà, que signifie l'ultime disparition de ce qui est ? Rien ne change, et pourtant le monde n'est plus le même. Il faut s'habituer à vivre dans un monde sans lui. La vie continue, les matins se succèdent, les enfants grandissent, un nouveau chat rejoint la maison, et après la grande tristesse c'est la peur de l'oubli qui survient.
Et si tout redevenait comme avant ? La vie, même dans l'impossible face-à-face avec la mort, se trouve dans cette alternative : quand le temps s'étire, on s'ennuie ; quand le temps s'arrête, on gémit. Le drame n'est-il qu'une suspension provisoire de nos soucis ? Mais alors, nous autres, êtres inconsolables, avons-nous la possibilité de jouir de l'existence en connaissance de cause ?
Adèle Van Reeth lit son propre texte pour mieux nous faire ressentir les multiples émotions qui l'ont traversées lorsqu'elle a été confrontée à la mort de son père.
Couverture : © Gideon Rubin, Sans titre, huile sur toile, 2023 -
Qu'il suive le fil d'Ariane sur les traces du Minotaure pour évoquer Oran et ses alentours, qu'il revisite le mythe de Prométhée à la lumière de la violence du monde moderne, ou qu'il rêve à la beauté d'Hélène et de la Grèce, Albert Camus nous entraîne tout autour de la Méditerranée et de ses légendes.
Un court recueil de textes lyriques et passionnés pour voyager de l'Algérie à la Grèce en passant par la Provence. -
"Nous ne savons pas ce qui nous arrive et c'est précisément ce qui nous arrive", écrit José Ortega y Gasset.
Que nous arrive-t-il ? Qu'arrive-t-il à la France ? Au monde ? Notre impéritie vient-elle d'une myopie à l'égard de tout ce qui dépasse l'immédiat ? d'une perception inexacte ? d'une crise de la pensée ? d'un somnambulisme généralisé ?
Tant de certitudes ont été balayées !
Comment naviguer dans un océan d'incertitude ? Comment comprendre l'histoire que nous vivons ? Comment admettre enfin que, en dégradant l'écologie de notre planète, nous dégradons nos vies et nos sociétés ? Comment appréhender le monde qui se transforme de crise en crise ? Comment concevoir l'aventure inouïe de notre humanité ? Est-ce une course à la mort ou à la métamorphose ?
Serait-ce à la fois l'un et l'autre ?
Réveillons-nous !
E. M.
La voix puissante de Bernard Métraux porte haut et fort cet appel à résister aux tentations réactionnaires. Une lecture indispensable ! -
« Je voudrais remettre de la chair et de la douleur dans cette tragédie qu’est le racisme. Je voudrais rappeler que, quand quelqu’un meurt de cette façon – je parle de véritables assassinats qui se passent, sous nos yeux, dans les rues américaines, et de petits meurtres aussi qui se passent dans les salons –, rappeler donc que c’est un être humain qu’on a tué ou qu’on cherche à tuer, et non un concept. Il ne faut pas oublier tous ceux qu’on a poussés au suicide lent ou à la dépression.
Tous ces crimes qui passent inaperçus parce qu’on a choisi de torturer un être faible, discret et isolé. Il faudrait que quelqu’un parle en leur nom. Je n’aime pas parler au nom des gens, mais puisqu’ils sont morts… »
D. L.
Pour traverser cette longue nuit zébrée de violences, mais aussi de tendresse, des champs de coton du Sud aux usines du Nord, Dany Laferrière chemine avec le blues de Bessie Smith, les figures contrastées d’Abraham Lincoln et de Charles Lynch, l’éloquent James Baldwin et la déterminée Eleanor Roosevelt, l’amitié ensoleillée de Toni Morrison et de tant d’autres. Ce chemin peut-il aboutir à l’espoir ? La lecture saisissante de l’auteur invite à une réflexion profonde.
Voici donc un livre de réflexion et de tact, un livre littéraire. Mêlant des formes brèves que l’on pourrait rapprocher des haïkus, où il aborde en général les sensations que les Noirs éprouvent, et de brefs essais où il étudie des questions plus générales, Dany Laferrière trace un chemin grave, sans jamais être démonstratif, dans la violence semble-t-il inextinguible du racisme américain.
Durée : 04H14
© Editions Grasset & Fasquelle, 2023 © et (P) Audiolib, 2023 -
« La vie ordinaire est une vie d'hypocrite. On fait comme si c'était "déjà ça" de vivre "tranquillement", comme si on ne voulait pas d'aventure. Comme s'il suffisait de se la couler douce dans les plis du laisser-être pour atteindre la tranquillité tant recherchée. Sauf que la plupart du temps, on n'y arrive pas.
Puisque l'existence humaine est à la fois provisoire et continue, puisque rien ne dure et que le temps ne se retient pas, la tranquillité n'est pas de ce monde. Et c'est tant mieux. Que le dard de l'intranquillité vous pique encore et encore! Demandez-vous, au moins une fois, si le nombre d'années parcourues, les épreuves et les angoisses endurées, si vous avez vécu tout ça pour vous réfugier dans la mauvaise foi de l'émerveillement ordinaire, sans jamais vouloir fouiller en dessous, remuer la vase qui étouffe vos désirs et vous fait croire qu'être quelqu'un, c'est peser lourd, et s'accrocher aux horaires comme si la vie en dépendait. » -
" Pour en finir avec le jugement de dieu ", est une création radiophonique du poète français Antonin Artaud qui fut enregistrée dans les studios de la radio française entre le 22 et 29 novembre 19471. Cette création radiophonique était une commande de l'Office de radiodiffusion télévision française (ORTF) et fut censurée la veille de sa première diffusion, le 1er février 1948, par le directeur de la Radiodiffusion française. Les textes étaient lus par Maria Casarès, Roger Blin, Paule Thévenin et l'auteur. L'accompagnement était composé de cris, de battements de tambour et de xylophone enregistrés par l'auteur lui-même.
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Ce roman en partie autobiographique, est la première oeuvre littéraire d'importance de Gustave Flaubert, qui a rencontré l'année précédente Élisa Schlésinger, de dix ans son aînée, qui sera l'amour fantasmé et platonique de toute sa vie et le futur modèle de la Madame Arnoux de L'Éducation sentimentale, récit duquel cet essai de jeunesse constitue la première trame. Après avoir raconté son enfance, étouffée entre les murs d'un collège où il est la victime des railleries de ses grossiers camarades, le narrateur décrit sa passion adolescente pour une jeune femme mariée, croisée sur la plage, pendant des vacances à Trouville. Le jeune homme, timide, contemple de loin cette Maria, dont il s'efforce de deviner d'abord les formes du corps sous sa robe. Introduit peu après dans l'intimité du ménage, il lui parle avec respect et apprend qu'il partage avec elle les mêmes goûts littéraires. Un soir, alors qu'il fait avec cette amie une longue promenade en canot, il est près de lui avouer son amour, mais préfère poursuivre dans le secret son exaltation idéaliste. Il finit par découvrir, en les entendant derrière une cloison, les ébats charnels de Maria et de son mari. Blessé et jaloux, il perd du coup ses illusions sur l'amour pur. Quand Maria quitte Trouville, le jeune homme entretient toutefois sa passion idéalisée et, plus tard, revient sur les lieux où il l'a aperçue pour la toute première fois.
Durée : 02H09 -
« Marc Aurèle, Empereur des Romains de 160 à 180 après J.C., nous a transmis un héritage philosophique fondé sur son être-au-monde : son style, ses préoccupations, ses peurs de tous les jours. L'écriture des Pensées l'accompagne à la guerre, le conseille dans son exercice du pouvoir. Elles lui rappellent, à chaque instant, le rôle qui lui est échu au sein de la Nature, comment s'en tenir à la Raison universelle - ou du moins, essayer. Marc Aurèle s'efforce de coïncider avec l'objectivité du réel, de trouver sa juste place, selon l'ordre naturel et social qui lui est octroyé - ni plus haut, ni plus bas. Elles lui apprennent à assumer sa fonction d'Empereur - lui qui aurait aimé se consacrer à la seule étude de la philosophie ; à se préparer à la mort, cet inévitable lot des générations passées et à venir. La résignation stoïcienne, loin d'être, comme on le pense souvent, l'impuissante acceptation du destin, apparaît bien plutôt dans son texte comme un consentement, c'est-à-dire l'application de sa volonté à la volonté plus générale de la Nature. Jacques Gamblin s'est plongé dans les Pensées de Marc Aurèle, pour en ressortir avec une connaissance et une maîtrise exceptionnelles de ce texte fondateur. C'est ainsi qu'au travers de sa lecture, nous rentrons dans les Pensées à moi-même. » C. Colombini-Frémeaux & A. Wong
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Tao-to king
Lao-Tseu, Liou Kia-Hway, Didier Sandre
lu par Didier Sandre- Gallimard Audio
- Écoutez lire
- 2 Avril 2020
- 9782072313219
Le Tao-t king, "livre sacré de la Voie et de la Vertu", texte fondateur du taoïsme, réconcilie les deux principes universels opposés : le yin, principe féminin, lunaire, froid, obscur, qui représente la passivité, et le yang, principe masculin, qui représente l'énergie solaire, la lumière, la chaleur, le positif. De leur équilibre et de leur alternance naissent tous les phénomènes de la nature, régis par un principe suprême, le Tao.
Didier Sandre interprète avec quiétude, détachement et sobriété toutes les vertus du taoïsme ce texte fondateur de la sagesse et de l'élévation orientales. -
Est-ce bien certain que l'on peut tout sentir ? Certes non. Pourtant c'est bien ce sentiment qui domine à l'audition des ces lettres. Plus qu'un simple point de vue, elle nous livrent le parcours d'une vie. Nous accompagnons une étape. C'est un dialogue entre la vie de Vincent et les événements majeurs qui la forment, et Vincent lui même. Un dialogue insaisissable au naturel et pourtant perceptible par la magie de Michaël Londsdale et Claude Mettra.
Claude Mettra est - si l'on peut dire - le cours de la vie de Van Gogh, avec ses douleurs et ses tourments, ses accidents extérieurs qui façonnent et marquent à jamais son esprit, et Michaël Londsdale est la voix grave de Vincent, son âme presque, ou son double du moins.
Écouter l'insaisissable, c'est tenter de comprendre l'histoire, l'intériorité même d'un des plus grands génies de la peinture, d'un des artistes les plus solitaires aussi. C'est avoir envie, à rebours, de le rencontrer, et à défaut de le comprendre toujours, à la manière de son frère Théo, de le soutenir de manière indéfectible. -
Notes sur le chagrin
Chimamanda Ngozi Adichie
- Gallimard Audio
- Écoutez lire
- 3 Décembre 2021
- 9782072953811
Comment dire adieu à un être cher alors que le monde entier est frappé par une crise sanitaire, que le défunt repose au Nigeria et que ses enfants sont bloqués en Angleterre et aux Etats-Unis ? Le père de Chimamanda Ngozi Adichie vient de mourir. Séparée de ses proches, cette dernière vit un deuil empêché et solitaire. Elle écrit alors sous la forme de courts chapitres, composés comme des soubresauts de chagrin et de rage, où l'amour et l'admiration qu'elle portait à son père explosent à chaque page.
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« Je chanterai maintenant la beauté de ce monde qui est notre tout fragile, passager, fluctuant et qui est notre seul trésor pour nous autres, pauvres hommes, aveuglés par l'orgueil, condamnés à l'éphémère, emportés dans le temps et dans ce présent éternel qui finira bien, un jour ou l'autre, par s'écrouler à jamais dans le néant de Dieu et dans sa gloire cachée. »
À partir d'une promenade dans nos origines, ce livre raconte l'histoire de l'univers. Sous les traits d'un détective métaphysique, Jean d'Ormesson mène l'enquête et tente avec gaieté de percer ce mystère du rien, c'est-à-dire du tout. Ravissements et surprises sont au rendez-vous de son épatante entreprise.
© 2014, Éditions Héloïse d'Ormesson
© et (P) Audiolib, 2014
Durée : 2 h 14 min -
L’étude des différentes manières de ne pas lire un livre, des situations délicates où l’on se retrouve quand il faut en parler et des moyens à mettre en œuvre pour se sortir d’affaire montre que, contrairement aux idées reçues, il est tout à fait possible d’avoir un échange passionnant à propos d’un livre que l’on n’a pas lu, y compris, et peut-être surtout, avec quelqu’un qui ne l’a pas lu non plus.
Pierre Bayard, né en 1954, est professeur de littérature française à l’Université Paris 8 et psychanalyste. Il est l’auteur de nombreux essais, dont Qui a tué Roger Ackroyd ?, Et si les œuvres changeaient d’auteur ? ou Aurais-je été résistant ou bourreau?
Ce livre a été traduit en une trentaine de langues et s’inscrit dans un cycle qui comprend également Comment parler des lieux où l’on n’a pas été ?
Durée : 04H38
2007 by LES ÉDITIONS DE MINUIT © et (P) Audiolib, 2022 -
Franz Kafka connut d'abord Milena comme traductrice : elle établissait la version tchèque de quelques-unes de ses proses courtes. Ces relations se transformèrent en une liaison passionnée dont les lettres permettent de suivre le progrès. Cette passion ne dura qu'un instant, elle tient en quelques mois à peine.
Les lettres racontent d'un bout à l'autre ce roman d'amour, orgie de désespoir et de félicité, de mortification et d'humiliation. Car quelle qu'ait pu être la fréquence de leurs rencontres, leurs amours restent essentiellement épistolaires comme celles de Werther ou de Kierkegaard.
Milena est morte vingt ans après Kafka, dans le camp de concentration de Ravensbrück. -
Petite histoire de la littérature française
Michel Butor
- Frémeaux & Associés
- 21 Août 2019
- 3561302857428
De Rabelais à Sartre, une exploration passionnée de la littérature française
A la fois écrivain, critique, universitaire, voyageur et poète, Michel Butor est l'auteur d'une oeuvre littéraire dont la modernité reflète l'évolution extraordinaire du XXème siècle. Dans ces entretiens, menés avec Lucien Giraudo, il propose une histoire personnelle de la littérature française, ressaisie de l'intérieur par l'écrivain, mais présentée avec simplicité et passion par le professeur.
Connaissez-vous vraiment Chrétien de Troyes, La Fontaine, Racine, Perrault, Rousseau, Chateaubriand, Proust, Artaud ou Céline ? Dans ces leçons vivantes, Michel Butor situe ces auteurs et les mouvements qu'il sont incarnés ; grâce à ses clefs originales et efficaces, il met en scène la grande fresque de la création artistique à travers les siècles et redonne vie aux oeuvres majeures de notre patrimoine culturel.
Lola CAUL-FUTY FRÉMEAUX
Entretiens avec Lucien Giraudo.
Réalisés par Jean-Lou Steinmann. -
Le silence même n'est plus à toi
Asli Erdogan
- Des femmes-Antoinette Fouque
- La Bibliothèque des voix
- 29 Novembre 2017
- 3328140022421
Publié en France en 2017 par Actes Sud, le recueil Le silence même n'est plus à toi rassemble quelques-unes des chroniques d'Asli Erdogan parues dans le journal Özgür Gündem, où elle dénonçait les atteintes à la liberté d'opinion. Elle le fait avec une grande exigence poétique, mêlant lucidité et beauté de la langue.
« Faut-il accueillir avec douleur, avec humour ou avec compréhension les paroles du grand chef qui, après avoir de facto privé des millions de femmes de leur droit à l'avortement, sur un ordre murmuré du bout des lèvres, déclarait le 8 Mars : « Je vais m'occuper personnellement du problème des femmes, comme je me suis occupé de celui de la cigarette ». Nous ne sommes pas du côté de la loi, mais de celui de la révolte ! Ceci n'est pas le slogan d'un seul jour, c'est notre réalité individuelle ! Ce sont les femmes qui changent la Turquie, qui la transforment et la transformeront. » A.E -
Saviez-vous que le fils d’Apollon a failli brûler la terre en jouant avec le char solaire de son divin père ? Que Psyché est entourée de deux vilaines sœurs prêtes à tout pour ruiner son histoire d’amour avec Éros ? Ou que Sisyphe a passé les menottes à la Mort en personne ?
La mythologie grecque racontée par le facétieux Stephen Fry est un délice. D’un ton décalé et piquant, mais toujours avec la rigueur et l’infinie tendresse qui le caractérisent, l’artiste anglais aux multiples talents capture ces mythes extraordinaires dont la modernité vous frappe à chaque page.
Piste 54 - Bertrand Russell, Histoire de la philosophie occidentale, Livre I : La philosophie de l’Antiquité, traduit par Hélène Kern, Editions Les Belles Lettres, coll. Le Goût des idées, Paris, 2011, extrait reproduit avec l’aimable autorisation de l’éditeur.
Durée : 13H20
© Stephen Fry, 2017 © Calmann-Lévy, 2022 © et (P) Audiolib, 2022 -
Que savons-nous de La Fontaine, sans doute le plus grand poète de notre langue française ?
Voici une promenade au pays vrai d’un certain tout petit Jean, né en 1621, dans la bonne ville de Château-Thierry, à l’entrée de la Champagne. Bientôt voici Paris, joyeux Quartier latin et bons camarades : Boileau, Molière, Racine. Voici un protecteur, un trop brillant surintendant des Finances, bientôt emprisonné. Voici un très cohérent mari : vite cocu et tranquille de l’être, pourvu qu’on le laisse courir à sa guise. Voici la pauvreté, malgré l’immense succès des Fables. Et voici des Contes, que l’Éducation nationale, qui n’aime pas rougir, interdisait de nous apprendre. Vous allez voir comme La Fontaine ressemble à la vie : mi-fable, mi-conte.
La Fontaine, une école buissonnière a donné lieu à une série d’émissions diffusées sur France Inter pendant l’été 2017. Cette édition en reprend les enregistrements, par l’auteur, et les complète avec la lecture, par Dominique Pinon, de chapitres et fables additionnels figurant dans l’édition originale du livre.
Durée : 03H14
© Éditions Stock, 2017 - © Éditions France Inter, 2017 © et (P) Audiolib, 2018