L'une des pièces de théâtre les plus importantes jamais écrites sur la Shoah.En 1942, en France, sous le régime de Vichy, des hommes attendant dans un commissariat d'être interrogés par les autorités. La plupart sont juifs, et tous ont été arrêtés pour une raison dont ils sont, au fond d'eux, bien conscients. Chacun espère que tout ira bien. Mais face à l'incertitude de la situation et dans une atmosphère de huis-clos quasi claustrophobique, la tension monte parmi les codétenus - d'autant plus que les rumeurs circulent au sujet de trains transportant des hommes, des femmes et des enfants contre leur gré.
À travers cette pièce sur la Shoah, aussi glaçante qu'indispensable, Arthur Miller raconte comment l'inconcevable et l'horreur peuvent devenir réalité." L'une des pièces les plus importantes de notre époque...Incident à Vichy redonne au théâtre ses lettres de noblesse. "The New York Times
" Un drame captivant et bouleversant... Mais aussi une oeuvre débordant d'énergie, de douleur et de passion. " The Daily TelegraphNous sommes en 1938, année de la Nuit de cristal. Sylvia Gellburg habite à Brooklyn avec son mari Philip et suit, de loin, la montée du nazisme en Europe. Jusqu'au jour où, brutalement, elle perd l'usage de ses jambes. Dans son entourage, personne ne semble comprendre les raisons de cette mystérieuse paralysie. Se pourrait-il que ces maux soient psychosomatiques ? Seraient-ils liés à la violence de l'actualité, ou encore à l'étrange relation qu'elle entretient avec son époux ?
À travers la voix de Sylvia Gellburg, c'est en réalité une tragédie mondiale qu'Arthur Miller dessine et dont cette pièce, avec une force et une sobriété remarquables, se fait le miroir.
" Toute la symbolique de La Tragédie d'Othello le Maure de Venise se trouve condensée dans ce titre, qui, d'emblée, dit le tragique et ses modalités : l'exil et la rupture, l'altérité, et la présence, au coeur des relations entre les protagonistes, d'une irréductible obscurité. Le titre pose aussi l'antinomie autour de laquelle s'articule la dramaturgie tragique : l'opposition entre l'ombre, dont le Maure est la représentation métonymique, et la lumière, associée aux splendeurs vénitiennes. D'abord concentrées dans le personnage de l'étranger, propagées par les machinations obscures d'Iago, les ténèbres envahissent progressivement l'univers dramatique, jusqu'à la nuit du drame. " Léone Teyssandier.Une édition bilingue d'Othello avec une introduction et une traduction de Léone Teyssandier inédites en poche et saluées par Pierre Assouline.
" Je sais que tu n'es pas pire que les autres, mais je te croyais meilleur parce que, pour moi, tu n'étais pas un homme, tu étais mon Père. " Arthur Miller.
Une banlieue américaine, un mois d'août de l'après-guerre. Joe Keller, grâce à son usine d'armement, affiche une réussite sociale emblématique du " rêve américain ". Mais son fils Tom, pilote, est porté disparu. Et Kate, sa mère, attend son retour. Quand leur second fils, Chris, décide d'épouser Anne, la fiancée de Tom, tout bascule, et la triste vérité éclate enfin : la réussite de Joe Keller est fondée sur un crime. Reflet du climat social et économique de l'après-guerre, Ils étaient tous mes fils possède déjà tous les ingrédients qui feront la réussite des pièces ultérieures d'Arthur Miller. Derrière la banalité quotidienne d'une famille américaine typique, le dramaturge nous fait entrevoir la tragédie.
" Un monument théâtral de l'Amérique d'après-guerre. " France Inter.
Willy Loman, la soixantaine, marié et père de deux enfants adultes, se remémore les étapes de sa vie de commis voyageur. Il s'est toujours donné avec passion à son métier mais, au seuil de la vieillesse, il constate qu'il n'est plus dans le coup. Il va alors préférer disparaître plutôt que de perdre la dignité qu'il a su préserver jusque-là.Arthur Miller a été le témoin du drame qu'il décrit. Il s'est en effet inspiré des représentants qui travaillaient dans la fabrique de manteaux de son père. Au-delà de son talent, c'est cet accent de vérité qui donne à la pièce sa dimension universelle. Mort d'un commis voyageur, qui a valu à Arthur Miller de remporter le prix Pulitzer, est l'une des pièces les plus jouées dans le monde depuis sa création en 1949.
Notre horizon est bouleversé et il inquiète mais on y observe, çà et là, un certain frémissement des intelligences qui y projette lueurs. Nous pensons que ces lueurs, le théâtre, par la vertu de ses racines gorgées d'humanité, et aussi par l'autorité de son passé, est requis pour les révéler.
Pour ma part, je crois à ce jeune poète dramatique qui, en ce moment peut-être, s'interroge au pied d'un radiotélescope, ou devant son terminal, ou à celui qui partage la détresse d'un territoire déshérité. Il se rend compte que nos trésors n'appartiennent pas tous au passé, mais que d'autres, aussi inestimables, sont à venir. Il sait qu'il n'est le tributaire stérile d'aucun prédécesseur, fût-il de génie. Il refuse de se considérer inférieur aux ancêtres, tout simplement parce que sa tête s'enflamme du désir de créer la nouvelle légende de nos destinées.
On a tout dit sur le théâtre, art irremplaçable. On a loué sa jeunesse éternelle, sa grandeur, sa magie, ses attraits, sa fonction et son incomparable pouvoir de fascination. Que peuvent ajouter à cela quelques répliques ? Une histoire, simplement. Cendre et magnificence est le point final de la Scénurgie de Champenard. Point final, mais aussi chant de gratitude envers le théâtre, puisque ses sortilèges ont permis à la Scénurgie d'illustrer tout ce qui frémissait en elle de rêve et de passion.
Cette pièce est une imitation de La tempête, dont elle reprend les thèmes en inversant le déroulement de l'action. Le lecteur est autorisé à y trouver les marques d'une notable décadence, mais il serait injuste de ne l'attribuer qu'à la pauvreté des moyens en oeuvre... Les absences superbes ont été remplacées par une forte dose de pessimisme : la recherche du bien porte malheur, l'indulgence n'est pas récompensée, le bon sens ne convient qu'aux médiocres...