"Un homme sans moustache est un homme sans âme", écrivait Confucius.
L'arrière-pays dalmate, son maquis, sa pierraille et son village, Smiljevo, avec ses deux mille habitants, son auberge, son église, son école primaire, son bureau de poste et ses deux épiceries. On y trouve une veuve joyeuse, un prêtre timide, alcoolique repenti, un épicier amateur de feuilletons mexicains, un général de l'armée croate, un émigré ayant fait fortune en Allemagne, un ivrogne, un poète haïku incompris, un ministre de la Défense et bien d'autres personnages hauts en couleur. Tout au long de ce roman d'amour hilarant, on découvre une population archaïque, obtuse, amoureuse d'agneaux à la broche, mais excessivement touchante dans son humanité. Ce premier roman d'Ante Tomi?, douce satire de l'Église, de l'État et du machisme, aura lancé la carrière de l'auteur de Miracle à la Combe aux Aspics.
Dans un petit studio mal chauffé de Lyon, Sophie, une jeune chômeuse, est empêtrée dans l'écriture de son roman. Elle survit entre petites combines et grosses faims. Certaines personnes vont charitablement l'aider, tandis que son ami Hector, obsédé sexuel, et Lorchus, son démon personnel, vont lui rendre la vie plus compliquée encore. Difficile de ne pas céder à la folie quand s'enchaînent les péripéties les plus folles.
Après la mélancolie de La condition pavillonaire, Sophie Divry revient avec un roman improvisé, interruptif, rigolo, digressif, foutraque, intelligent, émouvant, qui, sur fond de gravité, en dit long sur notre époque.
Sophie Divry est née en 1979 à Montpellier. Elle vit actuellement à Lyon. Après La Cote 400, traduit en cinq langues, et le succès de La condition pavillonnaire, Quand le Diable sortit de la salle de bain est son quatrième roman.
Dans les premières décennies du XXe siècle, Shanghai est la Babylone de l'Extrême-Orient : elle attire de nombreux aventuriers, écrivains et artistes du monde entier pour son atmosphère de glamour et de fête.Emily Hahn, dite « Mickey », est une célèbre journaliste du New Yorker. Après la crise de 1929, elle arrive à Shanghai et descend au somptueux Cathay Hotel ; elle est immédiatement emportée par le tourbillon mondain de la ville, croisant notamment Ernest Hemingway, Harold Acton, des aristocrates italiens et des officiers anglais. Mais c'est lorsqu'elle rencontre Zau Sinmay, un poète chinois issu d'une illustre famille, qu'elle découvre la véritable Shanghai : la ville des riches coloniaux, des agents triples, des fumeurs d'opium, des paysans déplacés depuis leurs provinces misérables, des réfugiés juifs et russes blancs. C'est grâce aux chroniques et aux reportages de Mickey que le public américain découvrira les réalités de la vie en Chine. Cependant, la brutale occupation japonaise détruira la Shanghai d'avant-guerre, et la Chine entrera dans une nouvelle période de son histoire.Né en 1966, Taras Grescoe a reçu plusieurs prix pour son travail de journaliste. Il collabore régulièrement au New York Times, au Guardian et au National Geographic Traveler. Il est l'auteur de cinq ouvrages de non-fiction, traduits dans six langues, dont deux ont paru aux Éditions Noir sur Blanc : Le Pique-Nique du Diable et La Mer engloutie (2008 et 2010).
Livre-culte de la littérature érotique, Le Lien est devenu la référence de l'univers sadomasochiste autant par la puissance qui se dégage de ses pages que par la disparition tragique de son auteur à 21 ans.Récit troublant de la passion et de la douleur, Le Lien nous raconte l'amour paradoxal que Vanessa Duriès voue à Pierre, son premier amant et son initiateur en domination. Plongée dès sa première expérience sexuelle dans un univers érotique extrême, Vanessa Duriès analyse parfaitement le lien ténu qui unit, dans la souffrance et l'humiliation, la soumise à son maître.
Ce qui peut paraître choquant dans ces séances de domination devient, pour Vanessa, une preuve naturelle et indiscutable de sa passion amoureuse.
Si Vanessa éprouve un bonheur intense à tout ce qu'elle endure, c'est qu'ainsi elle atteste à tous de l'amour qu'elle porte à son maître.
Un récit d'une franchise presque candide où une jeune fille nous livre ce qui la pousse à reculer sans cesse les limites de son adoration au travers ses multiples souffrances qui sont devenues sa normalité amoureuse.
Dans ce troisième volet de la trilogie Le Manoir, qui peut se lire indépendamment des deux premiersvolumes, on retrouve Pauline qui a réussi à résoudre l'équation d'être à la fois femme, mèreet soumise. Installée dans la demeure familiale de Julien, son amour et Maître, celui qui l'a initiée aux plaisirs exquis de la douleur et de la soumission, elle doit accueillir Caroline, la soeur de Julien, venue s'installer au Manoir. Celle-ci condamne depuis toujours le mode de vie de sa famille et son comportement dissolu. Elle prouve un rejet si violent qu'il intrigue et interroge Pauline qui va chercher à comprendreMais est-elle prête à plonger dans les plus sombres secrets de sa belle-soeur ? Son amour pour Julien en ressortira-t-il indemne ? Un texte puissant à l'écriture enlevée pour achever une trilogie éblouissante et boucler une histoired'amour absolu et sans concession.
Gil Debrisac réinvente en permanence le genre.Xavier, 28 ans, célibataire et héritier d'une belle fortune lui permettant de réaliser ses caprices a pour seule famille, son oncle Grégoire et sa seconde épouse, Claire, dont Xavier est secrètement amoureux. Il faut dire qu'elle est superbe, Claire. Trente-deux ans, blonde, un corps de rêve hyper-sexy et qui a tout deviné des désirs de son neveu à son encontre, tout comme Grégoire d'ailleurs. Ce désir secret sera exacerbé le jour où Xavier surprendra sa jolie tante nue jouir à grands cris dans le divan sous les assauts de Grégoire.
Doté d'une imagination perverse débordante mais aussi d'un machiavélisme diabolique, Xavier ouvre un Club Privé très select, seulement fréquenté par de hauts fonctionnaires, ministres, députés, PDG Lors de l'inauguration, les deux serveuses, que l'on pourrait prendre pour des jumelles, sont habillées en Bunny Girls. Gwendoline et Sonia sont excitantes dans leur tenue et sourient largement quand les mains de ces messieurs glissent quelques billets dans leur décolleté ravageur.
Gwendoline n'est autre que Claire, la tante de Xavier, devenu donc son patron. La nuit de l'inauguration du Club Privé, elle devient même sa maîtresse. Par jeu, mais surtout par goût pour les aventures sexuelles hors-norme, elle se soumet à tous les désirs, même les plus pervers, de son neveu. À peine trois semaines plus tard, elle et Sonia serviront seins nus, portant seulement un string transparent, un porte-jarretelles et des bas noirs à coutures ou résilles. Le tout sous le regard de Grégoire, invité d'honneur, excité de voir sa femme servir de riches invités dans pareille tenue et sous les ordres pervers de son neveu.
Tout cela n'est qu'un début bien sage. Laissez-vous entraîner dans ce Club Privé très select, où règnent confidentialité et secrets d'alcôve, à vivre cette fameuse nuit orgiaque avec des invités triés sur le volet. Une nuit extraordinaire dans son originalité, sortie tout droit de l'imagination de Xavier, sur le mode des festivités organisées par Louis XV et dont la superbe Gwendoline sera bien sûr la vedette. Quant à la fin de l'histoire, elle est Et bien, venez la découvrir. Vous serez bluffé !
A dix-neuf ans, que sait-on de l'amour ?Florence, la narratrice, rencontre J.-P. qui lui fait découvrir son goût pour la punition. Dans la douleur et l'humiliation, dit-elle, il y a l'extase. Et de coups de fouet en blessures physiques, Florence cherchera à se comprendre, à s'admettre, à s'analyser. Elle entraînera Nathalie, une jeune femme que J.-P. lui aura présentée, dans un amour sadomasochiste sans concessions, sans limites. Une histoire violente, désespérée, pour aller à la rencontre de sa vérité, quelques mois d'une vie où tout bascule et qui laissent des marques indélébiles dans le c½ur.
Bien au-delà d'un récit érotique, (l'est-il vraiment ?), Florence Dugas nous raconte le cheminement mental qui l'a menée à la nécessité de la douleur, au refus d'exister dont la cause remonte au mal-être de l'enfance. Mais Dolorosa soror c'est aussi la quête de la passion extrême, absolue, celle qui abolit la notion du réel et conduit à la destruction. Un style direct, une écriture puissante et précise pour décrire les situations de la manière la plus authentique qui soit.
Un récit poignant et bouleversant car autobiographique. Présenté comme un texte essentiel de la littérature érotique féminine, " Dolorosa soror " a été traduit dans de nombreux pays et à chaque fois le texte a provoqué des réactions passionnées.
On sait peu de chose sur Hilda, ce délicieux roman scandaleux qui allie une franche pornographie à une minutieuse étude des m½urs bourgeoises et provinciales du début du XXe siècle.L'action se situe dans les années 1920, mais le texte est très probablement plus récent. Présenté dans une édition clandestine comme un journal intime authentique, on ne peut que douter de cette affirmation. En revanche, il est l'½uvre d'un écrivain de talent qui a su parfaitement restituer l'atmosphère des Années Folles où les esprits, traumatisés par la Grande guerre, plongeaient dans l'insouciance et les plaisirs.
Hilda est une jeune femme aux formes plantureuses torturée par les démons de la chair auxquels elle ne sait résister. Initiée très jeune aux plaisirs du sexe par son oncle et sa mère, Hilda va montrer un tempérament de feu et un appétit sexuel démesuré. Honteuse de son comportement immoral, Hilda va tenter de combattre ses penchants en épousant un notaire veuf et austère. Mais le fils de ce dernier, un jeune garçon de dix-sept ans découvrira vite le tempérament de feu qui se cache sous les traits de sa jeune belle-mère. Avec habilité et perversité, il fera de Hilda sa chose, l'utilisant comme un objet dédié à son plaisir et à celui des ses amis. Au plaisir de cocufier son père s'ajoute la fierté du jeune mâle dominant. Ensemble, ils exploreront toutes les facettes du plaisir physique, plongeant toujours plus loin dans le stupre. Mais Hilda est tiraillée entre son corps qui réclame toujours plus et son âme qui refuse cette dépendance. Qui sortira vainqueur de cette lutte inégale ?
Une écriture précise et entêtante pour explorer la lutte sans merci entre interdit et plaisir.Le plaisir est-il compatible avec l'interdit ?
La cage dorée c'est le combat d'une jeune femme pour s'émanciper de son bourreau. Entre dépendance affective et désir de liberté, deux amours s'affrontent.
L'un destructeur, malsain et illégitime. L'autre rédempteur. Lequel des deux gagnera ?
Tout semble réussir à Heather : elle est belle, riche, et mène de brillantes études de photographie.
Pour un homme comme Phénix, qui a grandi dans une cité défavorisée et a dû se battre pour réaliser ses rêves, c'est prodigieusement exaspérant. Il prend tout de suite en grippe cette jeune stagiaire trop parfaite. Jusqu'à ce qu'il découvre que, malheureusement pour eux, ils ont bien plus en commun qu'il ne l'aurait cru.
Entre la princesse et le boxeur, une étrange amitié mêlée de désirs va se nouer. Phénix pressent un secret caché derrière Heather ; parviendra-t-il à le percer et faire fondre les barreaux de la cage de Heather ?
Dans cette dark romance haletante, Blanche Monah explore de façon novatrice un sujet tabou ; un page-turner bouleversant qui vous fera passer par des montagnes russes émotionnelles. Un roman qui bouscule et qui dérange.
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Que de livres fades il nous faut lire avant de trouver LA pépite.
Heather est une belle princesse douce et tendre sacrifiée sur l'autel de la cruauté. Ni tout blanche ni tout noire. Elle ne peut qu'aimer son bourreau n'ayant connu que lui mais sera finalement sauvée par la force de l'amour, le vrai sans concession, sans jugement, sans arrière-pensée.
Un livre profond que l'on n'oublie pas" Dévoreuse - Amazon
"Un livre qui va vous bouleverser, vous émouvoir mais aussi vous montrez que l'espoir existe. L'histoire nous emporte et à aucun moment on a l'impression d'une fiction, mais plutôt celle d'assister au témoignage de cette héroïne sensible et forte. Une écriture fluide et agréable qui nous fait enchaîner les pages en apnée sans fermer le livre malgré les sujets tabous qu'il aborde." Victoria - Amazon
Jusqu'où peut-on aller pour survivre ?Parce que la faim lui tenaille le ventre, la narratrice de Sale histoire va travailler dans un bar à hôtesses de Montpellier.
Cette histoire est le témoignage d'une jeune étudiante solitaire et affamée qui découvre un univers qui lui était totalement inconnu : le milieu de la nuit et du sexe déguisé.
L'histoire débute le jour de son recrutement et se termine quelques jours après son départ.
Le récit est à la première personne afin de rendre compte de l'état d'esprit dans lequel se trouve le personnage qui oscille constamment entre curiosité, fascination, mépris et dégoût.
Le ton est volontairement acerbe et cherche à traduire les émotions contradictoires qui traversent la narratrice de dix-neuf ans confrontée à une situation nouvelle et pathétique.
Les événements dérangeants vont se succéder à travers les chapitres et le malaise ressenti va s'intensifier jusqu'à provoquer le départ précipité de la narratrice.
Le livre n'est pas à proprement parler un récit « érotique » puisqu'il ne cherche pas à susciter le désir. Cependant, le sexe y trouve une place de plus en plus prégnante et participe de l' expérience initiatique de la jeune femme.
Grand roman pornographique, La Bourgeoise est incontestablement le roman de la perversité et la vacuité d'une certaine bourgeoise de province obnubilée par le sexe.Rebecca Muller est une très belle femme de 36 ans. Mariée à un mari banquier, oisive et fortunée, elle est le prototype de la bourgeoise de province. Sans enfant, elle trompe son ennui en activités futiles et en dévorant des romans pornographiques qui font surgir de sa mémoire les souvenirs enivrants de sa sexualité précoce.
Lors d'un salon du livre, Madame Muller rencontre Gil Debrisac, son auteur préféré qui l'invite à dîner. Séduite et troublée par cet homme envoûtant, elle lui confie que rien ne l'excite davantage que d'inventer des infidélités pour exciter son mari. Et elle met cela aussitôt en pratique et devient la maîtresse de Gil.
Les amants vont rapidement se rendre compte qu'ils ont tous deux le même goût prononcé pour la perversité, pour les relations sexuelles hors-normes, et nous suivrons avec délectation l'itinéraire d'une femme mariée, totalement amorale et infidèle, trompant un mari qui tire un plaisir pervers de son humiliation de bourgeois nanti.
Profitant des absences prolongées du mari banquier, la troublante madame Muller va se soumettre avec délices aux caprices les plus vicieux de son amant qui lui fera vivre des aventures sexuelles époustouflantes de vices
Plongée toujours plus loin dans le stupre et le vice, Rebecca s'abandonnera alors sans retenue dans une hypersexualité qui la fera quitter mari et amant pour connaître l'absolue soumission à l'Homme.
Après le succès de 11 nouvelles à lire seule les soirs de matchs de foot, Emmanuelle Poinger a continué sont exloration des plaisirs que les femmes peuvent prendre pour combattre l'influence désastreuse qu'exerce le foot sur la libido des hommes.
C'est fort de ce constat que l'auteur s'est amusé à imaginer onze histoires érotiques comme autant de joueurs composant une équipe de foot, tendres, pimentées, sensuelles et drôles.
Taclés dans leur libido, les hommes voient les femmes se dévergonder et se laisser aller tandis qu'ils ahanent devant les exploits des petits hommes tournant autour d'un ballon rond.
Un livre drôle, sensuel et excitant qui pourra, peut-être, réconcilier les hommes et les femmes quant aux joies du ballon rond et titillera, sûrement, la libido du plus accroc des supporters.
Les textes réunis et présentés dans cette édition ont été écrits pour être publiés dans des revues de « lettres-confessions ».Les textes réunis et présentés dans cette édition ont été écrits pour être publiés dans des revues de « lettres-confessions ». Tous ont été refusés au prétexte qu'ils présentaient des sexualités atypiques.
Géraldine Zwang, qui a longtemps collaboré pour ces journaux, a conservé précieusement ces textes. Avec le temps, ils ont dressé une véritable carte des fantasmes des Français qui, sans retenue aucune, explorent les faces les plus secrètes de leur âme. L'écriture n'est donc pas ici le critère essentiel. Ces textes sont plutôt à classer dans une anthropologie d'un sexuel de la démesure où peuvent exulter les pulsions les plus noires, les plus enfouies.
Dans ces sexualités fantasmées, à la pornographie extrême, les rédacteurs peuvent s'approcher sans réels dangers de pratiques qui les intriguent, les effraient tout en les attirant. Ce sont autant de soupape à des libidos en permanence sollicitées, bien que de plus en plus difficiles à satisfaire. C'est à ce titre qu'il convient de les aborder en ayant toujours présent à l'esprit que l'imaginaire humain en matière de sexualité est infini
Métamorphoses, que Françoise Rey sous-titre : « Le Sexe est un grand maître », est la réunion de textes auxquels Françoise Rey attache une importance toute particulière, comme sils représentaient des instants clés dans sa carrière décrivain. Textes inédits ou déjà publiés, ils dessinent les contours et les grandes étapes dune ½uvre dédiée à la description précise et inventive des plaisirs de lamour. Des premiers émois dun adolescent patineur qui « rêve des filles », à son vibrant hommage à la fellation, tous ces textes décrivent des univers où les sens règnent en maître. Du grand Françoise Rey.
À quoi ressembles-tu, là-dedans, dans ce combiné noir qui me démange depuis ton appel ?
J'imagine ton visage, j'imagine ton corps, Dieu ! que ta voix est sensuelle et chaude, pétillante !
Chaque partie de toi prend forme dans mes yeux mi-clos, remplis d'images et de rêves, de caresses, de baisers, un tas de choses, si tu savais
Je te scrute, te détaille, te découvre et te palpe.
À quoi ressembles-tu ? Es-tu petit, grand, blond, brun ?
Es-tu beau, es-tu laid ?
J'aime me caresser en t'écoutant parler. J'ai d'ailleurs quitté ma culotte, soulevé ma jupe - tu n'as rien remarqué, je suis agile comme une chatte - et suis presque allongée sur mon canapé. C'est terrible, je ne sais vraiment pas me tenir !
Mais parle, parle, ne t'arrête surtout pas de parler, les notes de ta voix guident mes gestes, tu es mon chef d'orchestre, et moi musicienne dont l'instrument s'adoucit tendrement sous mes doigts
Oh ! que cette musique me plaît, qu'elle est douce, agréable !
Peux-tu sentir le bien qu'elle me procure ? Te doutes-tu de son effet ? Me voilà toute mouillée !
Et comme tu continues à débiter, sans te soucier de ce que je fais, je peux coincer le combiné du téléphone entre mon épaule et mon oreille.
Un texte d'une grande force érotique qui est devenu l'un des grands textes du genre à l'instar des 11.000 verges, de L'Anglais décrit dans le château fermé ou de Trois filles de leur mère.Au début des années soixante un homme revient après une longue absence prendre possession de l'héritage de sa jeune tante décédée cinq ans auparavant.
Dans le tiroir à double fond d'un secrétaire, il trouve un cahier noir.
Sur la première page, d'une écriture enfantine, est caligaphié : L'orage.
Il le lit.
Quand il le referme, incrédule, troublé, il se demande : que vais-je en faire ? Le détruire, le garder, le publier ?...
Le second volet du triptyque La rééducation sentimentale, par la future référence du roman féminin français, Emma Cavalier.À vingt-six ans, Valentine est bien décidée à atteindre ses objectifs : devenir écrivain, faire partager sa soif de connaissance à ses élèves, séduire le professeur dont elle était amoureuse quand elle avait vingt ans, bref : être heureuse.
De son côté, Vincent devrait se sentir comblé : il se débrouille pour vivre de sa passion pour la musique, collectionne les jolies filles et va bientôt fouler les planches d'une salle de concert prestigieuse.
Pourtant, Vincent et Valentine se retrouvent confrontés à une douloureuse prise de conscience : réaliser leurs rêves ne leur apporte pas la vie facile et agréable qu'ils imaginaient. Leurs destins qui s'entrecroisent nous entraînent dans une succession de rencontres sensuelles où se mêlent humour et tendresse, situations inattendues et émotions intenses. Au milieu de ces errances, lorsque le hasard amènera leur chemin à croiser celui de l'âme s½ur, sauront-ils la reconnaître ?
Deuxième volet de la trilogie sur le sentiment amoureux entamée avec La rééducation sentimentale dont on retrouve ici les principaux personnages, L'éveil des sentiments est l'histoire d'une quête : celle de l'autre mais d'abord celle de soi-même.
Roman du cardinal John Henry Newman, sur la vie des chrétiens en Afrique du Nord au 3ème siècle. Un récit qui fait se rencontrer plusieurs personnages et plusieurs histoires : celle de Callista, jeune fille grecque qui cherche à donner un sens à sa vie ; celle d'Agellius, fils d'un ancien légionnaire établi dans la région ; Agellius est chrétien, désemparé face à la situation sociale de l'époque, réconforté par un jeune prêtre qui deviendra l'évêque saint Cyprien de Carthage ; celles de Jucondus et Juba, oncle et frère d'Agellius, qui veulent l'éloigner de la foi chrétienne ; celle de Gurta la mère d'Agellius, sorte de sorcière païenne...
Les chrétiens vivent dans une certaine paix, et même s'il sont l'objet de moqueries, ils peuvent vivre leur foi sans trop de difficultés. Jusqu'à ce qu'une attaque de sauterelles ravive les tensions sociales : les chrétiens sont tenus pour responsables, et de nouveau la persécution les frappe.
Callista, de plus en plus attirée par la foi chrétienne, est sommée de sacrifier aux dieux de Rome et à l'empereur. Elle choisit la foi chrétienne, consciente que cela va la mener au martyre.
Roman très intéressant, écrit dans un style plus contemporain qu'on ne pourrait le croire. Newman, récent converti de l'anglicanisme au catholicisme, utilise son expérience personnelle pour décrire l'animosité d'un peuple à l'égard des chrétiens. La description sociologique de l'époque est intéressante, et se fait sans concession : la tiédeur morale des chrétiens, des prêtres et des évêques de ce temps n'est pas sans nous faire penser à notre époque contemporaine.
Un roman historique qui peut interpeller ceux qui cherchent à donner un sens profond à leur existence.
Tendres douleurs est un hymne à l'amour hors de toutes limites et conventions. Un grand texte qui s'inscrit aux côtés du Lien, de Dolorosa Soror ou d'Histoire d'O.Freda n'a qu'une passion, une seule raison de vivre : Louis, son maître. Un homme plus âgé qu'elle qui la domine sexuellement, physiquement, mais surtout moralement. Louis n'a de cesse d'imposer toujours plus à Freda : plus de contraintes psychiques, plus de douleurs qu'elle réclame ou provoque.
Entourée de l'affection intéressée de Ginou, la s½ur de Louis, Freda va subir le désamour feint de Louis qui la fera plus souffrir encore que les coups ou les humiliations. Louis, dans une ultime épreuve qu'il impose à Freda, va la confier à son cousin Jean pour un dressage d'une cruauté extrême dont elle sortira rompue, mais vainqueur d'elle-même.
Un texte drôle, coquin et, sans aucun doute joliment pervers.La jolie Guylaine, jeune fille d'une bonne famille bourgeoise de province, a des airs de bonne s½ur qui attirent les uns et repoussent les autres.
Georges, son professeur de tennis est intrigué par cette gamine très bien faite mais dont le maintien inspire plus à la méditation qu'aux rêves érotiques les plus fous.
Guylaine n'est pas insensible aux charmes de Georges et se promet de lui faire don de sa virginité. Semaine après semaine, le désir de Georges s'exacerbe et il connaît le supplice du flirt à l'américaine. La jeune fille accepte certaines privautés mais lui refuse l'essentiel.
Perdant peu à peu de sa réserve, Guylaine va comprendre tous les partis qu'elle peut tirer de son corps et va soumettre le pauvre Georges au supplice.
Mais lorsque le pas sera enfin franchi, c'est à une explosion vertigineuse des sens à laquelle va devoir faire face Georges qui devra souvent appeler à l'aide ses amis pour satisfaire l'insatiable appétit de la demoiselle.
Gwendaëline PAUVERT plonge alors ses personnages, et le lecteur avec lui, dans un tourbillon fantasmatique où rien n'échappe à sa plume incisive.
Dans un style vif, terriblement sensuel et impudique, W. Saint-Hilaire dépeint avec force les pulsions qui poussent les corps à exulter dans l'amour.Trente-cinq courtes nouvelles constituent ce troublant recueil. Les bois, le bureau de l'éditeur, la station-service, le réveil matinal, l'avion la nuit, le vendredi après-midi, autant de lieux et de moments qui sont l'occasion pour la narratrice d'évoquer ses souvenirs charnels et ses expériences amoureuses.
Avec une franchise et une impudeur qu'on aurait tort de lui reprocher, W. Saint-Hilaire, jeune femme d'une trentaine d'années, nous ouvre son livre intime où l'homme et la femme multiplient les plaisirs, ceux de la chair et de l'amour, dans la découverte du corps de l'autre. Faire l'amour devient alors presque un devoir sacré, en tous lieux, en chaque instant de cette vie où le sens du sacré est pourtant si vite évacué.
Dans un style vif, terriblement sensuel et impudique, W. Saint-Hilaire dépeint avec force les pulsions qui poussent les corps à exulter dans l'amour.
Curiosité rare publié à la fin des années 50, Ardentes est un texte dédié aux amours saphiques.Laurence prépare son baccalauréat. Elle est encore vierge et aspire à connaître les secrets de l'amour.
Lors d'une visite chez sa cousine Mado et son mari, elle surprend le couple s'adonnant à des pratiques d'une grande violence charnelle qui la troublent et la choquent à la fois. De cette vision, Laurence gardera une grande méfiance vis-à-vis de la gent masculine et de ce sexe brutal et conquérant.
C'est avec Gerda, une surveillante de son lycée, qu'elle va découvrir la volupté des caresses, la douceur des amours clandestines. Et rien ne pourra jamais autant la combler que ce doux apprentissage.
Gilles est un scénariste en mal d'inspiration qui doute de lui et, surtout, de sa virilité. Lise, son épouse, est une femme de 40 ans qui, sans abdiquer sa féminité, s'est faite une raison de leur vie monotone de couple bourgeois.
Par dépit, par défi aussi, Gilles va contacter par annonce un homme, Thierry, à qui il demande de séduire sa femme afin de tester sa fidélité. C'est ainsi qu'il le renseigne sur ses goûts, ses horaires de travail. Thierry, homme à femmes et bête de sexe, va accepter. Chaque soir, il doit téléphoner à Gilles pour le tenir informé de ses avancées. De son côté, Gilles note scupuleusement sur son ordinateur l'évolution de la situation qu'il a lui-même initiée. Il attise le feu de sa femme en laissant son ordinateur ouvert, lui permettant ainsi d'accéder à ses fantasmes. Lit-elle les délires de son mari ? Accepte-t-elle de rentrer dans son jeu ?
Avec une terrible perversité, soutenue par une plume acide et efficace, Guillaume Perrotte nous fait entrer dans l'intimité de ces trois personnages qui tissent les fils de la destruction morale de Gilles.
Un roman contemporain troublant et dérangeant dans la veine des grands textes érotiques qui provoquent excitation des sens et malaise.
La jouissance sexuelle a de tout temps fasciné les écrivains et sans doute, d'avoir été la plus décrite, la plus analysée.Plaisirs des sens, délires des corps, la jouissance est un instant propice à la création littéraire, bien au-delà du genre érotique comme le prouve le texte suivant de Sainte Thérèse d'Avila : Je voyais donc l'ange qui tenait à la main un long dard en or, dont l'extrémité en fer portait, je crois, un peu de feu. Il me semblait qu'il le plongeait parfois au travers de mon c½ur et l'enfonçait jusqu'aux entrailles. En le retirant, on aurait dit que ce fer les emportait avec lui et me laissait tout entière embrasée d'un immense amour de Dieu. La douleur était si vive qu'elle me faisait pousser ces gémissements dont j'ai parlé. Mais la suavité causée par ce tourment incomparable est si excessive que l'âme ne peut en désirer la fin, ni se contenter de rien en dehors de Dieu. Ce n'est pas une souffrance corporelle. Elle est spirituelle. Le corps cependant ne laisse pas d'y participer quelque peu, et même beaucoup. C'est un échange d'amour si suave entre Dieu et l'âme, que je supplie le Seigneur de daigner dans sa bonté en favoriser ceux qui n'ajouteraient pas foi à ma parole. Les jours que durait cette faveur, j'étais comme hors de moi. J'aurais voulu ne rien voir et ne point parler, mais savourer mon tourment, car il était pour moi une gloire au-dessus de toutes les gloires d'ici-bas. Les Extases
C'est à cette variété infinie de style et de traitements que vous convient les Éditions Blanche en sélectionnant les plus belles jouissances littéraires, les plus surprenantes, les plus étourdissantes.
Sous des plumes masculines ou féminines, ce recueil rend hommage aux plaisirs, à tous les plaisirs pour notre plus grand bonheur.