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Parascolaire
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Déclaration des Droits de la femme et de la citoyenne
Olympe De Gouges
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 11 Mars 2020
- 9782755507904
Première féministe française, Olympe de Gouges (1748-1793) réclame l'égalité des sexes devant l'Assemblée.
Dans ce manifeste, elle réécrit au féminin la Déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen : « La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits.»
Le 3 novembre 1793, avant d'être guillotinée, elle aurait lancé : « Je suis certaine que nous triompherons un jour ». -
La peste règne à Thèbes. Pour mettre fin à l'épidémie, l'oracle de Delphes réclame que soit puni le meurtrier de l'ancien roi Laïos. Au fil des interrogatoires, Oedipe mène l'enquête et découvre la vérité sur ses origines : les destin tragique rejaillit sur chacun, Jocaste se pend et lui-même se crève les yeux.
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Comment on se marie
Emile Zola
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 1 Juillet 1997
- 9782755503746
En 1893, le laboratoire Zola est à l'oeuvre. Ici, le phénomène choisi sera le mariage. A travers quatre cas (l'aristocratie, la haute bourgeoisie, les boutiquiers et les couches populaires), de l'obligation mondaine au contrat lucratif, de l'association sécurisante de deux bilans comptables à la passion amoureuse - parce que dans la misère il n'y a plus que ça -, l'expérimentateur Zola nous présente avec un humour corrosif les différentes formes de cette union estampillée qu'on appelle mariage.
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Publiée dans la Revue de Paris en 1829, Vanina Vanini reflète le goût de l'exhibition et de la dissimulation chères à Stendhal. Nouvelle travestie en chronique, faux drame amoureux, personnages déguisés, ce fait divers de l'Italie du XIXe siècle, qui met en scène une princesse, un révolutionnaire, une trahison et, pour finir, la mort, reflète parfaitement le goût des masques de l'auteur du Rouge et le Noir.
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Feu la mère de madame
Georges Feydeau
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 14 Septembre 2011
- 9782755504729
Lucien rentre au domicile conjugal dans la nuit, passablement éméché après sa soirée au Bal des Quat'zarts, travesti en Louis XIV. Yvonne, son épouse, l'accable de reproches. Alors que la dispute bat son plein, un domestique, Joseph, vient annoncer le décès de la mère d'Yvonne. Évanouissement, pleurs et disputes renouvelées. On apprendra finalement que c'est la mère de la voisine qui est décédée, et que l'émissaire s'était trompé de porte... Il s'agit de la première pièce en un acte de Feydeau. La particularité et l'intérêt de celle-ci, par rapport aux vaudevilles en trois actes qui avaient fait jusque-là son succès, tient à une noirceur particulière du trait : le couple petit-bourgeois y est décrit comme un véritable enfer quotidien, où l'homme est exposé à toutes les humiliations. Édition établie par Jérôme Vérain.
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Le pédagogue n'aime pas les enfants
Henri Roorda
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 11 Janvier 2012
- 9782755504910
En 1917, le Suisse Henri Roorda (1870-1925), professeur de
mathématiques, chroniqueur et philosophe enjoué à ses heures,
publie un pamphlet intitulé Le Pédagogue n'aime pas les enfants,
critique nette et contondante de l'école considérée comme
une machine destinée à inculquer la soumission aux élèves.
Disciple de l'anarchiste humanitaire Élisée Reclus, Roorda
n'est pas seulement un pourfendeur de l'institution scolaire :
en relevant finement les incohérences et aberrations du régime
éducatif, c'est surtout la manie pédagogiste qu'il brocarde.
Contre la prétention des pédagogues assis sur d'immuables
pratiques, il en revient à ce constat de Reclus qui lui écrivait
le 4 novembre 1897 : « Si l'enfant n'a pas l'enthousiasme de
l'étude, c'est que le professeur n'a pas l'enthousiasme de
l'éducation. » -
Chaque année, les élèves de terminale n'ont donc que 10 mois pour se préparer à la fameuse épreuve de philosophie, pour connaître une vingtaine de notions et d'auteurs, mais aussi apprendre à aiguiser leur réflexion. Comment être prêt pour cette 1ère épreuve du baccalauréat, qui a la spécificité de demander une connaissance du cours et une implication personnelle dans les sujets ? Les Nouveaux chemins de la connaissance et huit professeurs de philosophie, proposent de décortiquer quatre sujets de dissertations et d'expliquer quatre textes, susceptibles de tomber le jour J. Chaque professeur s'est mis dans la peau d'un candidat et explique, au fur et à mesure des questions d'Adèle Van Reeth, la méthode à mettre en place (introduction, plan et conclusion, développement des arguments et exemples). Destinés aux candidats du baccalauréat, ces entretiens, dotés de plans détaillés et de "zoom" sur des auteurs ou des notions, sont un outil pour leur permettre d'avoir les bons réflexes méthodologiques le jour de l'épreuve, de parvenir à jongler entre les auteurs et les notions, mais aussi de pouvoir s'impliquer dans la réflexion proposée par le sujet ou le texte, le tout en quatre heures.
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Il y a les élèves qui bavardent et ceux que le
bavardage des autres empêche de se concentrer.
Il y a les profs autoritaires et ceux qui se contentent,
résignés, d'avaler des aspirines. Il y a les parents qui
trouvent que ça commence à bien faire et ceux qui
pensent qu'après tout leurs enfants ont droit à la
parole. Mais le plus beau paradoxe de l'a aire, c'est
que le bavardage, personne n'en parle. Il ne s'agit pourtant pas que d'un simple désa-
grément, ni d'une tendance infantile qui disparaît
d'elle-même avec l'âge, ni d'un problème confi né à
certains établissements réputés di ciles. Le bavar-
dage sévit partout, à tous niveaux, et constitue de ce
fait une menace pour la qualité de l'enseignement. Essayiste et romancière, mais aussi profes-
seur de philosophie confrontée quotidiennement au
brouhaha dans ses classes, Florence Ehnuel propose
de faire enfi n du bavardage l'objet d'un vrai débat.
Et elle lance un défi : sauvegarder la transmission en
réinventant une classe à l'écoute. Florence Ehnuel a publié, entre autres, Le beau
sexe des hommes (Le Seuil, 2008) et Saisons russes
(Stock, 2009). -
Comme toutes les expériences extrêmes, les classes prépas peuvent casser ou pousser à sublimer. Certains exprimeront facilement leurs compétences et passeront sans gêne cette épreuve. D'autres au contraire auront plus de mal à trouver leurs repères dans cet univers particulier. Perte du sommeil, de l'appétit, moments de doute, questionnements, remise en cause - "je ne suis qu'un nul, je n'y arriverai jamais", "je n'ai rien à faire là" -, toute la vie semble se jouer alors. Et tout semble devenir compliqué, même en dehors des cours. Comment gérer la masse de travail, comment affronter le stress, la compétition ? Comment voir ses amis ? Comment appréhender les relations avec les professeurs, les parents ?Ce livre à quatre mains, propose d'accompagner l'étudiant, jour après jour, de sa décision à se lancer dans l'aventure de la prépa, au passage des concours. Des conseils, des explications, des exemples, pour faciliter autant que possible ces années préparatoires.
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Le pire est de plus en plus sûr ; enquête sur l'école de demain
Natacha Polony
- Fayard/Mille et une nuits
- Essais
- 31 Août 2011
- 9782755504804
C'est en 2007, au lendemain de l'élection présidentielle de Nicolas Sarkozy et de la nomination de Xavier Darcos au ministère de l'Education nationale, que s'est vraisemblablement close la querelle qui opposait depuis des années "pédagogistes" et "instructionnistes", ces tenants du savoir transmis par l'école républicaine. Le temps de la campagne et d'une ultime velléité de réintroduire l'autorité du maître et les méthodes rigoureuses d'enseignement, l'illusion se dissipait tout à fait : le train des réformes se poursuivait et s'amplifiait même. La reconfiguration de l'institution est engagée, mais qui veut l'admettre ? Le pire est de plus en plus sûr, nous sommes déjà dans l'école d'après l'école de la République, celle des gestionnaires : personnels peu qualifiés, chargé d'encadrement plutôt que d'enseignement, contenus minimaux et médiocres du "socle commun"... Le recours pour les familles est déjà les cours privés du soir, payants. Natacha Polony décrit le fonctionnement de l'école de demain, pour que nous prenions pleinement conscience de sa transformation totale. Il est encore temps de mettre en place des contre-feux. Paradoxalement, le modèle français pourrait avoir de beaux jours.
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Vive l'école libre !
Claude Allègre, Catherine Papadacci
- Fayard
- Documents
- 1 Décembre 2000
- 9782213650050
Juin 1997: Claude Allègre prend les rênes du ministère de l'Éducation nationale. Mars 2000 : malgré, ou à cause des réformes engagées, son divorce avec les enseignants du secondaire est consommé, et le Premier ministre lui demande de quitter ses fonctions. Comment en est-on arrivé là ?
En engageant le dialogue avec son ministre de père, Catherine Allègre-Papadacci cherche à comprendre. Professeur d'histoire-géographie et d'éducation civique en province puis à Paris, en ZEP, en lycée professionnel, et aujourd'hui dans un lycée parisien, elle est aussi mère de trois enfants et très au fait des préoccupations des parents d'élèves.
Loin des passions politiques, Claude Allègre et sa fille débattent des questions qui ont suscité les plus vives polémiques: les absences des enseignants, les vacances, l'allégement des programmes, la nature de l'enseignement, etc. A la lumière de leur expérience aux deux extrémités de la « pyramide » de l'Éducation nationale, ils confrontent aussi leurs points de vue sur des situations très concrètes touchant à la violence à l'école, à l'aide aux élèves en difficulté ou à la prise en compte du mérite de chacun. Enfin, ils avancent des réponses courageuses aux problèmes qui minent l'institution de l'intérieur.
Échange entre un père et sa fille, entre un enseignant et son ancien ministre, ce dialogue franc et sans ménagements est d'abord celui de deux professeurs également convaincus que l'avenir est commandé par ce qu'il adviendra de l'école. Une école qu'ils veulent libre et républicaine.