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Concours / Examens supérieur
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Il y a les élèves qui bavardent et ceux que le
bavardage des autres empêche de se concentrer.
Il y a les profs autoritaires et ceux qui se contentent,
résignés, d'avaler des aspirines. Il y a les parents qui
trouvent que ça commence à bien faire et ceux qui
pensent qu'après tout leurs enfants ont droit à la
parole. Mais le plus beau paradoxe de l'a aire, c'est
que le bavardage, personne n'en parle. Il ne s'agit pourtant pas que d'un simple désa-
grément, ni d'une tendance infantile qui disparaît
d'elle-même avec l'âge, ni d'un problème confi né à
certains établissements réputés di ciles. Le bavar-
dage sévit partout, à tous niveaux, et constitue de ce
fait une menace pour la qualité de l'enseignement. Essayiste et romancière, mais aussi profes-
seur de philosophie confrontée quotidiennement au
brouhaha dans ses classes, Florence Ehnuel propose
de faire enfi n du bavardage l'objet d'un vrai débat.
Et elle lance un défi : sauvegarder la transmission en
réinventant une classe à l'écoute. Florence Ehnuel a publié, entre autres, Le beau
sexe des hommes (Le Seuil, 2008) et Saisons russes
(Stock, 2009). -
Comme toutes les expériences extrêmes, les classes prépas peuvent casser ou pousser à sublimer. Certains exprimeront facilement leurs compétences et passeront sans gêne cette épreuve. D'autres au contraire auront plus de mal à trouver leurs repères dans cet univers particulier. Perte du sommeil, de l'appétit, moments de doute, questionnements, remise en cause - "je ne suis qu'un nul, je n'y arriverai jamais", "je n'ai rien à faire là" -, toute la vie semble se jouer alors. Et tout semble devenir compliqué, même en dehors des cours. Comment gérer la masse de travail, comment affronter le stress, la compétition ? Comment voir ses amis ? Comment appréhender les relations avec les professeurs, les parents ?Ce livre à quatre mains, propose d'accompagner l'étudiant, jour après jour, de sa décision à se lancer dans l'aventure de la prépa, au passage des concours. Des conseils, des explications, des exemples, pour faciliter autant que possible ces années préparatoires.
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Vive l'école libre !
Claude Allègre, Catherine Papadacci
- Fayard
- Documents
- 1 Décembre 2000
- 9782213650050
Juin 1997: Claude Allègre prend les rênes du ministère de l'Éducation nationale. Mars 2000 : malgré, ou à cause des réformes engagées, son divorce avec les enseignants du secondaire est consommé, et le Premier ministre lui demande de quitter ses fonctions. Comment en est-on arrivé là ?
En engageant le dialogue avec son ministre de père, Catherine Allègre-Papadacci cherche à comprendre. Professeur d'histoire-géographie et d'éducation civique en province puis à Paris, en ZEP, en lycée professionnel, et aujourd'hui dans un lycée parisien, elle est aussi mère de trois enfants et très au fait des préoccupations des parents d'élèves.
Loin des passions politiques, Claude Allègre et sa fille débattent des questions qui ont suscité les plus vives polémiques: les absences des enseignants, les vacances, l'allégement des programmes, la nature de l'enseignement, etc. A la lumière de leur expérience aux deux extrémités de la « pyramide » de l'Éducation nationale, ils confrontent aussi leurs points de vue sur des situations très concrètes touchant à la violence à l'école, à l'aide aux élèves en difficulté ou à la prise en compte du mérite de chacun. Enfin, ils avancent des réponses courageuses aux problèmes qui minent l'institution de l'intérieur.
Échange entre un père et sa fille, entre un enseignant et son ancien ministre, ce dialogue franc et sans ménagements est d'abord celui de deux professeurs également convaincus que l'avenir est commandé par ce qu'il adviendra de l'école. Une école qu'ils veulent libre et républicaine. -
Le pire est de plus en plus sûr ; enquête sur l'école de demain
Natacha Polony
- Fayard/Mille et une nuits
- Essais
- 31 Août 2011
- 9782755504804
C'est en 2007, au lendemain de l'élection présidentielle de Nicolas Sarkozy et de la nomination de Xavier Darcos au ministère de l'Education nationale, que s'est vraisemblablement close la querelle qui opposait depuis des années "pédagogistes" et "instructionnistes", ces tenants du savoir transmis par l'école républicaine. Le temps de la campagne et d'une ultime velléité de réintroduire l'autorité du maître et les méthodes rigoureuses d'enseignement, l'illusion se dissipait tout à fait : le train des réformes se poursuivait et s'amplifiait même. La reconfiguration de l'institution est engagée, mais qui veut l'admettre ? Le pire est de plus en plus sûr, nous sommes déjà dans l'école d'après l'école de la République, celle des gestionnaires : personnels peu qualifiés, chargé d'encadrement plutôt que d'enseignement, contenus minimaux et médiocres du "socle commun"... Le recours pour les familles est déjà les cours privés du soir, payants. Natacha Polony décrit le fonctionnement de l'école de demain, pour que nous prenions pleinement conscience de sa transformation totale. Il est encore temps de mettre en place des contre-feux. Paradoxalement, le modèle français pourrait avoir de beaux jours.