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Arièle Butaux
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Aurore est toujours si gaie ! Dès sa tendre enfance, elle a su qu'il lui faudrait vivre pour deux, compenser par son exubérance et sa sante insolente la naissance, deux ans avant la sienne, d'un enfant « différent ». Même si le mot n'est jamais prononce, Lucas est lourdement handicape. Leurs parents donnent le change, gardent pour eux ce malheur face auquel personne ne sait vraiment comment se comporter et Aurore, qui s'accroche a l'idée d'une guérison possible, grandit comme si de rien n'était. D'autant que Lucas est élevé par leurs grands-parents, dans une maison proche de la mer, ou on ne le promène que hors saison et dans des lieux peu fréquentés.
Pour décrire la détresse de cette « enfant de remplacement », qui très vite devient plus grande que son frère, mais aussi l'amour fou qu'elle lui porte et son appétit de vivre, Arièle Butaux trouve des mots d'une justesse tranchante. La ligne claire de ce magnifique roman, aussi dense qu'il est bref, est celle d'une émotion contenue, permettant d'approcher avec une extrême pudeur le cratère abyssal d'un chagrin qui n'a pas de nom, le « mal de frère », mais également de dire les liens indéfectibles d'une famille soudée par un amour immense. -
Léo Sinclair, 13 ans, un prodige du violon parti étudier au conservatoire de Paris, tombe amoureux de Claire. Pour la séduire, il vole une bague à Mme Jennens, sa logeuse, qui le découvre et prévient sa mère. Léo est forcé de déménager, mais doit lui présenter ses excuses. Il croise Claire qui habite dans le même immeuble. Ils se rendent ensemble chez la vieille dame, victime devant eux d'un malaise cardiaque. Claire, indifférente, convainc Léo de la laisser mourir car elle a empoisonné son chat. Des années plus tard, Léo est devenu un violoniste de grande renommée. Il doit se marier avec Diane, qu'il méprise et qu'il trompe. Sa route croise de nouveau celle de Claire, avec qui il s'engage dans une passion destructrice...
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Après avoir magistralement montré la lâcheté des hommes (Connard, 2005), la cruauté des femmes (Morue, 2006 réédité en Archipoche sous le titre Connard 2, 2007), Arièle Butaux ausculte les ravages de la cinquantaine chez ces messieurs. Même principe narratif : les trois amies mises en scène dans les deux premiers volets se retrouvent à Venise, et se confient les hauts et les bas de leur vie amoureuse au fil de nouvelles où l'ironie, le sourire se disputent à l'émotion.Au Garda Palace, Sergio rencontre un homme mystérieux venu lui emprunter son bateau pour rendre secrètement visite à la fille de la Signora Giardelli, Eleonora...Florence et Nicolas : un couple parfait, celui qui ne se séparera jamais. Avec leur deux fils, ils forment la famille idéale. C'est ce que tout le monde pense, surtout Florence qui reste aveugle lorsque son mari recommence à boire, lui ment et disparaît régulièrement, Jusqu'au jour où elle surprend un échange de regard entre son mari et une inconnue qui lui laisse entrevoir que Nicolas pourrait bien lui cacher quelque chose.
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À 25 ans, la cantatrice Pauline Viardot, soeur de la célèbre Malibran, a consacré chaque jour de son existence à la musique, au détriment de sa vie de jeune femme et de mère. Elle n'en tire aucune gloire, n'ayant jamais fait qu'obéir à son père, à sa mère, puis à George Sand qui l'a mariée à Louis, pour la tranquillité de son âme et pour le bien de sa carrière. Car sa liberté est ailleurs : sur une scène d'opéra.Mais comment survivre à la mort d'une soeur ? Doit-on tenir jusqu'au bout une promesse faite à un père défunt ? Où trouver le manuscrit du Don Giovanni de Mozart lorsqu'on est prête à vendre tous ses bijoux pour l'acquérir ? Faut-il sacrifier sa vie de femme pour incarner des héroïnes de papier ?Autant de questions auxquelles Pauline Viardot (1821-1910) apportera des réponses grâce à ses amis et amants : Balzac, Chopin, Musset, George Sand, Tourgueniev, Gounod, Rossini, Berlioz, Liszt entre autres gloires de l'époque romantique, fascinées par cette artiste qui s'imposa avec des arguments d'hommes au temps des crinolines et des grandes courtisanes.
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Elle s?imaginait concertiste, écrivain à scandale, épouse de milliardaire ou soeur de la charité. Dans un vieux carton à chapeau, Juliette retrouve les rêves de ses quinze ans, consignés dans son journal intime. Un demi-siècle a passé. Elle n?a jamais quitté Belle-Île, ses mains ont abandonné le piano pour les corvées quotidiennes et n?ont jamais caressé d?autre homme qu?un mari vieux de naissance. Mais la petite Juju a réveillé Juliette et lui demande des comptes pour ces promesses non tenues, ces ambitions avortées, cette vie gaspillée. Grâce à la lecture de son journal, Juliette renoue avec ses désirs de jeune fille. Ainsi, lorsque la vie, pas rancunière, lui présente pour la deuxième fois une chance non saisie à vingt ans, Juliette se montre-t-elle plus audacieuse que la présomptueuse Juju, quittant enfin Belle-Île avec son amour de jeunesse pour aller cueillir à Venise les fleurs de l?âge.
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Hisako et Éric forment un couple uni et un duo de pianistes à succès, inégalables dans la neurasthénique Fantaisie de Schubert. Alors que tout semble leur réussir, ils sont retrouvés pendus dans un hôtel vénitien. Par quels chemins obscurs ces deux êtres habités par la musique et par l'amour en sont-ils venus à refermer si brutalement leur clavier ? Éric, c'est vrai, était imprévisible, à jamais frustré par la désaffection de sa mère. Quant à Hisako, hantée par son passé, elle était partagée entre son identité japonaise et sa culture occidentale, inculquée par une mère de substitution. Éric fuit, ment, domine. Hisako subit, se sacrifie, étouffe. Courent-ils après deux idées différentes du bonheur ? Bientôt, la musique ne suffit plus à apaiser leurs blessures. La qualité de leur art souffre de ce décalage. Lorsque la presse commence à s'en inquiéter, il est déjà trop tard Avec La Samouraï, Arièle Butaux confirme une justesse de ton et un " sens mélodique " qui n'appartiennent qu'à elle. Elle nous convie à un bal funèbre, où les vertiges du mensonge, les secrets en labyrinthe et la musique comme rite de possession mènent une danse de mort. Un second roman bouleversant ; aussi charnel, tendre et poignant qu'un baiser sur une plaie." Nicolas d'Estienne d Orves, Le Figaro "
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On connaissait le mot de Cambronne voici celui d'Arièle Butaux ! Avec une férocité bienveillante, Connard* s'immisce dans les alcôves de trois inséparables chipies : Caroline, cascadeuse de l'amour touchée par le syndrome Ikea ; Florence, jeune divorcée radieuse ; Élise, sage épouse et mère tentée par le démon de midi. Toutes trois sur le point de lui dire à ce démon - le mot de sept lettres qui leur brûle les lèvres Les déboires des un(e)s faisant bien souvent le bonheur des lecteurs, on ne résistera pas à la curiosité de s'inviter à dîner chez d'ex-beaux-parents, au plaisir régressif d'aller chercher au pressing une robe de mariée périmée, au voyeurisme de partager une nuit d'amour entre une boîte de boules Quiès et une urne funéraire Car rien ne marche comme il faut dans des parades amoureuses boiteuses où, du prêtre au serial killer, le mâle déboussolé ressemble à une énigme pour cruciverbiste : Condamné à vivre dans le noir. A, V, E, U, G, L, E ? Non : C, O, N, N, A, R, D !
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Que serait l?amour sans mots doux? et sans noms d?oiseaux ? Après avoir bravé dans Connard ! les dangers de l?amour et autres catastrophes naturelles, Élise, Florence et Caroline sont de retour. Déçues du mariage, de la maternité et même de l?adultère, ces inséparables chipies rendent enfin aux hommes la monnaie de leur pièce. Un week-end en Normandie tourne au cauchemar, une mère de famille délaissée ourdit une sordide vengeance, une ballerine de dix ans met à rude épreuve les nerfs de ses parents, un amant indélicat s?invite dans un dîner de filles... Des dents crissent, des portes claquent. Les personnages se révèlent à la fois des monstres et des individus attachants.
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Mes lèvres sont mortes à minuitDans l'appartement de Paul et Laura, tout est immaculé, du costume du maître de maison aux tenues impeccables de sa splendide épouse. Sous l'oeil interrogatif de Malika qui, du matin au soir, ne nettoie que du propre, un ancien amant toujours épris et une amie envieuse viennent interroger les raisons de cette perfection qui tourne à l'obsession. Jusqu'au jour où une tache de sang indélébile sur la moquette blanche ébranle l'univers de Paul et Laura, arrachant les masques et révélant un effroyable secret...Le Choix du roiLe 12 septembre 1642, Henri d'Effiat, marquis de Cinq-Mars, fut décapité pour avoir conspiré contre Richelieu. Il avait vingt-deux ans et avait été le plus grand amour de Louis XIII. Qui n'a cependant rien fait pour le sauver. Mais en est-on si sûr ?