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Anne Boquel
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Un roman qui vous attrape et ne vous lâche pas. L'histoire d'un adolescent, blessé dans une descente de CRS sur la ZAD où il militait. Il est dans le coma, va-t-il se réveiller? La déflagration sur la famille et les activistes est racontée avec la virtuosité d'un Nicolas Mathieu.C'est un môme. Yohann Bellanger. Un gamin de dix-sept ans qui, par un mélange de provocation et de révolte, s'est engagé dans une ZAD.
Un soir, les CRS débarquent, lacrymos, grenades, blindés. Côté militants, branchages, caillasses, adrénaline. Lorsque les ombres des combattants se retrouvent entre les fumigènes, Yohann manque à l'appel. Il est resté à terre, le corps disloqué. Sortira-t-il ou non du coma ? Et dans quel état ?
Pour ses parents, la vie s'est arrêtée. Il faut attendre. Répondre aux questions de la petite soeur qui cherche son grand frère sans comprendre. Découvrir la vie des activistes qui entouraient Yohann, leurs convictions, leur humanité. Jusqu'à ce que tout s'embrase. Une histoire qui prend aux tripes, car ce destin familial où se mêlent la fureur, l'espoir et la fièvre raconte la France d'aujourd'hui. -
Lucie est conservatrice d'un petit musée de l'Oise. Rien ne va vraiment mal dans sa vie, rien ne va vraiment bien non plus. Le jour où une amie l'embarque dans un groupe de prière, son existence prend une couleur plus joyeuse. Elle se sent revivre. D'autant que le Berger et maître à penser de la communauté lui fait intégrer le cercle restreint des initiés. Sans le mesurer, elle consacre bientôt toute son énergie à la Fraternité, négligeant son entourage. L'incompréhension gagne ses proches, qui, désarmés, la voient s'éloigner d'eux. Mais, lorsqu'ils s'en inquiètent, leurs questions se heurtent au silence. Dans son désordre enfiévré, jusqu'où Lucie poussera-t-elle le zèle ?
Premier roman captivant, poignant portrait d'une jeune femme en plein désarroi, Le Berger dépeint sans complaisance la réalité sordide des mouvements sectaires, tout en s'interrogeant sur la quête de spiritualité dans nos sociétés individualistes. -
Une histoire des haines d'écrivains ; de Chateaubriand à Proust
Anne Boquel, Etienne Kern
- Flammarion
- Champs essais
- 21 Octobre 2020
- 9782080242150
« Avez-vous bien des ennemis ? » Voilà ce qui préoccupe Balzac, dans la lettre qu'il écrit à son confrère Eugène Sue le 18 novembre 1832. Sue répond sur le même ton : « Les ennemis ? Oh ! très bien, parfaits et en quantité. »
La course aux honneurs est indissociable de la condition d'écrivain, particulièrement au XIXe siècle, quand la presse devient toute-puissante et que les tirages des livres augmentent. Autant de motifs d'envie et de ressentiment pour nos chers auteurs : Balzac accuse Hugo d'utiliser des journalistes à sa botte pour l'éreinter, lequel Hugo se brouillera avec Dumas pour une sombre histoire de rivalité théâtrale ; Lamartine, qui vend ses fonds de tiroir pour gagner de l'argent, devient la risée de ses pairs ; quant aux Goncourt, ils crient au plagiat perpétuel : Flaubert a copié leur usage de l'imparfait, Zola vole le sujet de leurs livres...
C'est parce qu'ils sont écrivains, parce qu'ils savent quel mot fait mouche et fait rire, que leurs haines sont si savoureuses pour nous, lecteurs. Traits d'esprit, ruses et dédains, mensonges et duperies : ne boudons pas notre plaisir. -
Les plus jolies fautes de français de nos grands écrivains
Anne Boquel, Etienne Kern
- Éditions Payot
- Documents Payot
- 15 Novembre 2017
- 9782228919364
Qui a dit que nos grands écrivains étaient des écrivains parfaits ? Dans ce Lagarde et Michard à l'envers, sont traquées les fautes de syntaxe, répétitions malheureuses, incohérences narratives qui se retrouvent dans les chefs-d'oeuvre les plus consacrés de notre littérature... non pas pour les tourner en ridicule, mais pour en montrer le caractère vivant, et les aimer encore davantage !
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Le crâne de mon ami ; les plus belles amitiés d'écrivains, de Goethe à Garcia Marquez
Anne Boquel, Etienne Kern
- Éditions Payot
- Essais Payot
- 7 Novembre 2018
- 9782228922456
Les grands écrivains font-ils de bons amis ? Dans la même veine que leur fameuse Histoire des haines d'écrivains, Anne Boquel et Etienne Kern, tous deux professeurs à Lyon et amoureux fous de la littérature, montrent que si elle est un peu moins piquante que les haines, l'amitié n'en est pas moins vitale aux écrivains, surtout s'ils sont célèbres. Balayant la littérature mondiale sur deux siècles, ils explorent en une dizaine de chapitres les grandes amitiés littéraires, depuis Goethe qui conservait le crâne de son ami Schiller jusqu'à Garcia Marquez et Vargas Llosa dont l'amitié se brisa à coups de poing, en passant par l'amitié toxique de Coleridge et Wordsworth, celle orageuse de Tolstoï et Tourguenieff, l'amitié amoureuse de Cocteau et Radiguet, l'amitié filiale de Kawabata et Mishima, sans oublier Hugo et Dumas, Sand et Flaubert, Woolf et Mansfield, Kerouac et Ginsberg, ou encore les frères d'armes que furent Césaire et Senghor. Une promenade intime, souvent émouvante, chez les grands de la littérature qui permet aussi de revisiter l'histoire littéraire et de saisir de belles leçons de vie.
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Une histoire des parents d'écrivains ; de Balzac à Marguerite Duras
Etienne Kern, Anne Boquel
- Flammarion
- Essais Sciences Humaines
- 6 Octobre 2010
- 9782081254671
Dans la lignée de l'Histoire des haines d'écrivains, avec la même verve et une pluie d'anecdotes, ce livre raconte comment les parents d'écrivains du XIXe et du XXe siècle ont réagi à la vocation de leurs rejetons. Pour beaucoup, qui rêvaient d'un métier sérieux ou d'un avenir solide, c'est la disgrâce absolue : Jules Renard n'est qu'un « chieur d'encre » aux yeux de sa mère ; le père de Nerval finit par rompre avec lui. Quant à la mère de Marguerite Duras, elle se désespère : « Tu es faite pour le commerce ! » Car, insiste Mme Gide, il faut bien trouver de quoi « mettre la poule au pot ». D'autres encore sont scandalisés, ou s'agacent d'une imagination jugée débordante. « Poulou n'a rien compris à son enfance », s'écrie la mère de Sartre après avoir lu Les Mots.
Certes, tous les parents n'ont pas été hostiles : Honoré a souffert sa vie durant de ses rapports avec la terrible Mme Balzac, qui exécrait ses premiers romans, mais il a eu le réconfort d'être le fils de son père ; un Théophile Gautier, une Marguerite Yourcenar ont été encouragés dès l'affirmation de leur vocation. Ce soutien frôle parfois la cocasserie pure : quand, emporté par l'inspiration, Lamartine célébra dans un poème le lierre majestueux, mais imaginaire, qui recouvrait la maison familiale, sa mère s'empressa d'en planter un, afin que nul ne pût prendre Alphonse en défaut...
Peur de la déchéance sociale, fierté face au succès, rejet d'un milieu qu'on connaît mal, incrédulité, dévotion ou indifférence : souvent savoureuses, ces réactions à l'irruption de la littérature dans une vie nous font plonger dans l'intimité de ces familles à la fois si lointaines et si proches. -
Fin 1817. L'Empereur est à Sainte-Hélène depuis deux ans.
Réfugié aux États-Unis, un de ses anciens compagnons, le général Charles Lallemand, entraîne une centaine de vétérans dans un projet fou : jeter en Amérique les bases d'un nouvel Empire, d'où l'on pourra, un jour, s'élancer pour libérer Napoléon.
Mus par leur rêve, ces fidèles parmi les fidèles s'en vont fonder une colonie au Texas. Le chemin est semé de périls. Cernés par des Indiens cannibales et des pirates trafiquants d'esclaves, livrés à la mégalomanie d'un chef manipulateur, menacés de toutes parts, ils voient peu à peu se refermer sur eux les portes de leur cité idéale.
Récit d'un épilogue oublié mais authentique de l'épopée napoléonienne, incroyable trésor exhumé des archives, ce livre se lit comme un roman. Il fait revivre les doutes, les souffrances et les espoirs de ces illuminés superbes et pathétiques qui, parvenus à ce point où l'héroïsme confine à la folie, l'utopie à la secte et la foi à l'absurde, ont cru pouvoir changer le cours de l'Histoire.